Pierre Nkurikiye, porte-parole de police, a remis, ce mardi 23 mai, Antéditeste Niragira, correspondant de Deutsche Welle au Burundi, au Conseil national de communication (CNC) représenté par Aimée-Divine Niyokwizigirwa, vice-présidente.
Il fait savoir que le correspondant de la radio allemande avait été arrêté par les services de sécurité congolais pour défaut d’accréditation. M. Nkurikiye confie que le journaliste était soupçonné de faire l’espionnage.
Antéditeste Niragira soutient que son arrestation est intervenue au moment où il commençait les démarches de recherche de l’accréditation. «Ce document peut s’obtenir soit sur le territoire burundais via l’ambassade de la République démocratique du Congo soit à Uvira via l’Agence nationale de renseignements (ANR).» Et d’affirmer qu’il a oublié de demander l’ordre de mission auprès de son employeur. « Je reconnais cette faute.»
De son côté, Mme Niyokwizigirwa dit que le CNC connaît M. Antéditeste comme journaliste. «Il est enregistré dans notre registre. » Elle conseille aux journalistes de se munir de l’ordre de mission et de l’accréditation à chaque fois que de besoin.
Antéditeste Niragira recouvre sa liberté totale après quatre jours de détention dans les geôles d’Uvira en RDC et une nuit d’ « hébergement » au service national de renseignements.
[Ndlr: Et d’affirmer qu’il a oublié de demander l’ordre de mission auprès de son employeur. « Je reconnais cette faute.».] , Une faute ou une erreur? Chapeau pour avoir reconnu ta faute! C’est très rare qu’un journaliste reconnaisse sa faute. Ils évoquent disent souvent qu’il s’agit d’une erreur involontaire!