Il affirme d’abord que son mouvement est différent de celui de Kabirigi (auteur des attaques à l’Est du Burundi, en août 2011) et qu’il ne roule ni pour Alexis Sinduhije, ni pour le gouvernement. Ensuite, il promet une guerre totale dans un proche avenir.
Aloys Nzabampema annonce que son organisation combat au nom du Front National de Libération parce que, explique-t-il, la majorité de ceux qui étaient ou qui sont toujours malmenés, sont des membres de ce parti. « Il faut de la patience et beaucoup de choses vont se passer dans un proche avenir », fait-il savoir.
Il tient ces propos après que l[a société civile et l’ADC-Ikibiri aient décrié les objectifs de son mouvement->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article3596] et après qu'[Aimé Magera, porte-parole des FNL d’Agathon Rwasa, ait affirmé que le parti ne possède pas de branche armée->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article3587].
Aloys Nzabampema précise que c’est encore trop tôt pour détailler les objectis de son mouvement. Il réfute les allégations selon lesquelles il collabore avec Alexis Sinduhije, président du MSD, ou avec le gouvernement. « Ce ne sont que des mensonges. Nous assumons nos actes et le combat n’est pas mené au nom d’une tierce personne. Pourquoi les gens veulent devenir nos porte-paroles à notre insu ?», s’interroge-t-il.
Il conseille aux uns et aux autres de se contenter, pour le moment, de ce qu’il a déclaré dans le récent communiqué du 2 septembre 2012. Son organisation n’envisage en aucune manière, poursuit-il, de collaborer avec le gouvernement et rien ne le prouve. « Le but de notre combat c’est d’arrêter le bain de sang dont les victimes sont de pauvres citoyens. Les auteurs de ces crimes sont les forces de l’ordre et nous allons les combattre », martèle-t-il.