Dans une lettre adressée au Premier ministre, les représentants des syndicats des conducteurs de vélos-taxis, de motos-taxis et de tuk-tuk crient au secours et en appelle à son intervention après l’annonce de la nouvelle délimitation des zones interdites pour les deux-roues et les tricycles, ce qui réduit leur champ d’action.
Ces syndicalistes plaident pour la suspension provisoire de cette mesure prise par le ministre de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique. « Une pilule amère qui doit passer », a-t-il avoué affirmant que la décision est irréversible.
Pour eux, cette mesure vient fragiliser de plus en plus les travailleurs concernés puisque ces derniers seront privés de leurs sources de revenus. Ils font savoir en outre que ce secteur fait vivre plus de 16.000 personnes, qui travaillent comme conducteurs.
« Bien que nous comprenions les préoccupations des autorités du ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité publique relatives à la réduction des accidents de roulage, cela devrait passer par la concertation et le dialogue social afin de trouver des solutions plus favorables pour les deux parties », peut-on lire dans leur note.
Contacté, le porte-parole de la primature, n’a pas voulu répondre à nos questions.
Ceci n’a rien à voir avec l’article mais concerne les transports tout de même. Il semble que le gouvernement a signé un accord avec les Chinois pour la modernisation de l’aéroport international de Bujumbura. Qui aurait lu les closes pour savoir si le Burundi ne risque pas de se retrouver dans les mêmes conditions que l’Ouganda ?
https://www.lepoint.fr/afrique/la-chine-impose-a-l-ouganda-un-contrat-leonin-pour-l-aeroport-d-entebbe-02-03-2022-2466791_3826.php
Si ces transporteurs sont nombreux et causent des accidents, que ceux dont la plaque finisse par un nombre impair travaillent les jours impairs et les autres les jours pairs en attendant la solution définitive. Un grand nombre de passagers doivent se rendre en grande partie sauf erreur de ma part dans le centre ville où les services sont concentrés.