Le premier vice-président de la République a présenté ce mercredi 4 octobre devant le parlement les réalisations semestrielles des huit ministères sous sa tutelle. Satisfecit pour Gaston Sindimwo.
«Les activités programmées par les ministères sous ma responsabilité ont été réalisées», a-t-il affirmé au Palais des congrès de Kigobe. Le ministère de l’Intérieur a encadré la population autour des thématiques de paix et de sécurité.
Des messages y relatifs ont été élaborés et vulgarisés. Dans le cadre du renforcement de la gouvernance politique et administrative, le premier vice-président a fait savoir que 400 cadres et agents provinciaux et communaux ont été formés sur les manuels de procédures.
Sur l’actif du ministère de la Sécurité publique, M. Sindimwo évoque «la lutte contre la criminalité et le terrorisme.» A cette fin, 36 postes de police ont été équipés en matériel. La lutte contre la prolifération des armes et la destruction de ces dernières ont été effectuées.
Selon le rapport, le ministère des Relations extérieures a signé 11 projets d’accords de coopération dans les domaines des sciences et des technologies entre le Burundi et d’autres pays partenaires dont la Turquie et la Russie.
Dans le même registre de la coopération, 134 bourses pour l’enseignement supérieur et 334 stages de formation ont été octroyées. Mais le premier vice-président déplore que certains Burundais envoyés pour les études ne soient plus revenus. «Environ 50 militaires sont restés à l’étranger». Et de préciser que le Burundi a décidé de ne plus envoyer les étudiants boursiers dans certains pays d’Europe, la Belgique notamment et aux Etats-Unis.
Le ministère de la Justice a, quant à lui, poursuivi l’élaboration des projets de loi pour améliorer le cadre légal. La réduction de la population carcérale, a-t-il indiqué, a été aussi l’une de ses préoccupations pour améliorer les conditions de détention.
Le premier vice-président a fait savoir que ce ministère a largement contribué à la lutte contre la corruption. 120 arrêts ont été rendus et 339.882.984 Fbu ont été recouvrés et versés au trésor public.
Le ministère de la Bonne Gouvernance s’est occupé de l’audit des services publics. « Une enquête multisectorielle sur les entreprises créées a été effectuée pour promouvoir les investissements».
Le rapport montre aussi des réalisations importantes au niveau des ministères de la Défense, de la Fonction publique et de la Communauté Est Africaine. L’évaluation classe le ministère de la Sécurité au premier plan avec 87,35% et celui de la Communauté Est Africaine au dernier rang avec 65,88%.
Des défis ne manquent pas
Malgré les réalisations « satisfaisantes observées dans tous les ministères », ces derniers font face à différentes contraintes. Le premier vice-président de la République a indiqué que le ministère de l’Intérieur connaît une insuffisance du personnel dans les directions du rapatriement et de la formation patriotique. Celui de la Sécurité publique fait face à la porosité des frontières et à la lenteur dans l’octroi des marchés publics.
Selon M. Sindimwo, les ministères sous sa tutelle ont un défi commun. Il s’agit de l’insuffisance de moyens financiers. A la base, le gel de l’assistance technique et financière par certains partenaires.
La responsabilité de l’Uprona – dirigé par des gastérocéphales – est infiniment engagée dans la descente aux enfers du pays.
L’on raconte qu’il y a longtemps un certain président burundais est allé vérifier des rapports qu’on lui transmettait. Le rapport en question parlait de millions d’arbres plantés dans une certaine commune. Décision fut prise d’aller voir ces merveilles. C’est comme cela que l’administrateur de cette commune se trouva nez à nez avec le président et une impressionnante délégation. Montrez-nous ces boisements, demanda le président. Excellence, dit l’administrateur, les boisements sont trop loin, et il n’y a pas de route. Ça ne fait rien, dit le président, nous allons marcher. L’administrateur était pris au piège, car ces boisements n’existaient tout simplement pas. La mort dans l’âme, il marcha devant la délégation en direction de je ne sais où. Malin qu’il était, il expliqua qu’il devait se hâter pour avertir la population. Il courut de toutes ses jambes et disparut dans la nature. Ngo n’ubu araciruka..
Cher Congo. Devant la trahison vénale de l’UPRONA (dirigeants cela s’entend) nous sommes en pleine illustration de la belle illustration de nos artistes et poètes « Lion’s Story » : Intwaro si akazi, ni ibanga. Le pouvoir ce n’est pas un boulot mais une responsabilité, une mission de service. Regardez-les sur le tapis rouge et passant les troupes en revue. Ils croient que c’est la réalisation tout leur être. Regardez leurs immeubles s’élever au ciel avec les revenus qu’ils génèrent par mois jusqu’à des dizaines de millions FBu. Le petit peuple honni peut disparaître, massacré, mutilé, torturé, castré, violé, embastillé et exilé, ce n’est pas leur problème aux dirigeants UPRONA. La seule chose qui compte ce sont les ridicules honneurs et les comptes en banque qui gonflent. Par ailleurs le petit peuple honni est une autre classe, la classe des damnés qui n’intéressent personne.
