Lundi 23 décembre 2024

Politique

Le Lieutenant-Général Silas Ntigurirwa : « Bientôt, la paix sera une réalité en Somalie »

09/09/2014 7

Le Commandant de l’Amisom, lors d’une conférence de presse, ce jeudi 4 septembre, à Bujumbura, a annoncé que plus de 75 % du territoire somalien est libéré des El-Shebab.

Jeudi, 04 septembre 2014 – Le lieutenant général Silas Ntigurirwa, commandant des forces de l’Amisom déclare que ses troupes sont à plus de 75% de l’œuvre pour  anéantir les Al-Shebab. Victoire sur victoire, les troupes de l’Amison ont déjà conquis 10 villes dans les 10 derniers mois que M.Ntigurirwa vient de passer à la tête de l’institution ©O.N/Iwacu
Le Lieutenant-Général Silas Ntigurirwa : « Quand les salaires traînent, c’est pour tous les militaires de l’Amisom sans distinction » ©O.N/Iwacu

Suite à l’opération dénommée ‘’Aigle’’ menée en février et mars 2014, le lieutenant-général Silas Ntigurirwa affirme que dix villes ont été libérées des mains des El-Shebabs. Ce qui a permis au gouvernement somalien d’installer ses bureaux. « C’est est le résultat de l’adoption de la Résolution 2124 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Dès lors, l’Amisom a reçu l’autorisation de mener des offensives sur les positions d’El Shebab. » En outre, précise-t-il, l’effectif des militaires de l’Amisom est passé à 22.126 hommes, dont 5.432 Burundais.

Dans le but de déloger définitivement ces terroristes, poursuit-il, un nouveau concept d’opération est mis en place. Des quatre secteurs, on est passé à six secteurs. Il indique qu’actuellement, l’opération dénommée ‘’Océan indien’’ est en cours. Elle s’étend sur les mois d’août, septembre et octobre avec l’objectif de libérer toutes les grandes villes riveraines de l’Océan Indien. Car, explique-t-il, elles constituent des zones d’approvisionnements d’El-Shebab en armes et en munitions. Une zone aussi de recrutement des combattants étrangers. En vue de la stabilisation du pays, il indique chaque ville libérée est occupée par des policiers et militaires somaliens en collaboration avec l’Amisom. Selon lui, les El-Shebab sont devenus faibles.

Quid de l’irrégularité dans le paiement des salaires aux militaires burundais ? Le Lieutenant-Général signale que cela ne touche pas seulement les Burundais : « Quand les salaires traînent, c’est pour tous les militaires de l’Amisom sans distinction ». Il fait savoir, par ailleurs, que de telles questions sont traitées par l’Union Africaine (UA). Néanmoins, il rassure qu’au cours de ce mois, cette question sera vidée.
Signalons que le Lieutenant-Général Silas Ntigurirwa est à la tête de l’Amisom depuis novembre 2013. Plus de dix pays participent dans le maintien de la paix en Somalie dont le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, l’Ethiopie et le Djibouti.

Forum des lecteurs d'Iwacu

7 réactions
  1. Jean-Pierre

    Avant tout il faut plutôt féliciter nos militaires en Somalie parce que ce qu’ils sont entrain de réussir est un cas d’école. Oui, il font mieux que les Américains et ces derniers le savent. C’est vrai que Ntigurigwa va trop loin parce qu’une guerre civile et à plus forte raison avec une conotation religieuse ne finira pas demain. Néanmoins il faut reconnaître que nos troupes font un merveilleux travail. Que les gens, avant de critiquer pour critiquer se renseignent d’abord comment les Burundais ont procédé pour avoir la confience de la population somalienne et finalement pour avoir un bon renseignement. Même si je ne suis pas militaire, je pense que cette sale guerre ne se mène pas seulement à la pointe des fusils, mais plutôt à l’information soufflée à l’oreille.

  2. Aaron

    @ la mort,
    Si le gens sont assassones cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de paix. Meme dans les pays les plus developpes comme les Etats Unis il y beaucoup d’actes pareils de barbaries , pourtant la paix y reigne ce n’est pas un secret a personne. Il y a des choses qui echappent au control policier parce que la police ne peut pas etre presnt partout or autour de toutes les menages. Beaucoup de gens qui font ces barbaries sont les gens qui ont des problemes mentaux et ces gens quelque fois on ne les connait meme pas du fait meme que une maladie peut surgir a n’importe quel moment. Dans la paix les gens volent, violent et meme tuent ne vous trompez pas.

  3. Ndayavurwa Melchiade

    w sha Silas, genda wirire amafaranga muri Somaliya hama ugabanye izo ndoto zawe ngo la paix en somalie c’est demain matin. Urazi neza ko ico na América yarananiwe, si wewe rero uzobishobora vyarakunaniye no kuzana amahoro i Burundi iwanyu!

  4. La mort

    Avant d’imaginer la paix en Somalie, il faut d’abord l’instaurer au Burundi Mr. Voilà que des gens sont assassinés en longueur de journée et du haut du sommet vous ne cessez de nous dire que la paix règne au Burundi. Et les 3 religieuses assassinées? Et les autres???
    Les Burundais vous avez semé la culture de haine, d’impunité et de mort, vous récoltez ce que vous avez semé. Malheureusement ce sont les innocents qui payent le prix.
    Si celle culture de mort pouvait ne s’arrêter qu’à leurs auteurs, les dirigeants des régimes passés et présents.

  5. mugabo

    Corage!

  6. Clean PP

    Un jour l’ancien president americain declarait a propos de la guerre en Iraq: Mission accomplished. On connait la suite, 12 ans plus tard

    • RUGAMBA RUTAGANZWA

      Oui CLEAN PP et on sait ce qui est arrivé aussi en Somalie il ya exactement 2 jours avec des dizaines de morts de l’AMISON par un attentat suicide opéré par les Shebabs. Mr NTIGURIRWA qui est là où il est pour des raisons non pas de grande compétence et de mérite particuliers mais surtout politiques (appartenance ethno-politique…oblige) ne comprend que peu de choses sur ce qui se passe sur le plan géo-stratégique en Somalie. Même les Américains s’y sont cassés les dents. Seuls les Somaliens rameneront la paix chez eux s’ils le veulent. Personne, alors personne, ne leur imposera cela. Merci.

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