Le championnat inter-scolaire de judo 2012 s’est tenu au nouveau dojo de la fédération. Une occasion qui aura permis de détecter de jeunes talents.
<doc5616|left>176 élèves ont participé à cette deuxième édition. Accompagnés de leurs parents et amis, ils sont déterminés à décrocher des médailles et d’autres prix, notamment des cartons de livres mis en jeu.
Avant de passer à la phase finale, des éliminatoires ont départagé les élèves venus des écoles de Gitega, Cibitoke ainsi que Bujumbura. A la surprise générale, le meilleur compétiteur vient de la province Cibitoke. Il s’est imposé face aux jeunes judokas de la capitale, pourtant encadrés régulièrement au sein des clubs de la place.
Selon Valéry Manirakiza, président de la Fédération Burundaise de Judo (FBJ), certains établissements scolaires d’autres provinces étaient invités, mais les moyens ne leur ont pas permis de faire le déplacement. Pour ce faire, les responsables de la FBJ envisagent d’appuyer les écoles partenaires. « Afin de donner la chance à plusieurs élèves qui manifestent de l’engouement à la pratique de notre art martial, nous comptons mobiliser plus de fonds pour leur participation aux futurs championnats », confie M. Manirakiza.
Des valeurs morales à vulgariser
« L’amitié, le courage, la sincérité, l’honneur, la modestie, le respect, la maîtrise de soi et la politesse sont des valeurs que nous inculquons aux pratiquants », cite Paterne Karabagega, directeur technique de la FBJ. Selon lui, le judo complète l’éducation que les parents donnent à leurs enfants.
Même son de cloche pour le directeur du lycée technique St André : « Ensemble (la fédération, les parents et les encadreurs sportifs), nous transmettons des règles qui régissent le comportement, le langage à adopter dans une société ».
De l’avis d’Odette Ntahomvukiye, élève au lycée technique Don de Dieu, le fait et la manière d’observer ces valeurs permettent d’épanouir chaque pratiquant, qu’il soit jeune ou pas. Après sa participation aux derniers Jeux Olympiques de Londres, cette jeune judokate de la catégorie des moins de 78 kg reconnaît que ces valeurs lui ont permis de forger sa personnalité : « Mes parents peuvent témoigner de mon sens des responsabilités et je vis en parfaite harmonie avec mon entourage. »