Le calvaire judiciaire du Dr Sahabo a pris une tournure dramatique ce mardi. Le médecin a été victime d’un malaise en plein procès, mettant en lumière les conditions de détention déplorables dans lesquelles il est maintenu à la prison de Ruyigi.
Accusé (entre autres) « d’atteinte au bon fonctionnement de l’économie nationale » – accusations qu’il a toujours démenties – le procès du Dr Sahabo, détenu à la prison de Ruyigi, a été brutalement interrompu ce mardi 9 septembre au Tribunal de grande instance de Muha, en mairie de Bujumbura.
Le détenu avait fait un long voyage dès 5 h 30 du matin, escorté par des agents du Service national de renseignement (SNR), pour une audience prévue à 8 h 30. Le médecin, dont l’état de santé était déjà jugé fragile en raison de l’asthme et de l’hypertension est arrivé affaiblie et exténué. Il n’a pas pu tenir. Il a été pris de vomissements, de transpiration excessive et a perdu connaissance en plein procès.
Les avocats de la défense avaient à plusieurs reprises alerté les juges sur la dégradation de son état de santé à la prison de Ruyigi et demandé que le prévenu reçoive d’abord des soins adaptés.
Le procès d’un détenu visiblement mal en point a débuté avec plusieurs heures de retard, vers 14 heures, pour être finalement suspendu du fait de son malaise.
Les avocats de la défense n’ont cessé de demander une libération provisoire de leur client, mettant en avant les conditions de détention qu’ils jugent illégales. Le Procureur s’est toutefois opposé à cette demande. Selon l’entourage du Dr Sahabo, ce dernier est maintenu dans des conditions d’incarcération « déplorables, privé de visites et de soins médicaux adéquats ».
Dr Christophe Sahabo a été arrêté le 1er avril 2022 par des agents du SNR et détenu pendant plus de 40 jours avant d’être transféré en prison.
Plusieurs délégués des ambassades accréditées au Burundi étaient présents au Tribunal de grande instance de Muha pour suivre cette affaire qui suscite une vive attention.
Raisonnons par l’absurde
1) Le gouvernement Nkozi et Mvyeyi voit bien que l’emprisonnement dans des conditions horribles d’un présummé innocent écorne l’image du Burundi.
2) Dans de telles conditions, un pays normal fait tout pour condamner cette personne et montrer alors au monde entier qu’on accuse injustement Leta Mvyeyi
3) Au lieu de tout cela, le ministère de la justice ne donne aucun éclaircissement. Le corps diplomatique est venu à l’audience pour montrer son désapprobation.
Question pour un champion: Que gagne le Burndi?
Que veut prouver Leta Mvyeyi?
Cher Buzuru
Vous pointez sur un élement essentiel. On se demande si les gens qui nous dirigent réflechissent aux conséquences de leurs actes.
Tenez, le gouvernement veut reconstruire le marché central. Un certain Monsieur est entrain d’ameuter la Diaspora pour amener des contributions en $.
En voyant l’image que le pays donne, peu de « diasporistes » contribueront.
Si ukwo bakwega abafise imitate en montrant que nous sommes une république bananière.
Infraction: excès d’argent au milieu d’assoiffés d’argent.
Sincèrement de quoi accuse t on le Dr Sahabo?
Ces histoires d’atteinte à l’Economie nationale sont vagues.
Yagize iki?
Ubwo nta Gihangange yimye marché?
Hari amahera yivye?
Uwuhagarikiwe n ingwe aravoma
les 52 Milliards ni mucezo wa ndani
Uwukorewe akarenganyo umutima wiwe wama utekanye ariko uwurenganya inzirakarengane aragowe kuko tot ou tard IMANA izohora abayo kandi yihoreye. c’est tres regretable de vivre une telle injustice na cane cane ko la plupart des donneurs de lecons sont des corrompus gushika no mumisokoro .
Le Burundi, pays le pauvre de la planete, a quand-même su développer une arme de répression massive qu’est son système judiciaire.
Aho bahagarikiye kuba ubutungane bukaba ubucamanza,bwuzuyemwo amarorerwa gusa.
birababaje kubona ivyo babikorera umunyagihugu yazanye iterambere mu gihugu.
iyo nciye hafi ya Kira hospital nkaca nibuka ko Sahabo avundiye mumvuto kukadenderezo numva agahinda gahindira mu mutima
La mémoire du dégoût est plus forte que la mémoire de la tendresse ecrivait Milan Kundera dans son ouvrage “ le livre du rire et de l’oubli.
Pourquoi cet acharnement inhumain, abivye des milliards du barrage de Mpanda boivent du champagne avec d autres bihangange au pays le plus pauvre et le plus corrompu au monde.
Pleure Burundi, o mon beau peuple
Comme disait en substance le regretté Thomas Sankara :. »champagne pour quelques uns ou l’eau courante pour tout le monde, il faut choisir «
Quand les b*ndits sont aux commandes, la place des innocents est en prison
Bashize Imana imbere!!!
Oooh le Burundi, c’est la récompense qu’on donne vraiment à une personne qui a plaidé pour un hôpital moderne comme Kira? Et ce la même réponse qu’on donnera à Fabrice après la construction de Buja City Plaza? Pourtant les détourneurs de 52milliards affectés au barrage de Mpanda sont libres !!!!!!