Samedi 23 novembre 2024

Politique

« Le dialogue est la seule solution! »

04/11/2015 36

Pour l’Ambassadeur Cyprien Mbonimpa, ancien ministre burundais des Affaires étrangères, la CNDI, quoique louable, n’est pas mieux indiquée pour le dialogue inter burundais.

Selon le pouvoir, le pays est en sécurité sauf quelques quartiers de la capitale. Qu’en pensez-vous ?

Cyprien Mbonimpa
Cyprien Mbonimpa

Le gouvernement du Burundi ne reconnaît pas qu’il y a un problème, pour lui la paix règne à plus de 98%. Les quelques tirs qu’on entend, les morts qu’on découvre ne seraient que des « cas marginaux » que la police est en train de régler. Le discours du pouvoir est destiné aux militants, et ne reflète pas la réalité. Sinon, si ce discours reflète la pensée profonde du régime Nkurunziza et sa position politique, ce serait un suicide. Mais, s’il est dirigé vers les militants, tout en se préparant au dialogue, c’est compréhensible. N’oublions pas que quelqu’un qui a un mal de dent sera paralysé, n’entreprendra rien, ne dormira pas tant que la dent ne sera pas soignée ou enlevée.

Pourquoi embrayez-vous déjà sur le dialogue ?

Parce que c’est la seule voie pour sortir de la situation politico-sécuritaire actuelle. S’il y a dialogue entre l’opposition et le gouvernement, il faudrait qu’il y ait d’abord l’arrêt des violences, puis revoir les questions soulevées par les uns et les autres. Au fur des négociations et des satisfactions des parties, des concessions peuvent être faites. Dans un premier temps, il faut exclure les négociations à Bujumbura car l’opposition, en majorité sous mandat d’arrêt, ne peut s’y rendre, sauf en cas d’avancées importantes pouvant garantir sa protection. Mais, si ces négociations débutent ailleurs et évoluent positivement, rien ne peut empêcher qu’elles continuent au Burundi.

Le gouvernement a mis en place une commission chargée de ce dialogue…

Toute initiative allant dans le sens d’un dialogue entre Burundais est bonne. Mais s’agissant de la crise actuelle, je ne crois pas que la Commission nationale de dialogue interburundais (CNDI) soit en mesure d’arriver à des résultats positifs.

Pourquoi ?

La crise actuelle a une origine bien connue, c’est le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza. Après, il y a eu les manifestations pour le contester, que le pouvoir a qualifiées d’insurrection, et qu’il a réprimées comme telles. Les quartiers se sont armés pour faire face à cette répression armée. Pour résoudre cela, ce n’est pas en appelant des paysans de Makamba, de Ruyigi, de Bururi ou de Bubanza à un dialogue. Ceux qui se battent dans les quartiers ont des armes, et des personnes qui les leur fournissent. Pour qu’il y ait la sécurité et la paix, il faut approcher ceux qui détiennent les armes, sinon la violence va continuer, quel que soit le désarmement opéré par la police, il y aura toujours d’autres armes. La CNDI est donc une bonne initiative, mais qui est incapable de résoudre la crise actuelle. C’est une fausse réponse à une demande de la communauté internationale qui veut un dialogue inclusif, mais le gouvernement y répond par un dialogue interne qui exclut des acteurs principaux à la crise. Mais si les acteurs arrivent à un compromis et veulent l’expliquer aux Burundais, cette commission serait très utile.

Et si le gouvernement perdure dans un dialogue conduit par la CNDI ?

Tant qu’il n’y a pas de processus de véritable dialogue inclusif, la violence est partie pour durer, avec plusieurs scenarii. Dans le cas d’une opposition armée, elle peut décider d’occuper une partie du territoire avant de négocier pour mieux revendiquer, et le gouvernement fera tout pour l’en empêcher. Aujourd’hui, nous ne sommes pas dans cette logique, et si le gouvernement pouvait réussir à vaincre complètement ses adversaires, il les aurait déjà écrasés.

Bien sûr le gouvernement va continuer à tout faire pour briser ce mouvement, mais il risque de ne pas disparaître.

Quel est le scenario actuel ?

Quand il n’y a pas de processus de négociation pour arrêter la machine, elle va s’emballer. C’est pour cela que nous vivons une guérilla urbaine faute de territoire occupé, même si la violence armée tend à s’étendre hors de Bujumbura. Dans tous les cas, paralyser la capitale est aussi une forme de lutte, parce que c’est le cœur du pays.

