Après avoir constaté que la société Global Smart Technologies Burundi a surévalué ses équipements et son logiciel pour le contrôle technique à l’Office du transport en commun du Burundi (Otraco), le Conseil des ministres de ce mercredi, 5 juillet, a adopté un nouveau projet d’Ordonnance de modernisation des services de contrôle technique à l’Office du transport en commun du Burundi (Otraco).
78,7% est la part de l’État et 21,3% pour la société Global Smart Technologies Burundi. Ce sont les nouvelles répartitions des revenus pour le projet de modernisation des services de contrôle technique automobile et d’octroi des permis de transport sur un contrat de 3 ans 1 mois.
Le gouvernement a établi de nouvelles clauses du contrat après avoir résilié le premier qui autorisait la GST Burundi de gagner de 75% et 47% sur chaque service rendu et le gouvernement via l’Otraco touchait entre 35% et 15% de 2019 jusqu’en 2021.
Le gouvernement a gelé le compte bancaire de cette société sur un contrat qui devrait durer 10 ans. Il dit avoir constaté que la GST Burundi avait surévalué la valeur de ses équipements et son logiciel.
Selon le communiqué de presse sorti à l’issue du Conseil des ministres dernier, les ministères du Transport et des Finances ont par la suite procédé à une évaluation des apports de chaque partie dans le projet, de déterminer proportionnellement la part de chacun et d’élaborer un nouveau contrat qui respecte le principe gagnant-gagnant.
Les membres du gouvernement ont suggéré sur base d’une expertise de ces ministères, de faire le dégel du compte de GST Burundi, à caractère rétroactif à partir du gel du compte, le 29 juin 2021 ; s’assurer que les engagements de GST Burundi ont été respectées surtout les formations du personnel de l’Otraco, s’ils peuvent exploiter le logiciel après l’expiration du contrat et bien définir les limites des droits de propriété de la société; vérifier les montants encaissés par la société s’ils n’ont pas été exportés en devises et prendre les mesures conséquentes. La Banque centrale est appelée à faire le contrôle.
« La décentralisation des services de contrôle technique doit être une réalité notamment à Gitega et l’Otraco doit ainsi produire localement le carnet de contrôle technique », ont-ils insisté.
L’État avait été privatisé, ses intérêts étaient devenus propriétés des prédateurs qui s’accaparent la chose publique, il n’est jamais tard pour redresser les choses. C’est un bon pas à encourager et à appliquer partout ailleurs, les secteurs en pareil situation sont nombreux.