Nombre élevé des vulnérables à prendre en charge, décaissement tardif des fonds, irrégularités des réunions et rapports, entre autres défis auxquels le ministère des Droits de l’homme fait face actuellement.
Ils ont été relevés ce lundi 1er avril lors de la présentation des réalisations du 3ème trimestre 2018-2019 du ministère des Droits de l’Homme, des Affaires sociales et du genre.
«Les directions générales et d’autres services n’ont pas pu réaliser à temps leurs activités», a indiqué Martin Nivyabandi, ministre des droits de l’homme.
Il plaide en faveur des victimes des inondations et des enfants en situation de rue. Le taux de réalisation au niveau de la direction générale chargée de la réinsertion des sinistrés, dit-il, est essentiellement lié au manque de terrain pour les victimes des inondations. «On avait identifié un terrain pour la réinstallation des personnes victimes des inondations dans la zone de Gatumba mais l’administration locale a jugé bon de les relocaliser dans une autre zone pour des raisons d’efficacité».
Néanmoins, ce membre du gouvernement explique que le plan d’action du gouvernement au sein de son ministère a été réalisé à 98%. Il tient à assurer que ce chiffre correspond aux réalisations.
Le ministre félicite les responsables de différents services pour le travail déjà accompli. Et de les encourager à fournir plus d’efforts pour le 4ème trimestre.