Un magistrat se plaint d’être malmené par ses supérieurs, surtout pour des motifs politiques. Des plaintes qui sont rejetées par les concernés.
Le 9 août 2014, le magistrat Louis Nsabimana est réintégré dans ses fonctions et affectée au parquet de la République de Karusi, comme substitut du procureur, après deux mois de suspension. C’est l’épilogue d’une longue série de harcèlement professionnel, selon lui.
Déjà en 2012, il est muté du Tribunal de Grande Instance en mairie de Bujumbura vers celui du travail. « C’était pour la seule raison que j’ai refusé de condamner Alexis Sinduhije et Domitille Kiramvu. Mais surtout j’ai condamné un frère de l’ancien 1er vice-président Martin Nduwimana », se rappelle M.Nsabimana. En août 2013, alors qu’il travaille au Tribunal du travail en mairie de Bujumbura, il est muté à Muyinga en qualité de substitut du procureur. « Chose étrange, je fus muté parce que j’ai interprété un jugement, une semaine après cette interprétation. »
Le 12 février 2014, le magistrat Louis Marie Nsabimana est affecté au parquet de la République à Muramvya, toujours comme substitut du procureur. « Pour le seul fait que j’ai refusé d’adhérer au Cndd-Fdd et de cotiser dans ce parti (voir document attaché a l’article). »
A Muramvya, il est suspendu de ses fonctions pour deux mois. « Pour le seul motif que j’avais proposé la liberté provisoire pour un prévenu accusé injustement de participation à un mouvement insurrectionnel », souligne Louis Marie Nsabimana. Selon lui, ce prévenu avait dépassé les délais de détention préventive, et il n’était jamais passé en chambre de conseil pour confirmer ou infirmer sa détention préventive. Mais curieusement, poursuit-il, le procureur de Muramvya traite le magistrat de criminel qui soutient les terroristes qui déstabilisent le pays – allusion faite au jeunes du MSD accusés de la même infraction que ce prévenu.
De mutations en suspension…
« C’était pour m’infliger des sanctions trop sévères, en connivence avec le ministre de la Justice parce que je fais mon devoir. » Aussitôt, il porte plainte devant le conseil supérieur de la magistrature pour suspension abusive.
Apres cette suspension, il est envoyé au parquet de la République à Karusi. « Aujourd’hui, mon dossier personnel reste fermé dans les tiroirs du bureau du procureur de Muramvya alors que, depuis août 2014, je suis à Karusi. » Et être muté pour avoir refusé de cotiser pour le parti au pouvoir ne le rassure pas : « Aujourd’hui, je me sens menacé, je ne sais plus a quel saint me vouer. Rien ne me garantit que je ne puisse être tué. »
Pour le parquet de Muyinga, il faut demander au ministère de la Justice les raisons de sa mutation. « Quant aux cotisations, seul Louis Marie peut en parler, nous, nous n’en savons rien parce que nous sommes supposés être apolitiques », déclare l’adjoint du procureur de la République dans cette province.
Selon Léonard Manirakiza, procureur de la République à Muramvya, Louis Marie Nsabimana n’a clôturé qu’un seul dossier durant les 2 ou 3 mois qu’il a passés au parquet de cette province. Quant aux accusations du magistrat, M. Kayobera les rejette catégoriquement : « Louis Marie a commis une faute professionnelle et ses explications n’ont pas été convaincantes. Une action disciplinaire a alors été intentée contre lui. Quant a son dossier, il est à Karusi depuis longtemps. »
A la direction de l’organisation judiciaire, le cas de Louis Marie Nsabimana est inconnu. Il a été suspendu et a porté plainte devant le conseil supérieur de la magistrature, y apprend-on. Ce conseil se serait saisi de son dossier disciplinaire et aurait délibéré, ce que dément le magistrat Louis Marie Nsabimana.
http://mobil.helagotland.se/blaljus/38-aring-valdtog-17-arig-kvinna-doms-till-fangelse-15303355.aspx
Scandale en Suède,
Le nommé Louis Marie Nsabimana, ancien magistrat au Tribunal de Grande Instance de Bujumbura-Marie ,qui est actuellement en Suède à Mjölby, est sous les verrous (mis en prison).
Il est accusé de l’infraction de viol sur une fille burundaise mineur ,vivant également en Suède.
Au début, il a nié les faits mais par après il a fini à être appréhendé et mis aux arrêts grâce au test d’ADN
Nimureke gusiga amavuta uyomuntu
http://mobil.helagotland.se/blaljus/38-aring-valdtog-17-arig-kvinna-doms-till-fangelse-15303355.aspx
Scandale en Suède,
Le nommé Louis Marie Nsabimana, ancien magistrat au Tribunal de Grande Instance de Bujumbura-Marie ,qui est actuellement en Suède à Mjölby, est sous les verrous (mis en prison).
