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Culture

Le mois du film documentaire : les réalisateurs burundais à l’honneur

08/11/2013 Commentaires fermés sur Le mois du film documentaire : les réalisateurs burundais à l’honneur

Trois courts-métrages sanctionnant un stage en France à la Fémis, la prestigieuse Ecole nationale supérieure des métiers de l’image et du son, ont été projetés en présence de leurs réalisateurs ce mardi 5 novembre 2013 à Bujumbura dans la salle de l’Institut français de Bujumbura et ce mercredi 6 novembre 2013 à Gitega.

Evrard Niyomwungere et Linda Kamuntu après la projection de leurs courts-métrages à l’IFB ©Iwacu
Evrard Niyomwungere et Linda Kamuntu après la projection de leurs courts-métrages à l’IFB ©Iwacu

Le premier film, « Un futur en demi-teinte » (10 minutes) de Joseph Ndayisenga (Université d’été de la Fémis 2013), est un court métrage sur un artiste peintre hors du commun qui explore les limites du surréalisme. Il vit au milieu de ses tableaux. Il se questionne sur l’avenir, le temps, la mort, l’amour… et cela transparaît dans ses œuvres.

Le deuxième court métrage, ’’L’homme au pigeons’’ (12 minutes) de Linda-Alexandra Kamuntu (Université d’été de la Fémis 2012) est le fruit d’une rencontre avec un SDF (sans domicile fixe). Il s’agit d’un ancien travailleur social obligé par le concours de circonstances ou ironie du sort à faire la manche. Ce drôle d’oiseau s’est trouvé des amis, des pigeons pour passer le temps.

Le troisième film, ‘’Suzanne’’ (12 minutes) est signé Evrard Niyomwungere (Université d’été de la Fémis 2011). Il s’est intéressé à la vie dans les maisons de retraites. Il s’est particulièrement focalisé sur le cas d’une dame qui, au vu de son âge avancé, commence à éprouver de petits soucis liés à sa mémoire qui lui joue des tours. Au-delà de la prise en charge de Suzanne, le réalisateur porte son regard de jeune africain sur les relations entre les personnes âgées et leur progéniture.

La projection de ces trois courts-métrages en présence de leurs réalisateurs a permis au public de communier avec ces jeunes talents. Mais tous n’avaient qu’un seul message : « Le stage à la Fémis nous a permis d’échanger avec d’autres jeunes réalisateurs, d’élargir notre champ de vision, de changer notre vision sur le monde fascinant du cinéma. Avant, c’était l’amateurisme, on mélangeait tout, on confondait tout. Pour le moment, il y a un pas qui a été franchi. »

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