«La 10ème édition du Festival international du cinéma et de l’audio-visuel du Burundi (Festicab) aura lieu du 4 au 11 mai. Au total, 69 films seront projetés». Telle est la déclaration de Francine Munyana, directrice de ce festival. C’était ce mardi 27 mars lors d’une conférence de presse sur l’état de préparation de l’édition de cette année.
Elle fait savoir que ce festival profite beaucoup au Burundi. Elle exporte son image : «Un film est projeté non seulement au Burundi mais aussi à l’étranger. C’est une occasion de faire connaître le pays».
En outre, le Festicab crée de l’emploi : «L’aboutissement d’un bon film donne du travail à plus de 88 personnes.» Elle évoque une combinaison de 88 métiers.
M. Munyana tient à souligner également que ce festival est à l’origine de la performance des Burundais dans le 7ème art. Au lancement du Festicab en 2009, il n’y avait pas de cinéastes au vrai sens du terme au Burundi. «Les projections n’étaient alors que des clips musicaux».
Au fil des années, poursuit-elle, un bon nombre de jeunes s’est lancé dans la production des films. Ils avaient compris que le Festicab est une vitrine de leurs œuvres. «Il assure la diffusion et ainsi la visibilité de leurs producteurs, etc ».
Avant de confier que 8 films burundais sont sur le programme de cette 10ème édition. Celle-ci met l’accent sur l’entrepreneuriat, en témoigne le thème : «jeunesse, entrepreneuriat et leadership».
Signalons que la marraine sera l’Ivoirienne Nastou Traoré.
le fantôme de Monia rode au dessus du festicab,le crime ne paie pas