«La sécurité est totale et de tous les pays limitrophes, la Tanzanie ne cause aucun problème. Nous travaillons main dans la main. C’est plutôt le Rwanda qui empêche les volontaires à rentrer», a fait Tharcisse Niyongabo, assistant et porte-parole du ministère de l’Intérieur.
C’était ce jeudi 20 juin lors de la célébration de la journée internationale des réfugiés organisée par le HCR Burundi à Bujumbura.
Cette déclaration intervient après que 397 réfugiés burundais des camps de réfugiés tanzaniens de la Nyarugusu, Nduta et Mtenderi, sont rentrés au bercail mardi 11 juin. «L’insécurité dans les camps nous a contraints à retourner au pays. Des tirs nourris étaient régulièrement entendus dans les camps et certains réfugiés ont été blessés. Des corps sans vie étaient retrouvés dans des forêts dans les environs. Les auteurs et les mobiles ne sont pas encore connus. Des femmes à la recherche du bois en dehors des camps étaient régulièrement violées », avaient-ils témoigné à leur arrivée à Rumonge.
L’assistant du ministre de l’Intérieur fait savoir 78000 réfugiés sont déjà rentrés par leur volonté. Ils sont venus la plupart, dit-il, de la Tanzanie, la RDC, l’Ouganda et le Kenya
Les représentants des réfugiés burundais dans les camps de Lusenda dénoncent aussi l’insécurité dans la zone où le camp est installé.harcisse