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Le FIDA, veut réduire le chômage des jeunes

05/05/2013 Commentaires fermés sur Le FIDA, veut réduire le chômage des jeunes

Le gouvernement en partenariat avec le Fonds International de Développement Agricole a officiellement lancé, ce 30 avril, la composante « Emploi pour jeunes ruraux » du Prodefi (Programme de Développement des Filières).

<doc8005|left>Un espoir pour les jeunes chômeurs des communes pilotes de Gashikanwa et Ngozi, celles de Bubanza et Gihanga. Elles ont été choisies par le FIDA qui va financer un programme de 6,5 millions $ pour promouvoir « des activités sous la forme de la composante ‘Emplois pour jeunes’ du Prodefi », a expliqué M. Haidara représentant directeur pays du FIDA. Ce projet va toucher directement 20 mille jeunes sur une population estimée à 85 mille jeunes dans la totalité de la zone pilote.

Cette initiative dite « Emploi pour jeunes ruraux » a pour origine une discussion entre le président Pierre Nkurunziza et Kanayo F. Nwanze, le président du FIDA, lors de sa visite en mars 2012 au Burundi.

Créer et développer des activités génératrices des revenus

Des jeunes en difficulté de financements, mais économiquement actifs seront particulièrement ciblés et l’âge maximal, en début de projet, est de 30 ans pour que les jeunes bénéficiaires soient toujours dans la frange jeune tout au long du programme.
Selon les prévisions du FIDA, la composante durera quatre ans à partir de 2013 et vise la frange âgée de 16 à 30 ans, à savoir les jeunes diplômés, les scolarisés et les non scolarisés, mais qui veulent s’insérer dans des activités agricoles et non agricoles.
Ces activités concerneront non seulement le développement des filières agricoles, mais aussi d’autres activités rurales non agricoles comme les filières de production pastorales et sylvicoles nécessitant peu d’espace.
Grâce à ce programme, ces jeunes pourront créer et développer des activités génératrices des revenus, des micros entreprises et des très petites entreprises, en amont et en aval des filières agricoles promues par le PRODEFI.

Tous ceux qui ont pris la parole, du Hamed Haidara au 2ème Vice-président Gervais Rufyikiri en passant par Odette Kayitesi, ministre de l’Agriculture et Elevage, sont unanimes : le Burundi a un taux de chômage très élevé qui affecte surtout les jeunes. Le taux de pauvreté est estimé à 65% et l’insécurité alimentaire touche près de 75% de la population. Odette Kayitesi a indiqué que les communes de Bubanza ont été choisies à cause d’une forte présence des rapatriés et des démobilisés alors que les communes de Ngozi ont été choisies pour leur forte démographie.
Au snack bar la Détente, la joie était grande du côté des représentants de ces jeunes : « Enfin un projet pour nous sortir de la pauvreté » se sont exclamés plusieurs d’entre eux.

Les cérémonies se sont clôturées dans une ambiance bonne enfant grâce aux sketches présentés par des jeunes sur des thèmes de la problématique du chômage.

<quote>Une voie pour accéder au financement : La composante « Emploi pour jeunes ruraux » vise la promotion d’emplois décents et durables pour 20.000 jeunes ruraux des provinces de Bubanza et Ngozi parmi lesquels :
– 10 mille jeunes issus des familles vulnérables sans terre ou avec accès limité à la terre. Il s’agira de les familiariser à l’économie de marché à travers une chaîne de solidarité élevage à cycle court (porcin, caprin, l’apiculture et l’aviculture), orienté vers le marché
– 8 mille jeunes exerçant ou non de petits métiers mais ne pouvant pas accéder aux financements. Ils accèderont au financement de leurs activités autonomes à travers des groupes de caution solidaire
– à côté de ces 18 mille jeunes, qui grâce au marché accèderont à des revenus décents et auront le chemin vers l’entrepreneuriat rural, l’initiative emploi jeunes ruraux va toucher 2000 jeunes à travers des entreprises : collectives pour 1750 jeunes issus des coopératives ou d’entreprises collectives existantes ou à créer ; individuelles pour 250 jeunes diplômés qui décident de s’engager dans les affaires en milieu rural.
Le budget de cette composante est estimé à 7,5 millions de dollars. Un autre projet similaire d’un montant de 100 millions de dollars est encours d’études par le FIDA et bénéficiera aux régions d’Imbo et Moso.</quote>

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