9 ans après, le prix des feuilles vertes de thé par kilo est passé de 250 à 280 BIF. Une annonce faite récemment par le ministre en charge de l’Agriculture, Déo-Guide Rurema. Cette hausse du prix donne espoir aux théiculteurs qui commençaient à se désintéresser à cette culture.
Pour F.G, théiculteur de Mukike, dans la province de Bujumbura, c’est encourageant. « Pendant la saison des pluies, nous pouvons vendre deux fois par semaine. Quand la récolte a été bonne, nous vendons même 100 kg. Nous ne gagnons pas beaucoup par rapport aux efforts fournis mais nous gardons espoir », indique-t-il.
Laurent Gahungu, théiculteur de la commune de Gisozi, province de Mwaro, fait savoir que le thé n’est plus rentable par rapport à l’entretien des théiers.
« Le gouvernement devrait le considérer comme tant d’autres cultures. » Pour lui, il aurait déjà abandonné cette culture, il craint que les autorités le sanctionnent.
L’Office du thé du Burundi pense récupérer les plantations abandonnées pour les mettre aux mains des coopératives. Ces dernières partageront les dividendes avec les propriétaires des terres.
Le ministre en charge de l’Agriculture, Déo-Guide Rurema, promet d’autres avantages aux théiculteurs, sans les préciser, si la situation venait à s’améliorer.
Si les théiculteurs individuels ne gagnent pas. Remetre les plantations aux coopératives apportera quelle plus value?
100 kg de feuilles de thé pour 2 800 bif/ semaine
C est juste 2 kg de haricot😭😡