Forum des lecteurs d'Iwacu

36 réactions
  1. Charlotte Kamikazi

    Barundi, ibintu turiko turabona ubu mu Burundi, umuntu abiravye neza ni prolongation ya empire Hima icibaza ko iri bugaruke ku Butegezi malheureusement en utilisant le petit peuple qui n’aura pas sa part au Gateau. Ubu le 3 eme mandat n’a rien avoir, c’est un pretexte.
    Le gouvernement Nkurunziza a été lent en matière de la justice, mwibuke ko Uburundi bugifise
    aba genocidaires ba les années 1965, 1969,1972,1988,1991 &1993 bacidevya, bari kuri free foot: Hari ba Simbananiye, Guri, Mponzagara, Shibura, Buyoya… et j’en passe.
    Tant que abo bantu batarabazwa amabi bakoreye abarundi ngo bahanwe, Uburundi buzokwama mu ntureka. Nta gihugu na kimwe kw’isi gishobora kubakwa kiticaye sur une justice forte, ejobundi nuvirije Simbananiye avugira muri BBC bamubaza sa part muri génocide ya bahutu yakoze, aca yigamba ngo nuko justice internationale itarabimubaza ngo kandi arayirindiriye. Le noeud du probleme Burundais se trouve là. Uyu Simbananiye arafise dossier iremereye n’umuntu arinda kuba yaritavye urukiko kera atoguma kuri free foot.
    Bitabaye gutyo ngo izi nkoramaraso ngo zicirwe urubanza zirukwiriye, abana babo na buzukuru bazokwama batera ifuyo ba revenqua ko aribo bene Burundi hanyuma Uburundi ntibuze bwigere bubona amahoro.

    • Rukwebuka N

      Uti 3ème mandat ni prétexte;OK enlevez le ,vous verrez que les problèmes vont finir .Il va rester ses séquelles (de ce même mandat qui a produit des dégâts)

    • Erega genocide yiyo myaka yose uvuga aboyibazwa sabo gusa. Mbega muri 1965 abatey’ikirimba c’umwami ni bande? Mu 1969 abagize umugambi wo kwiha inkumbi ko baburanishijwe izuba riva na Sentare y’igisirikare irongowe na Commandant Burasekuye w’ikambi ya Camp Muha kandi w’umuhutu ni bande? Muri 1972 abatemye abantu bari bavuye munama y’umutekano ni bande? abatemaguye Capitaine Kinyomvyi hafi ya camp Muha nibande?Mu 1988 abatemye abantu mu Ntega na Marangara imbere y’uko abasoda baza gutabara ni bande? Mu 1991 abateye mu Cibitoke n’i Bujumbura ni bande? Mu 1993 abarengeye kubabanyi babo bagatema batongora inyuma y’aho abasoda biciye Umukuru w’igihugu ni bande? Mbega ko mu 1961 na 1965 hishwe abashikiranganji bambere Rwagasore na Ngendandumwe abanyagihugu ntibasubiranemwo, bobo ntibagira abakunda? Ako gatima katewe mubantu ko kwicana karigishijwe n’abanyamigambwe.. ntivyiyadukanye. Urabanza ubaze kahise imbere yo gusimbira kwandika ngo abahutu, abahutu kandi atawagutumye. Ubu barabaze gutora icatsi n’ururo, ntibatwarwa n’akaguma batazi iyo kaja n’iyo kava. Abarundi bose baramaze kumenya ko haztica ubwoko hica intwaro mbi. Gezaho lero wisubireko.

  2. Patriote

    Respect !

    C’est dommage que les bashingantahe comme toi n’ont plus d’espace dans ce Burundi de Mwezi Gisabo.

  3. La guerilla en dehors de la capitale, oublie cela. A l’interieure de la capitale, elle sera étouffée bientôt, attendez.

  4. Mulele

    M. Mbonimpa dit que « La crise actuelle a une origine bien connue, c’est le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza. ». C’est faux. 3ème mandat ou pas, l’insurrection aurait eu lieu. Lorsqu’on analyse la manière dont les 1ères soi-disant manifestations se sont déroulées, le tolet médiatique que cela a soulevé, qui entre temps s’est estompé, le putsch tenté par les insurgés et avorté, on voit bien que tout ça était loin d’être spontané. Cette logistique qui était derrière cette insurrection prouve bien qu’elle était préparée indépendamment de la candidature de Nkurunziza. Je ne suis personnellement pas pour le 3ème mandat, mais en même temps, je suis contre cette insurrection parce que celle-ci n’a rien à voir avec ce mandat. Elle s’en sert juste comme prétexte/tremplin pour atteindre des objectifs inavouables. Ce qui est sûr et décevant, Mbonimpa n’ignore pas les réelles visées/motivations des insurgés mais il prétend hypocritement que l’origine de l’insurrection/conspiration est le 3ème mandat de Nkurunziza.

