Plus d’engouement à l’Université du Burundi, vivier de futurs cadres. Peu de candidats se sont fait inscrire alors qu’un communiqué appelant les lauréats de l’examen d’Etat éditions 2022 et 2023 a été largement diffusé. Le ministère l’Education nationale et de la recherche scientifique vient de revoir à la baisse les notes minimas exigées. Le même scénario a été vécu, il y a deux ans. Une opinion se demande si ce désintéressement, cette désaffection des auditoires de la seule université publique réputée comme grenier du savoir sont réellement dus aux résultats de l’examen d’Etat. Les mobiles sont à chercher ailleurs.
Les homes universitaires ont été supprimés, les étudiants se prennent totalement en charge pour tous les besoins. Avec un prêt-bourse mensuel de 60 mille francs (moins de 15 dollars), ils doivent payer eux-mêmes le loyer, la restauration dans les quartiers, les soins de santé, l’habillement, l’eau et l’électricité, le papier et le stylo. Pire, même cette modique somme n’est pas régulièrement perçue, ils peuvent passer plus de deux mois sans toucher leur bourse. Ils se plaignent, se lamentent. « Nombreux sont des étudiants qu’on retrouve agonisants à cause de la faim, qui s’évanouissent ou qui tombent malades parce qu’ils n’ont personne à qui se confier », témoigne un étudiant qui assure que compter sur la bourse pour sa survie est une mort lente mais sûre.
« La vie de ces étudiants est assez représentative de ce que l’ensemble de la société vit ». Cette réponse d’un politique est une échappatoire, un faux-fuyant, une dérobade. Il ne suffit pas d’en parler, il faut proposer des voies de sortie, des solutions concrètes.
Avant d’opter pour un cursus, les étudiants et leurs parents demandent les filières qui garantissent relativement un emploi. Des observateurs dénoncent une formation généraliste, moins innovante, peu soucieuse du marché du travail. A défaut des avantages sociaux qu’elle accordait dans le passé, l’Université du Burundi devrait proposer un large choix de filières intéressantes. Selon un pédagogue, l’université publique est tenue à développer de plus en plus des partenariats permettant à ses étudiants de faire des stages dans des entreprises, de manière à s’ouvrir sur de nouveaux horizons et profiter des formations avancées de leur réseau de partenaires. Pour un syndicaliste, l’université doit être gérée de manière consensuelle : « Il y a des enseignants, il y a des étudiants, il y a des parents. Ce n’est pas au ministère d’imposer directement une loi. Elle devrait venir de la base. » Les objectifs du plan stratégique 2013-2018 étaient l’excellence et le professionnalisme, la compétitivité, la créativité et l’innovation, la probité, l’intégrité morale et intellectuelle, la transparence et l’ouverture. Leur mise en œuvre serait une des réponses aux défis qui hantent l’institution académique. En un mot comme en mille, la situation est difficile à l’Université du Burundi. Rumuri, « le flambeau » du Burundi, est en train de s’éteindre. Mais ce n’est pas une fatalité.
Les filières devraient ouvertes pour une période bien donnée. comment par exemple , toutes les années, on va enseigner la géogrphie ou l’histoire ? comment l’IPA et l’ENS mettent chaque année plusieurs diplômés en pédagogie alors des milliers , sont au chômage?
Bcp d’argent dépensés pour des filières qui n’ont pas de débouchés.
Les laboratoires sont inexistants.
Etudiants mal nourris, mal logés, mal outillés en moyens scientifiques et technologiques, mal soignés, mal dans leurs peaux et leurs têtes, mal préparés à assimiler des nouvelles connaissances… bref, mal partout. Quand on parle du Burundi émergent en 2040 et Burundi développé en 2060 (excusez-moi si je mélange les termes et les époques), on pense naturellement à y arriver grâce à une jeunesse dynamique, bien formée et très motivée qui d’ici peu prendra les rênes du pays. Il est pratiquement impossible d’atteindre cet objectif avec une jeunesse clochardisée. Il n’y aura pas de miracles, si on néglige la jeunesse.
il ya une personne qui me disait un jour qu’une universite sans recteur a existE quelque part en afrique mais qu’il n’a jamais vu une universite sans etudiants. C’est regrettable que le grenier du savoir n’attire plus mais il faut avouer que notre chere universite n’a plus beaucoup de choses A offrir pour le moment. La noblesse des enseignants est en voie de disparition avec la qualite des enseignemets. Le volet social est agonissant. Aujourd’hui, notre chere universite est tres politisee jusqu’a la moelle epiniere de telle enseigne qu’un etudiant peut declarer haut et fort que le pays est pauvre pour supporter la petite bourse qui a toujours soutenu le moral des honorablles P..
Qu’a cela ne tienne, le grenier du savoir a toujour survecu aux multiples tempetes. Osons esperer qu’elle s’adaptera plutot que disparaitre.
Même pour les enseignants , ce n’est plus intéressant d’enseigner dans les institutions publiques. c’est moins payant surtout pour les Assistants et maîtres Assistants. Ces derniers jours, on remarque même beaucoup d’enseignants qui partent pour l’étranger.
Notons aussi qu’il est très difficile pour les assistants de bénéficier d’une bourse si vous ne correspondez pas à des critères politiques de ceux qui les attribuent.
De notre temps, était recruté Assistant, le meilleur de la promotion ayant reçu une distinction.
Une honte avait fait, il y a quelques années, le tour des réseaux sociaux: Un Assistant avait été recruté juste parce qu’elle venait de la province Cibitoke.
Elle avait terminé avec une note de 60% lorsqu’il y avait un candidat ayant reçu 85%.
Un des exemples qui montrent où est tombé l’Université.
Et pourtant les zairois(Prix Nobel de la Paix: Mukwenge), camerounais, Rwandais etc… venaient étudier à l’Université , il n’y a pas longtemps
il est insupportable de lire ce que devient l université du Burundi
L avenir de nos enfants, du Burundi est plus que compromis
Le scandale vous le connaissez tous
A l université du Burundi une seule chose compte…la carte du parti
D une université prestigieuse…il ne reste presque plus rien
La direction est inféodée
la classe politique est dépassée vu le peu de vrais intellectuels qui la fréquentente
les étudiants n’existent que s ils sont membres du parti
La vrai classe universitaire est a l’ étranger
Bientôt il y aura plus d équivalence.
Le pays se meurt
Mais qui va Arrêter ça ??