<doc6682|right>"Le Gouvernement ne peut pas se permettre de créer de nouvelles disparités salariales alors qu’il s’attelle difficilement à harmoniser les salaires." Voilà en substance la position du gouvernement telle que posée ce 15 janvier par la ministre de la Fonction publique, Annonciata Sendazirasa, face aux revendications toujours en cours du Syndicat national du personnel paramédical et des aide-soignants – Synapa.
La rencontre avec les syndicalistes s’est passée alors que [l’échéance de trois semaines qu’ils ont posée touche à sa fin->http://iwacu-burundi.org/spip.php?article4472], après [une grève de plus de trois semaines->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article4309].
Par ailleurs, note la ministre, les revendications du Synapa se font sur base d’un accord portant sur la revalorisation pécuniaire du statut des personnels de la santé et des personnels non soignants du secteur public, signé le 7 avril 2009 : "Or l’article 3 du texte stipule qu’en attendant l’élaboration, l’adoption et la mise en œuvre d’une nouvelle politique nationale des salaires en vue du traitement des disparités, des dysfonctionnements et des incohérences qui la marquent aujourd’hui, le salaire de base sera gardé dans son état actuel", rappelle Mme Sindazirasa.
Avant de faire appel au bon sens des syndicalistes de la Synapa qui "devraient tenir en compte le fait que le personnel du secteur de la santé a été privilégié car il est le mieux traité en comparaison à ce que vivent les autres fonctionnaires…"