Samedi 27 septembre, le Forum pour la Conscience et le Développement (Focode) a assisté les sinistres des inondations du 9 février dernier au nord de Bujumbura.
2.362 kg de riz, 1994 kg de farine de maïs et du matériel scolaire ont été distribués par le Focode aux personnes âgées, aux veufs, aux handicaps physiques et aux orphelins sur le banc de l’école. Le kit par individu comprend 6kg de riz, 5kg de farine et 5kg de haricots. 202 élèves et écoliers ont reçu du matériel scolaire : 15 cahiers de 100 feuilles et cinq stylos par élève et 10 cahiers de 60 feuilles et trois stylos par écolier. Et le Focode s’engage à payer le minerval pour 50 élèves du secondaire à hauteur de 10.000 Fbu par individu.
D’après Dénis Ndayishemeza, vice-président du Focode, cette aide résulte des cotisations des membres du Burundi et de l’étranger. Environ dix millions de Fbu ont été collectés. Il rappelle, par ailleurs, que ce n’est pas pour la 1ère fois que Focode fait cette action. Sa première assistance est passée par Caritas-Burundi.
M. Ndayishemeza demande à l’Etat de prendre toutes les mesures de prévention de catastrophe. Un message relayé par Damien Baseka, administrateur communal de Kamenge. Satisfait de cette assistance, il invite la population à la protection de l’environnement.
Pour lui, si les montagnes surplombant la ville de Bujumbura étaient bien protégées, les dégâts auraient été minimes. M. Baseka juge qu’il est urgent de penser aux grands programmes de canalisation des rivières traversant la ville de Bujumbura, dont la rivière Gasenyi. Idem pour les bénéficiaires. Francine Maronko, de Kamenge, veuve, 43 ans et mère de quatre enfants, indique que les riverains de la rivière Gasenyi ont toujours peur. Car, déplore-t-elle, après les inondations, rien n’a été fait pour prévenir d’autres catastrophes. Quand la pluie tombe, confie-t-elle, on est obligé de fuir nos ménages pour ne pas revivre les mêmes scènes apocalyptiques. « L’Etat doit jouer pleinement son rôle de protecteur de la population et de ses biens », martèle-t-elle, tout en remerciant Focode pour son geste.
Pour rappel, dans la nuit 9 au 10 février dernier, des pluies torrentielles se sont abattues sur le nord de Bujumbura. Les communes Kamenge, Kinama, Buterere et Mutimbuzi ont été durement touchées : le bilan de cette catastrophe s’élève à plus de 100 morts, plusieurs maisons détruites, des routes endommagées, etc.
Moi je croyais que l’argent provenait plutôt des poches des leaders du FOCODE qui, forcement, n’en manquente pas.