Vendredi 25 avril 2025

Environnement

Le lycée de la CEPBU Ntahangwa menacé par un glissement de terrain

25/04/2025 0
Le lycée de la CEPBU Ntahangwa menacé par un glissement de terrain
Le ravin qui s’est creusé tout près de la clôture du Lycée de la CEPBU à Jabe

Cet établissement situé sur l’avenue de l’Imprimerie à Jabe est en danger : certains murs sont sur le point de s’écrouler, d’autres présentent des fissures. Les élèves se disent inquiets. La direction de ce lycée exhorte les autorités compétentes d’intervenir rapidement avant qu’il ne soit trop tard.

Il est 9h 40 dans le quartier Jabe, un glissement de terrain juste derrière cet établissement menace ce lycée. Les murs des salles de classe comme la 7ème et la 8ème sont fissurés.

La clôture de cette école est en danger d’écroulement du fait d’un ravin qui ne cesse de s’agrandir juste à proximité, menaçant la fondation de ce mur. Il ne reste pas plus grand-chose pour que cette partie de la clôture tombe. Des arbres qui étaient proches de ce mur sont tombés et les racines sont sorties de terre.

Mme Marie Uwazigamwe, la directrice de cette école explique que le glissement a été causé par des personnes qui creusent une matière servant de nutriment pour la volaille. « Si notre établissement se retrouve aujourd’hui menacé, c’est en grande partie à cause de ces gens qui viennent chercher ces suppléments alimentaires pour leurs poulaillers ».

Elle a confié que deux personnes surprises en train de creuser tout près de la clôture ont été attrapées et sont actuellement en prison : « Ces personnes le font la nuit ».

La directrice de cette école appelle le gouvernement à penser aux centaines d’élèves et à tout faire pour protéger des blocs de classes. Selon Mme Marie Uwazigamwe, avec les fortes pluies la situation risque de s’aggraver.

Des élèves inquiets

« Le bloc de classes de 7ème et 8ème année en danger accueille plus de 200 élèves. Si rien n’est fait ces élèves risquent de se retrouver sans classe et si ce glissement continue, même l’année scolaire risque d’être interrompue ».
Un élève de la 9ème année approché ne cache pas sa peur face au ravin qui s’est creusé derrière la clôture de son établissement et aux fissures sur les murs de sa classe : « Quand nous étudions, c’est l’instabilité car on garde à l’esprits qu’à tout moment, tout peut basculer, s’écrouler avec les conséquences que l’on s’imagine ».

Il en appelle à l’aide : « Je demande que ce problème soit résolu. Lorsque nous sommes dans différentes activités, même pendant la récréation, c’est avec la peur au ventre ».

Emile Yamuremye, représentant de l’OBPE, l’Office burundais pour la protection de l’environnement, en mairie de Bujumbura affirme que son organe est courant de ce glissement de terrain.

Selon lui, il faut attendre la réaction de l’OBUHA car l’OBPE ne s’occupe pas des constructions mais plutôt de l’aménagement et de la restauration du milieu en y plantant des arbres par exemple.

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