    • Blue Bird

      Je veux vous appuyer Mr Mulele. Lors de l’attaque qui a eu lieu en décembre 2014 à Cibitoke , c’était bien avant la candidature de NP.Et rappelez vous les cibles étaient les policiers et les imbonerakure (qui sont les policiers ?Ou qui sont les imbonerakure ?). Frères et soeurs ,revenez à la raison ! Le burundi nous appartient tous. Il n’y aura jamais un Burundi sans hutu ou un Burundi sans tutsi ou twa. Je ne suis pas en politique, mais , si Nkurunziza a fait des erreurs ,certains burundais et en particulier l’opposition radicale qui pense qu’il y en a qui sont nés nobles, alors que d’autres doivent etre leurs esclaves ,en sont responsables.Vous l’avez contraint à agir mal suite à vos ambitions.Vous savez bien que les accords d’Arusha vous ont attribué une part sans aucune formule mathématique , mais n’étant pas satisfaits ,vous prétendez défendre ces accords en récupérant tout le morceau en sacrifiant nos frères sous prétexte du soi disant mandat.

      • Mas

        Bandanya murondera abandi bashingantahe tutabona iyo bari bapfe kuruta. Kuva kera ahari abagabo ntihagwa ibaraba. Kuva aho bigirijwe yo, abicanyi, abasuma n’abambuzi nibo basigaye bafatwa nk’abashingantahe. Abashingantahe nibaseruke ahabona basemerere ntibazobica bose.

      • Weka Weka

        @Blue Bird
        uti né nobles kweri…votre tribalisme rampant vous empêche de voir plus loin que votre machette..c dommage pour le Burundi..le pays vas mal kabisa

    • GIHUGU

      @Mulele
      Il faut bien porter vos lunettes!!! sinon, le vieux MBONIMPA Cyprien a pu donner des conseils à qui veut entendre…il est resté égal à lui même, sage, intellectuel achevé, diplomate etc…. ou bien tu le faits sciemment….si les dirigeants pouvaient lire attentivement ce qu’il a dit! malheureusement, ils ne peuvent que le lire à l’envers.

    • Pourquoi cherchez vous à faire dire à Mbonimpa ce qu’il n’a pas dit et à lui prêter des intentions qu’il n’a pas exprimé?

  5. dibango

    Monsieur Cyprien je pense que ce ne pas correcte de dire que la crise socio-politique que traverse le Burundi est liée au troisième mandat de nkurunziza. Oui ce troisième mandat est l’une des raisons mais moi je pense que c’est l’histoire qui se repète. Les burundais n’ont jamais eu le courage de reconaitre les erreurs du passé. Il faut que nous acceptions de revisiter notre passé et essayé de trouver une solution durable aux problèmes qui nous divisent. Critiquer le pouvoir est une chose et gérer le pouvoir en est une autres.

    • Burundi

      « Les burundais n’ont jamais eu le courage de reconaitre les erreurs du passé. » Ca veut dire que ceci autorise un regime a violer la loi et a tuer son peuple ? C’est ridicule. Pensez-vous que Nkurunziza accepera qu’il etait responsable de ce chaos apres son depart ? Serez-vous contents si son successeur fait comme lui et dire que meme le regime precedent a fait comme telle ? Pourquoi on avait creee le CVR ?

  6. gaheto

    uyo mutama ndamwubaha ariko turavye akahise kiwe nikabi cane,kuburyo ataco ashobora guhanura.

    • Burundi

      Abumva bumvise ico yavuze, kandi avuga neza. Sitegeko ko bose bategezwa kunva impanuro nk’izo.

