Lundi 23 décembre 2024

Archives

Le directeur Général de la RPP accusé de mauvaise gestion par les syndicats CSB et COSYBU

05/05/2013 Commentaires fermés sur Le directeur Général de la RPP accusé de mauvaise gestion par les syndicats CSB et COSYBU

Le président de la Confédération des Syndicats libres du Burundi (CSB) a déclaré que la faillite de la Régie des Productions Pédagogiques (RPP) est due à la mauvaise gestion du responsable de cette imprimerie. Il l’affirme lors d’un point de presse, ce 16 mai, à Bujumbura.

<doc4019|left>« L’achat des machines aux prix exorbitants, sans besoin évident et sans étude de rentabilité, l’absence de transparence dans la gestion prouvée par le refus d’associer le personnel, la rupture fréquente de stocks et des matières premières, sont les causes de la mauvaise santé financière de cette institution », déclare Tharcisse Nibogora, président de la CSB.

Il mentionne que les raisons avancées par le directeur général de la RPP pour justifier la compression du personnel ne sont pas fondées. M. Nibogora cite, entre autres, la perte du monopole de l’impression du livre et des supports pédagogiques, la non exonération des matières premières.

M.Nibogora explique que la RPP pouvait surmonter cette situation. « Elle renferme un personnel très qualifié et expérimenté et par conséquent, produit des livres de qualité. » signale-t-il.

Il ajoute aussi que la RPP a des équipements très performants et qu’elle reçoit de nombreux clients qui achètent les livres et autres matériels. Il mentionne aussi que les critères de licenciement n’ont pas respecté la loi. « La qualification et l’aptitude professionnelle n’ont pas été considérées », s’insurge-t-il.

Les conséquences que ces syndicats craignent

Le président de la Confédération des Syndicats du Burundi (COSYBU), Tharcisse Gahungu, rappelle que le gouvernement avait mis en place un système de gratuité scolaire dans les écoles primaires publiques. Il prévient que la gestion de la RPP, jugée mauvaise, va se répercuter sur l’enseignement, notamment le manque des livres et supports pédagogiques ainsi que la baisse de la qualité des enseignants.

Il ajoute aussi que les employés licenciés viennent accroitre le nombre de chômeurs au Burundi.

Rappelons que 36 employés de la RPP ont été licencies, le vendredi du 10 mai, par le directeur général de cette entreprise, Déo Rurimunzu, avec comme raison le manque de revenus suffisants.

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Que la compétition politique soit ouverte

Il y a deux mois, Iwacu a réalisé une analyse de l’ambiance politique avant les élections de 2020 et celles à venir en 2025. Il apparaît que la voix de l’opposition est presque éteinte. Il n’y a vraiment pas de (…)

Online Users

Total 2 597 users online