Sous l’initiative du BFC (Burundi film center) et dans le cadre du Festicab, le "Kino", un rassemblement d’artistes québécois de la vidéo et du cinéma, est arrivé au Burundi pour donner la chance aux jeunes et moins jeunes de faire des films gratuitement.
<doc4296|left>Depuis ce vendredi 15 juin, plus de 75 jeunes se sont fait inscrire dans le Kino. Ils sont en 10 groupes composés de monteurs, d’acteurs et de réalisateurs. Ces jeunes ont déjà tourné 9 films en un seul weekend. Comme le précise Christopher Redmond, co-fondateur du BFC, ces films sont en 2 catégories : celle des petits spots de 50 secondes et une autre des courts-métrages de 3 à 5 minutes.
Ces films ont été tournés autour de 2 thèmes : le premier consistait à promouvoir l’image du Burundi après ses 50 ans d’indépendance. Le second était axé sur l’indépendance au sens large du terme (personnelle, professionnelle,…).
Ces films ont été projetés ce lundi 18 juin, à l’Institut Français de Bujumbura (IFB) où la salle était pleine. Après, beaucoup d’autres jeunes se sont fait inscrire pour réaliser leurs propres films. « Tout ce travail est fait par des Burundais. Nous ne faisons que superviser », souligne Christophe Redmond.
Selon Rudy Kimvuidi, directeur du Kino-Bu, (Kino burundais), ce projet a réussit grâce aux contributions des différentes maisons de productions qui ont prêté leur matériel (caméras, micros, perches,…) et rendu disponible une partie de leur personnel (cameraman, monteurs,…).
« Notre objectif est de donner la chance à tous ceux qui rêvent de réaliser ou de jouer un film sans en avoir les moyens », déclare-t-il. Ce projet est également un cadre d’échange entre réalisateurs et acteurs. Il les aide à mieux se connaître et à préparer des projets.
Le directeur du Kino-Bu indique que 18 autres films étaient en train d’être tournés et seront projetés le 21 juin, à l’IFB à partir de 19h 45 minutes.