  7. rita

    Tant que la cause profonde sera toujours là (ihonyangwa ry’amateeka n’amategeko ngenderwako y’igihugu mukwihagira ikiringo ca 3 kwa P.Nkuru, ata kiini yatweretse mu myaka 10 yaramaze ku butegetsi) la geriya est inévitable! Elle est en marche, elle est à sa 4è phase, il ne reste que la dernière! La seule façon de l’arrêter, c’est d’ éliminer sa cause profonde par le désarmement des esprits comme disait l’ex-président S.Ntiba, en dialoguant la voie de sortie de l’ex-président P.Nkuru. Sinon la poursuite de la répression en soi ne fera qu’empirer la situation et pourra provoquer la chute précipitée et désordonnée, malheureusement avec beaucoup de casses dans les populations innocentes! Iyaba yahanurwa, yokinjuye, akazogaruka muri 2020, aracabasha! Ariko inganda zimaze gutikira zituma akomantaza umutima, kuko ataco acera! Ce vieux amba. l’a bien dit d’ailleurs, ukuri guca mu ziko ntigusha.

  8. Uyo mutama avuga neza muga kubera afise kahise kabi nta bonne foie afise nagato kuko kuntwaro ziwe abantu barahahoneye kandi kubera atakigongwe yasavye nta lecon afise yoduha abene gihugu

    • Paul N

      Mu nyandiko zawe wama wandika ngo « Abenegihugu ». Urahindura please wandike « Abayoboke ba Nkurunziza ».
      Ivyo mukora abenegihugu batabirimwo ni benshi. Hanyuma abantu bariko barahona ari bensi ubu muriki gihe canyu,
      nukuvuga ko mushima ivyo bakoze bibi muvuga ?

      • Peter James

        Nagomba ndagusabe Paul N ntiwirengagize kahise kuko na Nyangoma ushigikiye ntaco azoshikako iyo Ntwaro ya Peter itakiriho kuko Sinduhije azoca amwikurako akamera nka Twagiramungu Faustin igihe yakorana na FPR.
        Ntiwiyumvire ko Sinduhije azobasiga azobasiga amahoro , utazi intumbero yabo urabaza Bizimungu Pasteur yahora atwara igihugu Kibanyi.

  9. Jean-Pierre Ayuhu

    Dommage pour vous M. Mbonimpa qui pour avoir fait partie des pyromanes, vous donnez des conseils aux pompiers. Pour mémoire, rappelez-vous de vos discours sur la télévision nationale en date du 16 août 1988..et là, vous portez un jugement sur les événements d’aujourd’hui et la gestion que le pouvoir en fait!
    Le pays est sérieusement attaqué mais la police ne tire pas sur ce qui bouge comme il en fut le cas à la période que je vous cite ou des bombes de type napalm on tété largué dans la population…Si c’était à votre époque, Musaga, Ngagara auraient été reduits en cendres..

    • roger crettol

      Je ne peux juger des actes passés de Monsieur Mbonimpa, mais lui reprocher d’être maintenant devenu plus sage et clairvoyant ne fait qu’ajouter du poids à ses propos.

      Les opposants au trosième mandat sont peut-être des affreux, mais la crise ne sera pas résolue durablement sans leur participation. Le Burundi est une société plurielle – c’est sa malédiction et sa chance.

    • kabuto

      C´est très facile de lancer des accusations sans fondement Mr ayubu, en plus on est plus en 1998! jijuka mwabantu mwe

      • Peter James

        Les tueries de 1988 s’ ajoutent au genocide de 1972 ainsi qu’à la mort de Ndadaye que Cyprien le sache très bien et il était parmi les planificateurs.

        • Mas

          On appelle ca  » a loaded statement » . Derriere l’internet on n’ecrit du n’importe quoi.

      • Mulele

        Et pourtant ce sont ces crimes du passé commis par Mbonimpa et consorts qui nous reviennent à la figure tel un boomerang. Le présent ne peut pas être dissocié du passé!

      • Mariya Budangwa

        @kabuto

        Harya ngo ntitukiri muri 1988 aho rero ushaka kuvuga ka tugomba kwibagira ivyabaye, mbega yarabisabiye ikigongwe.
        Ntaho utaniye na Barankitse ngo kuva turonka indépendance nta kabi kabaye nkakariko karaba ubu, ndakubwire ngo kirya abandi baja kukirya kikishaririza.Kubera ko namwe ubu bibashikako muravuza induru, ico udashaka ko bakugirira ntukagirire abandi c’est la règle d’or.

