Telle est la décision prise ce mercredi 7 février par le gouverneur de la province de Ruyigi après avoir ’’interrogé’’ le journaliste Jean-Claude Nshimirimana.
Hassan Abdallah avait ’’convoqué’’ le journaliste Jean-Claude Nshimirimana ce mercredi matin pour lui demander des comptes sur son reportage en rapport avec les ’’contributions aux élections de 2020 demandées aux enseignants et directeurs en plus des retenues sur salaire’’.
Dans son bureau, le gouverneur de Ruyigi était en compagnie du responsable du SNR (Service national de renseignements) dans cette province de l’Est du Burundi, de l’inspecteur provincial de l’enseignement et du directeur provincial de l’enseignement.
Verdict est vite tombé : «Il m’est strictement interdit de donner toute information en rapport avec cette province. En cas de non-respect de cette décision, le gouverneur a fait savoir que je serais emprisonné sans aucune autre forme de procès. Il m’est reproché de ’’porter atteinte à l’ordre public’’ », a indiqué ce co
rrespondant d’Isanganiro après une séance de remontrances.
Selon lui, le gouverneur et ces autorités voulaient connaître les noms des enseignants qui ont donné leurs contributions malgré eux. Lors de mon reportage, relate-t-il, j’ai été chez le directeur provincial de l’enseignement pour avoir son avis sur ces plaintes. «Il m’a dit que ce dossier est politique».
Contacté, le gouverneur Hassan Abdallah n’a pas voulu faire de commentaires sur sa décision : «Ses informations troublent l’ordre public dans ma province», a-t-il lâché avant de raccrocher.
Pour rire … jaune ?
Pourquoi s’en prend-on à un gouverneur de province inventif, qui veille scrupuleusement à ce que le financement des élections soit assuré, et que SA province affiche des résultats compétitifs ? Pourquoi ?
Ce journaliste a amplement mérité la séance de remontrances que ce reportage malveillant exigeait. Que le représentant du SNR n’ait pas prié le journaliste de l’accompagner est un témoignage éclatant de la délicatesse dont sait faire preuve ce service.
JerryCan, débordant d’admiration effusive.
@roger crettol
C’est ça! Marrez-vous!… Mais vous ne pouvez rien faire d’autre que cela! Que pouvez-vous y faire d’autre? Que du bruit!
pour rire…..
il a la chance de pourvoir documenter son dossier auprès des autorités belges en charge de l’accueil des demandeurs d’asile dans ce pays. curieux tout de même qu’Iwacu n’utilse pas le conditionnel dans son article comme si la parole de ce « futur journaliste menacé dans l’exercice de son métier » était la pure vérité crachée.
bon we à vous tous
Cette décision appartient au CNC. Le gouverneur aurait dû s’adresser au CNC pour qu’ils examinent le contenu de son reportage, et qu’il prennent une décision en conséquence. Problème de juridiction.
Le pouvoir burundais du CNDD-FDD ne change pas de stratégie. Il panique et continue de faire taire toute voix dissonante. L’animosité du Gouvernement burundais à l’encontre des médias, souvent qualifiés de 4è pouvoir, est la caractéristique même d’une dictature qui ne supporte aucune critique sur son bilan socio-économique catastrophique et sa gouvernance désastreuse. Ce pouvoir en graves difficultés diplomatiques, sous investiagations internationales pour crimes contre l’humanité (la disparition de Jean Bigirimana, le massacre de masse de la famille du journaliste de la RTNB Chrsitophe NKEZABAHIZI en disent long sur ce gouvenrement prédateur de la liberte d’informer et des médias..) semble avoir déclaré la guerre aux médias tendant à être indépendants et dont fait partie Isanganiro..! Nous disons courage à ce jeune homme, à Isanganiro et à tous les médias burundais qui veulent être indépendants au risque de leur vie..! Votre mission est noble. Vous êtes la voix des sans voix et merci pour votre courage.
@SENYAMWIZA Jean-Claude
« … il panique… »
À l’allure avec laquelle vous le présentez, bientôt on va venir vous solliciter pour le sauver!
Vous devriez être très content! Préparez tambours! Rārika! Invitez tous vos amis! Apportez victuailles! Des boissons à profusion! Préparez le caviar!
Parce que bientôt, très bientôt, la communauté internationale, la cpi, la panique, les difficultés diplomatiques, les voix des sans voix…et des cent (100) voix, etc etc etc!… vont vous aider à convaincre le peuple burundais de vous élire… DÉMOCRATIQUEMENT!
« Let us wait and see! »
N’est-ce pas?
Bonne chance!
ntaco, batamwishe azofungurwa. ariko turakeneye ko haba ihinduka ryubutegetsi kuko birababaje. kandi birababaje. jewe, umusi nzovira hasi, nkinjira mubanyagihugu, ndababwijukuri ko uburundi buzogira amahoro asagutse. icogihe ntamazuru azobakivurwa,imana ibane namwe.