Le ministre des Travaux publics reconnaît le manque de moyens pour la réfection des routes : « Aujourd’hui, le fonds national routier ne peut pas financer la réhabilitation d’une route. Nous avons beaucoup des travaux d’urgence qui nécessitent des financements », a déclaré Jean Bosco Ntunzwenimana.
C’était ce vendredi 3 mai, lors de la présentation des réalisations de son ministère du 1er trimestre, 2018-2019.
Il assure que le gouvernement a fait de son mieux avec des moyens disponibles faute de quoi la situation serait dramatique qu’on ne le pense. «Nous élaborons des plans d’action selon les moyens disponibles et les urgences non seulement pour Bujumbura mais, aussi pour l’intérieur du pays». Il fait savoir que son ministère est en contact avec différents partenaires pour appuyer ce fonds.
Il appelle les administrateurs communaux à s’impliquer par le bouchage des nids de poule qui s’observent dans des voies routières en attendant la réhabilitation proprement dite. « Les communes peuvent s’organiser pour exécuter ces travaux. Ainsi, l’Etat n’interviendra que sur celles de grande envergure qui dépassent les communes», a-t-il insisté. Et de suggérer que l’entretien des routes ait une place prépondérante pour l’évaluation des communes dans des contrats de performance.
Signalons que le Boulevard Mutaga III passant par Kinanira au sud de la ville de Bujumbura est impraticable à cause de l’élargissement d’un ravin prenant source à la rivière Kanyosha. Au nord, la RN 9 est en piteux état. Le ministre en charge des travaux publics a annoncé que l’étude de réhabilitation de cette dernière touche à sa fin.