Le ministère des droits de l’Homme a besoin de plus de 347 millions de dollars pour la réintégration socioéconomique des personnes sinistrées.
«La solution durable pour les sinistrés est de les aider à la réintégration socioéconomique afin qu’ils ne sollicitent plus d’assistance », a indiqué Révérien Simbarakiye, directeur général de réintégration des personnes sinistrées au ministère des droits de l’Homme.
C’était ce mercredi 13 février lors d’un atelier de présentation de la stratégie nationale révisée de réintégration socioéconomique des personnes sinistrées.
M. Simbarakiye parle de la nécessité de réhabilitation des personnes victimes des crises qu’a connues le Burundi. «Suite à la guerre, certains sont devenus des refugiés, des déplacés, des démobilisés, des orphelins et des veuves. Ils ont perdu leurs droits et biens», a-t-il souligné.
D’après lui, la mise en œuvre de cette politique permettra aux sinistrés de guerre d’accéder à un habitant décent, à la sécurité alimentaire à travers des activités génératrices de revenus. Ils en tireront aussi de l’accès aux soins de santé et à l’eau potable.
En plus, il a parlé de la nécessité de prendre soin des personnes âgées : «Les personnes âgées ont beaucoup servi le pays. Le gouvernement se voit obligé de les assister car ce que le Burundi est aujourd’hui est le résultat de leur travail», a-t-il martelé.
Révérien Simbarakiye appelle l’administration locale à s’impliquer activement pour la mise en application de cette stratégie. «Sans leur apport, ce serait un échec ».
Cet atelier a vu la participation des gouverneurs de provinces, des administrateurs communaux et les représentants des églises.