Il est accusé de l’infraction de viol sur une fille burundaise mineur ,vivant également en Suède.
Au début, il a nié les faits mais par après il a fini à être appréhendé et mis aux arrêts grâce au test d’ADN.
Scandale en Suède,
Le nommé Louis Marie Nsabimana, ancien magistrat au Tribunal de Grande Instance de Bujumbura-Marie ,qui est actuellement en Suède à Mjölby, est sous les verrous (mis en prison).
Il est accusé de l’infraction de viol sur une fille burundaise mineur ,vivant également en Suède.
Au début, il a nié les faits mais par après il a fini à être appréhendé et mis aux arrêts grâce au test d’ADN.
Cher Magistrat,
Niwaba ivyo uvuga ari vyo, noguhanura kwiyegereza Imana, niyo irenganura, kandi, intanga inyishu irama. Ariko, uyiyegereza mw’ibanga uyiwire ukuri kandi ube umugororotsi wayo.
Ubonye ko wayiyegreje v’ukuri, usome mu Baheburayo 2: 18. uheze ubandanye usenga usoma n’ijambo ry’Imana, wirinda kwama uriko uvugira ingorane zawe mukivunga gusumba oko woba uzitura Imana yawe.
C vraiment déplorable, en voyant toute cette injustice qui règne ds ce pays, Cher Mr. Louis Nsabimana, tenait bon , après la pluie vient le bon temps. Nous devons tous se battre contre ce pouvoir qui gangrène le pays. C vraiment désolant!
Chère Magistrat, je vous souhaite du bon courage dans toutes ces épreuves. j’ai subi les mêmes persécutions comme vous là où j’ai travaillé mais la vérité a triomphé. Vous aussi ça ira bien.
Birababaje kandi birateye agahinda. Une justice qui condamne les innocents et libèrent les criminels. Nous retournons dans les périodes sombres des l’histoire du Burundi. Mbega amaraso yamenekeye ku rugamba yapfuye iki ko tuguma hahandi rimwe na rimwe tukagire 1 pas en avant et 2 pas en arrière! Il faudrait un Ministre de la justice étranger car au Burundi, les Tutsi comme les Hutu qui ont dirigé ce ministère n’ont jamais réussi à libérer ce ministère des griffes de l’exécutif, des policiers et des riches.
Mr. Nsabimana,
« Nta joro ridaca ». Le voyage semble long, mais en jour, le changement viendra. Courage, mais ne restez pas surtout victime les bras croises. Les ministes viennent et partent, surement que le minstre actuel partira un jour aussi… La justice Burundaise est comme la viande, elle apparteint aux riches (je vais dire tous ceux qui ont des connections avec le pouvoir). Considerer la mise en disponibilite pour etre avocat ou etudier par exemple; ou chercher a trouver du travail ailleurs. Continuer a etre victime comme ca n’est pas preferable. C’est du temps que vous perdez comme ca. Meme en cotisant, c’est pas sur si la paix reignera sur toi. Nimba batabitanguye, ejo uzokora ubure umushahara…
Le CNDD-FDD imeze nk-urunyondwe ruguma ku rusato rw’inka yapfuye. Barabinye ko aho basahura hose haheze none bariko bayakura mu bo bitwa ngo barahaye ibiti canke akazi. C’est sa descente aux enfers!
Le victime semble aussi coupable de certains manquements, difficile de passer son message.
Les magistrats n’ont nulle part acquis l’indépendance. Cela a malheureusement toujours été un idéal non encore atteint! Est-ce aujourd’hui que ce sera mieux qu’avant? C’est bien de rêver! Tiens par ex. seulement 2 cas parmi plusieurs (et je ne parles que des personnes qui n’existent plus-principe de la déontologie de l’histoire): un certain Nduwayo a été viré après des dossiers trés médiatiséa des années 1970 et il est heureusement décédé de mort naturelle; un certain Buyoya président de la cour suprême a été chassé pour des dossiers trés médiatisés des années 1990 et il en est mort dans la solitude…) d’autres ont dû partir d’eux-mêmes, d’autres se morfondent dans la frustration et d’autres ont obtempéré!
Quid de Sieur Nsabimana? Je n’ai aucun conseil à donner ici! Mais viser l’idéal donne toujours des ailes et encourage beaucoup de marcher avec espoir…!
