Arrêtées le 21 octobre 2013 dans la commune Gisuru en province Ruyigi, dix personnes sont pour le moment dans les mains de la PAFE. Ces dernières affirment mordicus qu’elles se rendaient au Malawi pour étudier. Mais des zones d’ombre subsistent dans leurs déclarations. Le porte-parole de la police indique que les enquêtes sont en cours. Entretemps, des «passeurs» de migrants sont signalés à Gisuru.
Ce sont quatre adultes dont une femme âgée de 66 ans, quatre adolescents de 15 ans et 18 ans et deux enfants (5 ans et 2 ans). Ils viennent des provinces de Makamba, Cibitoke et Bujumbura Mairie. Ils sont de la même famille, selon Paul Ndayisaba, 29 ans et chef de ce groupe. Ces 10 personnes ont été arrêtées à Gisuru, le 21 octobre 2013. De passage dans cette commune, leur destination finale était Lilongwe au Malawi. «Nous avons un parent qui se trouve en Norvège qui a accepté de financer nos études là-bas», affirme Paul Ndayisaba Et pour la maman de 66 ans?: «C’est notre grand-mère, on ne pouvait pas la laisser toute seule.» En colère, ils ne comprennent pas pourquoi ils ont été arrêtés : «Nos documents sont en ordre. Ils doivent nous laisser continuer notre chemin.»
Effectivement, tous sont en possession de passeports burundais délivrés par la Police de l’air, des frontières et des étrangers (PAFE). Toutefois, leur comportement laisse perplexe. Blaise Rukundo a 17 ans. Elève en 6ème dans la commune urbaine de Kinama. Ce qui est surprenant, c’est qu’il a du mal à indiquer son adresse. Encore moins, les noms de ses parents. Confus, il se tourne vers Paul Ndayisaba. Ce dernier répond à sa place et à la plupart de toutes les autres questions. Pour certifier que les jeunes ont reçu des autorisations de leurs parents, il fournit des numéros de téléphone de ces derniers.
Contacté, Donatien Ndihokubwayo, présumé père de Léonce Ngendakumana, indique que son fils partait au Malawi pour rendre visite à son oncle. Première contradiction. Paul Ndayisaba avait souligné que personne ne les attendait à Lilongwe, qu’ils y vont seulement pour les études. Donatien Ndihokubwayo ajoute que son enfant ne fréquente aucune école : «Si l’envie lui prend d’aller visiter des proches, je ne peux pas l’en empêcher.» Deuxième contradiction. Le concerné avait déclaré qu’il était en 8ème au Collège communal de Nyentakara à Kayogoro en province Makamba. Iwacu a tenté de joindre Hussein Mpawenimana, parent de Chantal Ndikumwenayo (18 ans), mais son téléphone reste éteint. Le porte-parole de la police, Herménégilde Harimenshi, indique qu’ils sont à la PAFE pour des raisons d’enquête.
Gisuru, terrain de chasse des «passeurs» ?
D’après des sources dans cette commune, il existe des personnes qui font le trafic de migrants. Ce sont en grande partie des Burundais qui ont réussi à s’échapper du Camp de Mutabila avant son démantèlement. Elles opèreraient à partir de la Tanzanie. Puis, ils envoient quelqu’un à Gisuru pour réunir les candidats au voyage. Selon P.B, le prix du voyage varie entre 50.000 Fbu et 200.000 Fbu : «Ça dépend de la taille de la famille.» Les candidats, poursuit-il, sont enfermés dans une maison à Gisuru en attendant la nuit pour traverser la frontière. «Mais, ce phénomène a perdu de son intensité ces derniers temps», souligne P.B.
C’est l’avis aussi de Joël Ndabadugitse, chef de quartier Gisuru. D’après lui, son quartier avait accueilli, l’année passée, 82 familles rapatriées de Mutabila. Au lieu de rentrer sur leurs collines d’origine, ils vendaient tous leurs biens et disparaissaient : «En faisant des enquêtes, nous avons appris qu’avec la complicité de leurs anciens amis de Mutabila, plus de 30 familles étaient parties en Ouganda, au Malawi ou ailleurs.» Le chef de la colline Kabuyenge de la même commune, Libère Birarama, parle de 80 familles qui sont parties dans ces conditions au mois d’août 2012. : « Le prix était de 50.000Fbu ou 100.000Fbu pour une grande famille.»
D’après ces administratifs, certains Burundais partent en pensant y trouver un léger mieux. «On leur chante tellement de belles choses mais certains reviennent après à cause de la dureté de la vie», précise Joël Ndabadugitse.