    • Viator

      Mr ayuhu un tel mensonge ikumarira iki? ou as tu vu bateye des bombes au Napalm auBurundi .Faut pas prendre vos reve pour des realites surtout que le napalm est interdit mondialement depuis les annee 1980 . Veillez vous excusez pour mentir sciemment. NON AUX MENSONGES

      • Jean-Pierre Ayuhu

        M. Viator, le discours incendiaire de Mbonimpa date du mardi, 17 août 1988 et non le 16 août…je m’excuse auprès de Mbonimpa pour cette erreur! Il se rendra ensuite à Genève le 28 août pour y rencontrer M. Hocké et M. Peres de Cueillar pour demander 15 millions de dollars en vue dit-il, d’aider les Burundais sinistrés ( malheureusement que l’OLUCOM n’était pas encore né! pour enquêter sur la chose)…
        Sinon et pour l’utisation du NAPALM, voir les temoignages du Dr Walter Scmidt de l’hopital de Kiremba en 1988. Le reste est sans commentaires si ce n’est que le colonel Nengeri en formation en Allemagne se fera expulser du pays..

    • Biyombano Gordien

      Cher Jean-Pierre,
      Je pensais que l’armée burundaise est maintenant démystifiée, puisque composée de 50% de Hutu et 50 % de Tutsi. Moi qui sais que le Burundi n’a jamais disposé de Napalm- du moins jusqu’à cette époque de Mbonimpa Cyprien que tu évoques-, je peux affirmer sans me tromper que les atrocités que nous endurons aujourd’hui sont commises par des gens sans foi ni Coeur comme toi. Mais Dieu est Grand et Juste; et Mettra fin à tout ça un jour.

  10. mami

    Njanye nawe Mutama wemeye ko muri ayo ma quartiers aba jeunes bari armés kandi ko hariho ababaha ivyo birwanisho mugihe Pacifique na bagenzi we batavyemera. Hasigaye kumenya gusa umukuru w’iyo guerilla urbaine hanyuma Leta imenye abo biganira. Jewe ibiganiro hagati y’abarundi ndabishigikiye rwose.

    • bwenge

      Barundi benewacu.Jewe nagire mumfashe kwishura iki kibazo: Mbere kubera iki twiga Histoire? Jewe nibaza ko twiga histoire kugira tumenye iyo twavuye en tant societe humaines,ivyatugoye n’ivyatworohereye;ivyo vyose bikadufasha gutahura ivyo tugeze hanyuma tukabona n’ivyo dushobora kujamwo.Ariko iyo ndiko ndumviriza abarundi bacu bavuga ngo banaka bakoze ibi muri yi myaka,kumengo abandi bashaka ku reedita ivyo bakoze ni baza ko aho histoire kuyiga ntaco vyoba bimaze.Ikindi naco mbe ivyo bakoze ni vyaba arivyo vyatumwe abatwara ubu babasubirira,yoba ari politique imeze gute yo gufatira akarorero kuwo wasubiriye kuko vyamunaniye? Jewe nibaza umuntu wese ko yabanza ikikura mu buja bwa kahise akabona imbere ,ubundi hoho turiko twimbira icobo abana bacu.

      • Baobab

        @bwenge
        « Jewe nibaza umuntu wese ko yabanza ikikura mu buja bwa kahise akabona imbere »
        Mbe muramaze gukebura benewanyu aho haruguru ya Kanyaru ngo nabo bige kuvuga bati: « Sind’umuja!!! »?
        Erega iciza ni icokwira hose!

    • Kimaranyi Gloriose

      Monsieur Ayubu admettons que dans le passé il y a eu des crimes mais cela ne justifient en rien les crimes commis actuellement par le gouvernement illégal de Nkurunziza puisque un criminel reste un criminel peu importe son appartenance . Quand au sage Mbonimpa tant que la justice ne lui a pas encore reconnu coupable reconnaissons lui au moins la présomption d’innocence

      • Abi

        C’est justement la ou l’on devrait comprendre l’importance de revoir le passe et ses consequences sur le present. Vouloir dissocier ce qui se passe aujourd’hui du passe est vraiment lache! Il faut du courage pour lire cette page de l’histoire avant de la tourner.

    • Abi

      Tu dis vrai! En effet si le pouvoir doit dialoguer, elle devrait commencer peut etre avec ce groupe qui utilise des armes.
      Ce qui est certain c’est que des jeunes sont armes et qu’ils se trouvent dans des quartiers majoritairement contestataires. Ils constituent le noeud du probleme et il faut prendre en compte leurs actes et leur portee.

      Mais dans tout ce qui se passe il faut preserver la vie des citoyens innocents! Le sang a trop coule! .

      • Sabiyumva Jean Paul

        Un homme d’ Etat évite les mauvais modèles et quitte son monde pour comprendre la douleur de l’autre.

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