Courage et double d’efforts mon ami car la liberté de la magistrature ne sera pas servi sur un plateau, il faut des hommes et femmes courageux pour l’avoir. T’en fais pas d’ici quelques années ceux qui te menacent maintenant souhaiteront une réelle justice et le passé est là pour le rappeler à qui veut et peut comprendre.
TOUS POUR UN BURUNDI DIRIGE PAR DES HOMMES QU’IL FAUT AUX POSTES QU’IL LEUR FAUT
je connais ce magistrat,ntatamikwa ijambo aho biracabagora.
« …parce que nous sommes supposés être apolitiques » supposées !!!!
Ce magistrat est vraiment frustré; mais il devrait se rappeler en tout temps, en tout lieu et en toutes circonstances de la « déontologie et du sécret professionnel » dont il est investi. S’il dévoile tout comme ça, met tout à nu, ne se conserve aucun secret, croit-il que ça suffit pour que tous les lecteurs y croient, et pi, meme si nous y croyons, qu’allons nous lui faire? J’ignore où et comment il a étudié le Droit, mais il devrait profiter de l’expérience pour cibler avec municie à quelle main se confier, et non à tout le monde et finalement à personne. Il est vrai le pouvoir, … c’est toujours mystifié, des fois ça profite, des fois ça dévore, des fois ça gangrène; il en a été témoin, adepte et agent (disons officier, mais) exécutant. Je sais pas si le grand soir est pour demain; mais rien ne soustrait à un magistrat (1) de ses obligation de réserve, (2) les erreurs et hésitations ne doivent pas avoir un grand salon comme ça chez lui. Et s’il était curieux, il aurrait pu constater la citation du Procureur de la République à Muyinga « Quant aux cotisations, seul Louis Marie peut en parler, nous, nous n’en savons rien parce que nous sommes supposés être apolitiques ». C’est exactement ça, « supposés appolitiques ». Celà pourrait bien lui renseigner sur le pourquoi et éventuellemnt sur le comportement à adopter en conséquence. En somme, ils sont supposés appolitiques. Et voilà, lui il semble faire montrer à Sinduhije qu’il l’a toujours défendu, mais qui impressionne-t-il? S’il n’a défendu que ceux-là durant tout ce parcours, alors qu’il devait « instruire à charge et à décharge », il n’a rien fait. Il devait chercher, pas à subir ces supplices qu’on lui inflige maintenant, mais à mon sens à doubler d’effort parce que le peuple attend beaucoup plus de lui. Qu’il constate seulement la façon dont il est malmené, à son rang pour déduire comment le petit citoyen est traité, surtout par l’intermédiaire des magistrats comme lui ou d’autres institutions bras gauche et droit du pouvoir. Bref c’est bon de constater les méconduites et maltraitance, mais c’est plus bon aussi de savoir à quel saint se vouer, quant à lui. Etre magistrat, c’est aussi savoir résoudre et conjurer les menaces pour soi et pour les multiples citoyens qui ne cessent jamais de croupir sous la férocité des rassasiés du fruit de leurs efforts.
@Ntiwihebure,
Je préfère de te répondre en kirundi pour mieux comprendre mes appréhensions
Quand tu dis deontologie et secret professionnel nibaza ko utazi ubutungane bwo mu Burundi aho bugeze kuri ino ntwaro ya cndd fdd , deontologie et secret professionnel ntibisigura ivyo uvuze kuko ubu utemeye guca iza ngondagonde cndd ntikwemera ,
utemeye gutanga amahera mumugambwe ntibakwemera
-Utemeye gupfungira abantu ubusa ntibakwemera
-Utarya ibiturire ngo ubashire ntibakwemera,
mbarira ingene wohembwa 295000BIF ugaca ucotisant chaque mois 100000BIF Muri cndd fdd
-Udatanze amahera muri cndd fdd nturonka promotion , none iyo déontologies uriko usigura je sindayumva
-Il ne faut pas être l’avocat du diable, actuellement je te dis que les magistrats sont menacés par le pouvoir ddd , mais ntamvura irwa idahita .
Comme tu le dis tu travailles pour les interets de MSD (Sinduhije).Prends ton mal en patience s’il est elu tu pourra jouir de tes oeuvres, sinon!!!!!!!!
Il a bien fait, en dénonçant les menaces, s’il est touché, on saura c’est qui. Quand on dénonce publiquement dans les médias, c’est l’inverse qui arrive, la peur change de camp, et le menaceur se trouve dénoncé, et il se cache pour agir.
Au Burundi, etre membre du cndd-fdd est devenu synonyme de betises. C’est grave ce que fait ce pouvoir de Nkurunziza et Bunyoni.
nta soni! vuga ibindi vyubaka ncuti!