Le porte-parole de la police, Herménégilde Harimenshi, indique que les services de la PAFE n’ont rien trouvé de louche dans leurs documents de voyage : «Ils ont été délivrés de manière régulière.» Toutefois, il ajoute que leur dossier a été transféré à la police judiciaire pour plus d’enquêtes.
Je suis vraiment surpris d’entendre que les gens soient privés de leur droits de circulation et de s’installer là où ils veulent du moment que ils disposent des pièces justifiant leur déplacement!!!!!
C’es quoi ça? Vous voulez les protéger? Ils se déplacent peut être parce qu’ils ne sentent pas la sécurité sous tous les angles de la vie au Burundi! Si vous dites qu’ils sont utilisés dans des actes de prostitution ou autres, est-ce que ici au Burundi cela n’existe pas? Si au moins ils partaient pour le terrorisme là il faudra en éviter, mais laissez-les partir et si le gouvernement du Malawi trouveront qu’ils ne sont pas en ordre, il les refoulera!
A bon entendeur…
Le fruit de 10 ans de gouvernance CNDD FDD
Laissez ces gens partir.Il n y a rien au BNDI à part des problème.Depuis 1960 le pays s’appauvrit gravement par manque de vision et pendant ce temps les burundai se multiplient sans avoir de ressource.Comptez le nombre d’enfant par famille et vous verrez que l’entassement ne fait que s’agraver.Laissez les sortir tenter leur chance ailleur.Ngo umuryango mwiza nuwoshwiragira.
Ariko mubaburiza iki kuja kwibera aho bafiza vraiment. Abatware mura compliqua ibintu ataco bivuze. Laissez les allez tenter la vie ailleurs.
Nibanza ko mutegerezwa kwubaha le choix de vivre là où l’on veut. le burundi na rien de spécial par rapport au azutres nations du monde à par la misère causée par ces dirigeants.
Emwe nibabareke bigire: kuva kera hose abantu bamye bagenda gupagasa i za bugande, tananiya, kongo n’ibindi bihugu!
Ntawobuza umuntu kuja kwigeragereza ahandi mu gihe abonye yuko aho ari ata karusho!
Nibaba batagiye ku gahato kandi atawubomoye: Bareke baje kwigeragereza, ni baronka bashatse bazogaruke, bashatse bigumireyo baduserukire aho bazoba bashinze imizi… Ibihugu vyinshi vyo kw’isi ni ko vyateye imbere kuko ubwenge burarahurwa…
Nimba hari ikibi bakoze sawa, ataruko nta tegeko ryo guhagarika umuntu. Reka abantu bagende aho bashaka bigeragereze, vyanse bagaruke, h’ar’umutekano bahungabanya. Abagira trsffic mwibaza ko ar’abantu bo hasi, oya nimurabo bakorana n’abo nyene.
J’ai entendu aussi la directrice de l’ONG Canadienne s’exprimer a propos de ce »commerce » des enfants dont les responsables sont les burundais et les congolais bases dans les cas des refugies au Malawi. Elle en des preuves.
Moi,je demanderais a l’etat burundais de contacter le gvnt de Malawi pour fermer ces camps qui semblent devenir de plus en plus la base arriere des malfaiteurs. Si ils operent ce commerce interdit etant su le sol du Malawi, vous comprebez bien que l’etat du Malawi est aussi mis en danger
la pafe voulait peut-être son montant du butin?
s’ils ont tous les documents en ordre, c’est quoi le problème? chacun est libre d’aller où il veut tant qu’il n’a pas de dossier judiciaire, derrière lui, umwete bawushira aho udakenewe, iyaba washigwa mwiterambere ry.igihugu, bogenda baja kuronderiki, isuzume kwatoco mwimye umunyagihugu agikeneye, c’est dans cette logique qu’il faut plutôt penser, au lieu de de priver aux gens leur liberté sans raison
Il faut laisser ces gens s’en aller- Nous vivons entassees sur une bande de terre miniscule et meme si elle peut beaucoup nous offrir , les dirigeants ne peuvent pas la faire fructufier- Qu’ils laissent les gens s’en aller tenter leur chance ailleurs- Le Burundi lui aussi n’est pas un paradis.Beaucoup de refugies n’ont pas jusqu’a present des terres et on regrettent que certains sont partis pour ne pas rester dans un pays qui peut les jeter dans la rue.
Nachalnyik Didicov tu as raison,je suis de ton point de vue.
mes amis, le Burundi est un paradis nuko mutabizi . moi je suis burundais je vis à KINSHASA . Mubareke bagende? muzi iyo bagiye? les jeunes filles sont utilisés dans les maisons des prostitués et les personnes en bonnes santés sont dépouillés de leurs organes au profit des riches américains et européens . ahubwo nimubabuz hakiri kare . bazoheza kubakoza ico bashaka bace babarungika ,u Burundi kwica abarundi