Actualité oblige, les invités à l’émission passée de club de la presse ont eu à débattre de la participation et des chances des représentants africains à l’édition 2014 de la Coupe du monde qui se déroule depuis une bonne semaine.
Pour Gabbie Rugaga, journaliste à la radiotélévision nationale du Burundi (RTNB), les chances sont minimes vu que les équipes africaines ont généralement hérité de groupes difficiles. Les Lions indomptables du Cameroun qui sont avec le Brésil, le pays hôte de l’évènement sportif mondial. « Les Lions indomptables ont, en outre, d’autres problèmes internes de primes de matches et de climat de méfiance entre les joueurs », a-t-il enchaîné. Mais de manière globale, il y a aussi la question de moyens et d’harmonisation du jeu entre des joueurs qui évoluent dans plusieurs championnats locaux et étrangers.
De l’avis de Teddy Mazina, journaliste et photographe indépendant, « le problème du football africain est structurel. Cela se ressent aussi dans plusieurs autres domaines de la vie du continent. Dans le cas du Burundi, l’intervenant s’est souvenu que nos jeunes, évoluant dans le championnat local, ont quand même été jusqu’en finale du CHAN 2014, en Afrique du Sud. « Ce ne sont pas les moyens qui font le football, mais l’amour de la patrie, la défense des couleurs nationales », explique-t-il. L’autre constat, selon lui, est que le Burundi est l’un des pays de la sous-région qui alimente le plus les championnats de ses voisins. Quant au pronostic, M.Mazina a dit que, selon l’histoire, lorsque le continent américain organise la Coupe du monde, le trophée reste là-bas.
Le porte-parole du Sénat, Jérôme Nzokirantevye, quant à lui, a rappelé qu’il y a quelques années, le Cameroun a franchi les quarts de finale d’une Coupe du Monde. A l’époque, « il y avait de l’harmonie au sein de l’équipe du Cameroun ». Cette année, a-t-il déploré, les primes ont encore une fois fait parler d’elles au Brésil. Au niveau des fédérations, la priorité n’est pas donnée à l’image du pays. « Il faut que les Africains se mobilisent pour que les équipes nationales soient soutenues par tout le monde », a-t-il conclu.
Il faut reconnaître que l’ensemble des joueurs et équipes africains ont encore une technique de jeu et endurance physique en-dessous de la moyenne de ceux d’Europe et du Continent américain mais faut-il souligner qu’ils évoluent tout de même bien! Pour ce qui est de la destination continentale de la coupe du monde du foot de cette année, c’est encore trop tôt de se prononcer là-dessus bien que mon petit doigt me dit qu’il y a de fortes chances qu’elle retourne sur le Continent européen, et que la 3è place soit ÉVENTUELLEMENT assurée à une équipe ressortissante du Continent américain, sinon les trois premières places reviendraient en toute évidence aux européens! Ce ne sont que des pronostics, le concret est à venir!…