Depuis ce lundi 24 octobre, le Burundi abrite le 2ème tour cycliste international féminin. Sandra Kinyomvyi, vice-présidente de la Fédération burundaise du cyclisme indique que beaucoup de matériels font défaut au sein de leur association.
« La fédération n’a pas assez de moyens pour organiser les compétitions de grande envergure », indique Sandra Kinyomvyi. Elle indique qu’inviter plusieurs pays demande de grande logistique, la restauration, logement et des routes en bon état.
Elle fait savoir que la fédération se débrouille pour chercher des matériels à gauche et à droite. « On a eu des vélos d’entraînement et ceux de course professionnelle de la part de l’union de cyclisme internationale. Ce sont des vélos qui coûtent très cher. » Selon la vice-présidente, la fédération n’a pas de moyen pour s’en procurer. Elle confie qu’elle manque encore des vélos professionnels du cyclisme.
D’après Sandra Kinyomvyi, les filles ont besoin d’être soutenues pour qu’elles fassent des entraînements et des compétitions internationales afin de s’habituer. Elle fait savoir que les filles ont pu s’entraîner pendant deux semaines à Ngozi. Ce qui n’est pas suffisant « Il faut au moins plus d’entraînement et de compétitions pour qu’elles soient à la hauteur » indique la vice- présidente.
Elle signale que cette discipline éprouve le besoin de formation. Il faut former des coachs, des commissaires, des administratifs et des volontaires qui aiment cette discipline afin de sensibiliser la population pour que le cyclisme soit un sport professionnel.
Elle demande plus du soutien de la part du pays et des sponsors des différentes entreprises afin que les filles aient des compétences au niveau international.
Les pays qui participent dans cette compétition sont entre autres le Benin, le Burundi, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, le Kenya et la RDC. Ces cyclistes vont parcourir le pays de Bujumbura-Mwaro-Gitega-Ruyigi-Cankuzo-Muyinga-Ngozi et Gitega en 6 jours.
La Tanzanie et l’Ouganda qui étaient invités n’ont pas répondues à ce rendez-vous.