«Le rapport présenté par le facilitateur dans le conflit inter-burundais au médiateur Museveni n’est pas celui établi par les Burundais, mais par ceux-là d’Europe. Ce qui prouve qu’il y a un agenda caché », a déclaré le secrétaire général du parti Cndd-Fdd, ce lundi 24 décembre, en marge d’une conférence de presse sur les réalisations annuelles de ce parti.
Evariste Ndayishimiye se dit étonné dudit rapport : « Ceux qui ont pris part au dernier round se sont écartés des points préfixés sur l’agenda. Au lieu de statuer sur la feuille de route qui leur avait été transmise par le gouvernement et les politiques burundais, ils ont plutôt monté un complot pour le renversement du gouvernement.»
Interrogé sur ce que son parti compte faire en 2019 pour un bon dénouement du dialogue, M. Ndayishimiye est catégorique : «Le dialogue externe est déjà clos, il ne reste qu’à y mettre un point final. Ceux qui sont concernés par les élections ont déjà mis en place une feuille de route.»
Pour le secrétaire du parti Cndd-Fdd, le rendez-vous allait ainsi permettre de discuter sur le contenu. Nous n’aurons rien à ajouter à la feuille de route, poursuit-il, nous allons suivre et échanger sur leurs propositions. «S’il n’y a pas des choses cachées, la finalisation de la feuille de route pour conclure le dialogue ne prendra pas plus de 2h.»
Le secrétaire général du Cndd-Fdd appelle les Burundais se trouvant à l’extérieur du pays à rentrer pour continuer le dialogue interne. Celui-ci est permanent et concerne tout Burundais, « à l’exception de ceux poursuivis par la justice ». «Les questions de développement ou des droits de l’Homme des Burundais se débattent au pays».