Le ministre en charge de l’Agriculture promet des sanctions sévères contre la vente frauduleuse des denrées alimentaires vers les pays limitrophes notamment.
« Nous voudrions mettre en garde les commerçants spéculateurs qui spolient la production pour aller la vendre à un prix exorbitant dans les pays limitrophes », annonce Déo-Guide Rurema, ministre en charge de l’Agriculture.
Dans un point de presse tenu ce mercredi 19 février par le ministère de l’Agriculture sur la production de la saison culturale A.
Il a annoncé qu’un suivi strict sera organisé sur toutes les illégalités liées à la gestion et à la commercialisation de la production en particulier le commerce frauduleux des denrées alimentaires vers les pays frontaliers. « Quiconque sera surpris sera sanctionné de façon exemplaire suivant la réglementation en vigueur ».
Pour lutter contre ce commerce, M. Rurema sollicite une collaboration étroite entre le ministère en charge de l’Agriculture avec les autorités administratives et les services de l’OBR (Office burundais des recettes) qui travaillent à la frontière. D’après lui, ce commerce ne vise qu’à déstabiliser la sécurité alimentaire des ménages.
Quant aux agriculteurs, il leur demande de conserver leurs productions dans les hangars communautaires et de mettre en avant la synergie en travaillant dans les coopératives pour ne pas se laisser tromper par ces commerçants spéculateurs.
Le ministre en charge de l’Agriculture annonce qu’en général la production de la saison culturale A est satisfaisante. Mais il ne manque pas à déplorer une faible production pour les cultures qui ne résistent pas aux fortes pluies, comme la culture du haricot.
Il salue les efforts fournis par le gouvernement et les agriculteurs pour arriver à cette production satisfaisante. Et de souligner aussi l’aide fournie par les partenaires techniques et financiers du ministère de l’Agriculture.
Concernant la saison culturale B qui bat son plein, Déo-Guide Rurema appelle tous les agriculteurs à adopter les bonnes pratiques agricoles. Car d’après lui, il serait mieux de commencer les semis le plutôt possible.
Il a saisi de l’occasion pour inviter les caféiculteurs à se préparer pour la prochaine campagne café 2020-2021 tout en respectant les nouvelles orientations établies par le gouvernement.