La lecture de ce rapport soulève toute une série de questions relatives à l’organisation et au fonctionnement de notre gouvernement et de notre parlement. J’en pose tout de go cinq:
a. La première question est la suivante: Existe-t-il une véritable planification stratégique dans notre pays? Si oui, où peut-on la consulter?
b. La deuxième question est celle-ci: Existe-t-il une loi qui précise le contenu d’un rapport ministériel ou du vice-président et la fréquence de sa soumission au parlement?
c. La troisième question est de savoir ce que fait le parlement de ces rapports une fois en leur possession. Quel est le mécanisme de vérification indépendante du contenu de ces rapports et surtout de l’atteinte des objectifs du plan stratégique? Et que fait le parlement à la réception d’un tel contre-rapport?
d. La quatrième question est de savoir qui doit apprécier la performance d’un ministère ou du vice-président toujours par rapport au plan stratégique. Le ministère ou le vice-président? Une commission parlementaire ou le parlement?
e. Quelles sont les meilleures pratiques dans les pays avancés dont nos institutions pourraient s’inspirer pour améliorer ce qui se fait actuellement? Où pourrions-nous trouver des fonds pour engager un consultant chargé de faire ce travail?
Bonne fin de semaine à tous.
« Mais le premier vice-président déplore que certains Burundais envoyés pour les études ne soient plus revenus. «Environ 50 militaires sont restés à l’étranger». Et de préciser que le Burundi a décidé de ne plus envoyer les étudiants boursiers dans certains pays d’Europe, la Belgique notamment et aux Etats-Unis »
Il s’agit d’une fausse solution à un vrai problème.
Comment voulez-vous que des intellectuels reviennent dans un pays qui les sous-emploie ou les sous-paye ou au pire, qui les persécute? S’ils avaient leur place au soleil, ce ne serait pas S. G. qui occuperait le poste de VP.
Créons de bonnes conditions pour les caser, ils rentreront sans condition.
« Celui de la Sécurité publique fait face à la porosité des frontières et à la lenteur dans l’octroi des marchés publics. »
la lenteur,certain voudraient aller encore plus vite
interessant
[Il s’agit de l’insuffisance de moyens financiers.], … Tous les pays et toutes les institutions du monde y compris l’ONU ne cessent de déplorer l »Insuffisance de moyens financiers ou encore les moyens limités » mais quand il s’agit du Burundi, cela fait débat.
Tout le monde déplore toujours le manque de moyens et partout, contrairement à ce que vous insinuez, cela fait débat – à fortiori dans le pays le plus pauvre de la planète et parmi les plus corrompus, à fortiori concernant un Etat où une partie de la population meurt de faim, un pays qui connaît un taux de croissance négatif, une inflation galopante, une impossibilité de travailler pour les entreprises privées, un Etat qui ne semble géré qu’au profit d’intérêts particuliers d’une petite caste et donc qui ne connaît aucun plan stratégique, aucun plan de développement humain, économique, aucune plannification démographique, aucun plan social et j’en passe… Finalement, Fofo, en quoi êtes vous étonnée que l’état des finances du Burundi fasse débat, il s’agit tout de même, à moyen terme de la survie d’une dizaine de millions de vies comme les nôtres!
Moi qui croyait qu’on etait souverain,ah bon!!!
Le pays est obnubilé par le triomphe militaire, policier, milicien et désormais diplomatique des DD en oubliant que tout cela n’aurait été possible sans l’apport de la trahison fatale de l’UPRONA depuis 2005. En effet, l’UPRONA est entré au gouvernement pour faire appliquer les accords d’Arusha notamment protéger la minorité honnie contre le génocide et asseoir l’Etat de droit. Les richesses et les ridicules honneurs du pouvoir ont vite fait d’acheter la conscience des dirigeants UPRONA au point qu’ils ont livré la jeunesse tutsie poings et mains liés. Comme dit le mouton en train d’être dépecé «simbabajwe n’uwiriko arambaga, bambajwe n’uwumfashe amaguru » (Ce n’est pas celui qui me dépèce qui me fait de la peine, mais celui qui me retient les pattes). Je n’en veux nullement pas aux DD qui appliquent leur politique (exactement comme nos alliés Interahamwe appliquaient la leur au Rwanda) mais à l’UPRONA qui était au gouvernement pour leur en empêcher mais qui au contraire leur a donné carte blanche et les moyens pour massacrer, mutiler, torturer, castrer, violer, embastiller et exiler des milliers de Burundais, pour leur opinion d’abord et pour leur mauvaise ethnie ensuite.
@ Habonimana,
Je suis d accord avec vous .Mais qui sont Uprona ? Ou tout au moins les chefs.
Faux, Mr Sindimwo. Le ministere de la securite publique obtient plutot 97.35%. Apparemment il y’a eu erreur de frappe par le journaliste de Iwacu.
Mon porte-parle General Gacece est ordonne de faire le suivi du processus de correction de l’erreur.
Vous réalisez 87% des objectifs pour le ministère le plus brillant.
Le ministère le plus cancte rèalise plus de 65%
Plus bas, des jérémiades: défi commun: Insuffisance de moyens car les aides sont gélées.
Si les aides n’étaient pas gélées, vous auriez des réalisations de 200%???