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« Le Magazine Iwacu, plus loin que l’actualité »

05/05/2013 Commentaires fermés sur « Le Magazine Iwacu, plus loin que l’actualité »

A quelques jours de la sortie du Magazine Iwacu, le Directeur des publications du groupe de presse Iwacu, Antoine Kaburahe, explique l’originalité de ce mensuel.

<doc1915|left>Iwacu : {Un magazine mensuel, pourquoi ?}

(Rires) J’allais répondre "Et pourquoi pas ?" Après l’hebdomadaire que nos lecteurs connaissent bien, le Magazine Iwacu vient compléter notre quête de l’information. En fait, on se positionne aujourd’hui comme un groupe de presse avec plusieurs produits : l’hebdomadaire en français et en kirundi, la Lettre d’Iwacu (une newsletter quotidienne), le site web le plus complet sur le Burundi et enfin le magazine mensuel.

{Quel est la spécificité de ce nouveau produit ?}

Le Magazine veut aller plus en profondeur, enquêter, interroger les spécialistes, recueillir les témoignages, bref, offrir une plus grande analyse.

{Ce que faisait déjà l’hebdomadaire…}

Oui, mais l’hebdomadaire est très « collé » à l’actualité, à chaud, comme on dit dans notre jargon. Le mensuel ne court pas derrière l’information. Il la met en perspective, l’explique, la restitue dans le contexte global. Le mensuel ne court pas contre le temps mais fait du temps son allié. Le Magazine Iwacu veut aller plus loin que l’actualité.
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> [Sommaire du Magazine Iwacu d’octobre 2011->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article1298]
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{On remarque aussi que les rédacteurs ne sont pas seulement des journalistes…}

Oui, en plus des journalistes, le magazine fait aussi appel aux contributions de spécialistes et autres intellectuels burundais ou étrangers. Le Magazine Iwacu se veut un canal privilégié pour comprendre les grands enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels auxquels le Burundi et la sous-région font face.

{Pourriez-vous nous brosser un peu le sommaire du premier numéro ?}

Le Magazine Iwacu donne la parole à la diaspora burundaise, qui s’exprime sans complexe. Nous avons interrogé des compatriotes établis au Canada, en France, en Belgique, etc. On comprendra sans doute pourquoi les meilleurs enfants du pays établis en Occident hésitent à rentrer. Ce n’est pas seulement une question de « maigres salaires locaux ». La question est plus complexe…

{On imagine que la politique n’est pas en reste…}

Deux anciens Présidents qui ont négocié l’Accord d’Arusha, posent la question de sa survie près de dix ans après sa signature. Pierre Buyoya et Sylvestre Ntibantunganya préviennent : le dialogue qui s’impose au Burundi n’est pas destiné à la refondation de l’État mais devrait plutôt viser la protection et la consolidation des acquis communs déjà atteints à Arusha. Deux analyses riches.

{Quid de l’économie ?}

L’économie occupera aussi une place de choix dans le Magazine Iwacu. Dans ce numéro, nous découvrons le BBIN, cet organisme « incubateur » pour les jeunes entreprises.

{Un magazine qui parle aussi d’histoire…}

Évidemment, car nous ne saurions pas où nous allons en ignorant d’où nous venons. Nous avons voulu comprendre comment se sont construites ces identités ethniques « hutu » et « tutsi » au nom desquelles notre pays s’est déchiré. Notre invité, l’historien Jean Pierre Chrétien, nous offre un éclairage très intéressant. Bien sûr le magazine Iwacu propose également des sujets plus légers pour vous divertir. Ainsi, dans ce numéro nous avons une page « people », consacrée à nos ex Miss Burundi. Que deviennent-elles, en fait ?

{Si vous devriez définir ce nouveau produit ?}

Je crois qu’au Burundi nous avions soif d’un vrai magazine. Nous allons relever ce défi. Le contenu est sérieux, mis en page avec soin, tiré dans une grande imprimerie de la sous-région, sur un papier de qualité. Le Magazine fera aussi le bonheur des annonceurs. En effet, avec ses 5000 exemplaires, le Magazine Iwacu est le plus important tirage de la presse périodique burundaise.

{Qu’en-est-il de la distribution ?}

Avec le magazine, nous faisons un grand pas dans la distribution. Nos compatriotes de la diaspora vont pouvoir recevoir chez eux, dans leurs boîtes à lettres, le magazine. Qu’ils soient à Bruxelles, Stockholm ou loin au Canada ou aux USA, nous allons l’envoyer via la Poste chaque mois aux abonnés. Vous imaginez la joie de recevoir chez soi un journal de son pays quand on vit loin de sa patrie !
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{Le magazine sera mis en ligne ?}

Non, il sera envoyé uniquement aux abonnés

{Un dernier message aux lecteurs ?}

Je demande à ceux qui souhaitent le développement de la presse libre au Burundi de nous soutenir en s’abonnant au magazine. Je pense spécialement à nos compatriotes de la diaspora. De notre côté, nous leur promettons de leur offrir toujours un produit de qualité, riche, qu’ils auront le plaisir de lire en famille.

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