L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies se dit pour la continuité du dialogue inter-burundais. Michel Kafando soutient que ce dernier demeure la seule option valable pour un «règlement durable» de la crise politique burundaise et la tenue d’élections en 2020 dans un environnement apaisé.
Devant le Conseil de sécurité, mardi 18 février, ce diplomate onusien a tout de même apprécié positivement, la situation socio-politique prévalant au Burundi. Il salue notamment la décision du président burundais de ne pas briguer un autre mandat et l’agrément du parti d’Agathon Rwasa, le CNL. Il exhorte le gouvernement à continuer dans ce sens.
Prenant la parole, Albert Shingiro, ambassadeur du Burundi à l’ONU, a indiqué que l’alternance au pouvoir en 2020 sera sans précédent. Depuis l’indépendance, un président élu n’a jamais terminé ses mandats.
S’agissant du dialogue, Albert Shingiro soutient que cela se trouve dans la culture burundaise. La clôture du dialogue conduite par la facilitation n’implique pas la fin du dialogue. Néanmoins, il assure que les Burundais n’ont plus besoin de médiateurs étrangers. «Les politiques burundais entre eux poursuivront les consultations pour la préparation et l’organisation des élections de 2020».