Le Burundi était au menu de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, ce mardi 20 juin. Il a conclu que la situation sécuritaire au Burundi est revenue au calme. Les membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies ont, néanmoins, exprimé leurs préoccupations par rapport à l’impasse politique et la dégradation de la situation humanitaire au Burundi.
Ils ont demandé plus d’efforts pour aider le Burundi à trouver une solution politique à la crise qu’il traverse. « Nous soutenons la facilitation de Benjamin Mkapa et la médiation de Kaguta Museveni, qui est en même temps président de l’EAC. » Le CSNU souligne, par ailleurs, que le dialogue inter-burundais sous l’égide de l’EAC, soutenue par l’UA, est le seul dialogue possible pour une sortie de crise.
L’organe onusien avait au préalable écouté différentes interventions avant de statuer. Le Sous-Secrétaire général des Nations unies aux affaires politiques, Tayé-Brook Zerihoun, a indiqué que la sécurité au Burundi reste instable. Il note aussi que la situation socioéconomique se dégrade. Et d’avertir que la mise en place d’une commission de révision de la Constitution « dans un contexte de fortes restrictions aux libertés civiles risque de provoquer une escalade dans la crise. »
Devant le Conseil de sécurité, M. Zerihoun a, toutefois, estimé que la nomination de Michel Kafando comme Envoyé spécial au Burundi permettrait d’avoir une meilleure compréhension du processus politique en cours.
Le Représentant permanent du Burundi auprès des Nations unies, Albert Shingiro, a pour sa part estimé qu’il n’y avait plus de crise politique « au vrai sens du terme. » Il assure que les autorités sont en train de gérer les conséquences politiques et économiques de la crise de 2015. Il a également insisté sur la recherche d’un « embellissement des relations du Burundi avec les Nations unies et sur la reprise de relations apaisées avec ses partenaires au développement dans le respect de sa souveraineté nationale. »
burundi need a good dictaship which loses rural erea the next 30 years then we can see democratie.
How can you cry a sytem of democratie a place whre there is no economic activities to feed and to allow a depolitisation of intellectuals class?
we must all suppor nkurunziza the next 30 years
GOD KNEW WHAT WE NEED
eric, please watch my middle finger.
Thank you
Joking
»Ils (les membres du Conseil de sécurité des Nations unies) ont demandé plus d’efforts pour aider le Burundi à trouver une solution politique à la crise qu’il traverse ». La dialectique onusienne est un vrai casse-tête. Que signifie »plus d’efforts »?. Un coup de poker comme celui tenté en Gambie avec Yaya Jameh? On peut toujours essayer. Sauf que ces messieurs de New-York oublient que le Burundi ce n’est pas la Gambie! Qu’est-ce qu’ils n’ont pas essayé depuis ces dernières années? De l’etouffement par la privation de l’aide en passant par des sanctions ciblées contre certains responsables politiques burundais (gel des avoirs, interdictions de voyager, etc) tout le spectre des mesures de contrainte y passe ( après cela, ces messieurs dames soulignent -avec satisfaction j’imagine- que la situation socioéconomique du pays se dégrade!) Sans aucun résultat jusqu’â présent. »Le propre de la bêtise humaine c’est d’insister », dit-on. Autre perle de la dialectique onusienne: »le dialogue inter-burundais sous l’égide de l’EAC, soutenue par l’UA, est le seul dialogue possible pour une sortie de crise ». Les Burundais sont assez grands pour savoir ce qui est bon pour eux-mêmes et pour leur pays. Il faudrait que le Conseil arrête d’infantiliser les nations en décidant unilatéralement ce qui est bon pour elles. Les réflexes néocolonialistes ont décidement la peau dure. Dialoguer avec qui? Le Cenared (ou ce qui en reste?) Il y a des moments ou Nditije doit se sentir bien seul! Hormis l’inénarrable Sinduhije, ceux qui n’ont pas encore regagné la mère-patrie sont sans doute en train de négocier de solides garanties pour revenir au pays et reprendre tranquillement leurs affaires là ou ils les ont laissées. Mais qu’est-ce qu’on fume au Conseil de sécurité de l’Onu? Certainement pas le calumet de la paix!
Et les 500,000 réfugiés qui ont fui négocient leur retour? Ces vieux routiers que vous corrompez à coup de millions ne sont pas ceux qui sont allés dans la rue.
Quant on écoute les interventions des Nations Unies sur le Burundi, on ne peut pas s’empêcher de déceler un certain niveau de paternalisme et une forme de soutien implicite à ceux qui tiennent à destabiliser le Burundi.
Quand ils disent que le Burundi reste instable, c’est à se demander si ce Conseil de sécurité n’est pas en train de donner des instructions aux opposants au pouvoir du Gouvernement burundais : « Continuez à maintenir la situation instable pour nous donner des arguments, et vous arriverez à ce que vous désirez! »
Que désire l’opposition exactement? Prendre tout le pouvoir, ou à défaut de l’avoir en entier, d’entrer dans les institutions sans passer par les élections. Cela n’arrivera pas!
Peu importe ce qu’ils disent défendre (Accord d’Arusha, démocratie et/ou droits des hommes,… ) ou combattre (violation de la Constitution, 3e mandat, Ubuja [Sindumuja], justice,…), leur but ultime est et restera la prise du pouvoir… de préférence totalement plutôt que partiellement! Par tous les moyens possible… et supports internes et externes posdibles.
Il y’en a qui clament haut et fort que l’Occident pille les richesses minières et naturelles devl’Afrique. J’ai une mauvaise nouvelle pour vous! Ce n’est pas l’Occident qui pille ces richesses, mais les Africains eux-mêmes! Certes ils les écoulent vers l’Occident en complicité avec leurs parrains occidentaux, mais la responsabilité de ces pillages incombe aux Africains seuls!
C’est pourquoi connaissant ce fait, les politiciens européens et leurs libbies s’attèlent tout le temps à créer des conditions qui favorisent la mise en place de stratagèmes favorisant ce pillage. Comment le font-ils? En installant ou en aidant à l’installation au pouvoir de pays africains, de personnes qui leur sont redevables. Il suffit de regarder en Côte-d’Ivoire ou quelque part pas plus loin de chez nous.
Le CNDD-FDD a le mérite de n’être redevable à qui que ce soit pour sa prise de pouvoir, sauf au peuple burundais ou dans une moindre mesure la Tanzanie pour des raisons que personne n’ignore.
C’est cela la démocratie : Le pouvoir au peuple! Et c’est cela qui incommode certains occidentaux et certains burundais. Ils ne peuvent plus installer ou s’installer au pouvoir comme ils le veulent.
Je n’en dis pas plus!
Tout le monde connaît la signification de « Volonté populaire » ou « Souveraineté nationale » dans une dictature.
Dans sa justification , Nkurunziza n’a pipé mots du système politique de la Tanzanie ou du Kenya.
Très instructif
Nkurunziza et sa clique oublie que le Burundi n’ est pas l’ Uganda, Ni le cameroun moins encore le Zimbabwe. Un adage en Swahili dit uki iga mwendo wa nyoka lazma uji chubuwe tumbo. L’ avenir nous le dira plus
Nkurunziza and his team don’t care.
They plan to rule forever as M7, Mugabe or Paul Biya.
In his speech Nkurunziza referred opportunely to those dictators. He will change the cinstitution in less than 5 months.
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