Les organisations syndicales affilées à la Cosessona ont organisé, ce jeudi 14 avril, à Bujumbura, une assemblée générale pour évaluer les réalisations de l’exercice 2021. La Cosessona se réjouit du pas déjà franchi, mais déplore l’absence d’un cadre de dialogue et de concertation avec le ministère de l’Education nationale.
« La Cosessona n’a ménagé aucun effort pour représenter les intérêts des fonctionnaires auprès des partenaires », a indiqué Victor Ndabaniwe, président de la Coalition spéciale des syndicats des enseignants pour la solidarité nationale (Cosessona) au cours de cette assemblée générale.
Selon ce syndicaliste, la Cosessona a apporté un syndicalisme responsable, réformiste et constructif. Et ceci dans le but d’accompagner le gouvernement dans la mise en application des politiques publiques qui garantissent la justice sociale et le bien-être pour tous.
Et de féliciter le ministère en charge de la Fonction publique qui a compris que le dialogue et la concertation doivent être privilégiées.
« Il faut que des changements soient opérés en vue de renforcer le cadre de collaboration, de communication entre les syndicats et les ministères sectoriels », a-t-il martelé.
Des menaces ne manquent pas
Victor Ndabaniwe reste préoccupé par l’absence d’un cadre de concertation direct avec le ministère en charge de l’Education nationale.
« Au cours de cette année, l’absence d’un cadre franc et sincère de concertation et de dialogue avec le ministère de l’Education nationale a fait que les syndicats connaissent des menaces qui ont été suivies par la violation de la liberté syndicale et l’ingérence dans l’organisation, la gestion et le fonctionnement des syndicats ».
Selon lui, cette ingérence passe par la désinformation des plus hautes autorités du pays par des gens mal informés qui n’ont qu’une vision de détruire l’action syndicale et enfreindre à la bonne gouvernance.
Il a invité le ministère de tutelle à emboîter le pas à ceux qui sont déjà en avance dans le rétablissement du climat favorable au travail et de la paix durable dans le milieu socio-professionnel.
Signalons que la Cosessona a accueilli 3 nouveaux syndicats. Elle compte dix syndicats sur un total de 11 syndicats qui œuvrent au ministère de l’Education nationale.
« …Selon lui, cette ingérence passe par la désinformation des plus hautes autorités du pays par des gens mal informés qui n’ont qu’une vision de détruire l’action syndicale et enfreindre à la bonne gouvernance… » ! « Selon lui » : enfreindre à la bonne gouvernance ! La majorité des commentaires sur différents articles pointent ce problème !!! Même son excellence le président de la république a déjà alerté mais sans suite. Le syndicaliste a mille fois raison.
Bon courage