Toutes les ONG œuvrant au Burundi n’ont pas le droit de fonctionner au Burundi depuis lundi 1er octobre pour une période de trois mois.
«Le Conseil national de sécurité a décidé la suspension temporaire de toutes les activités des ONG pendant une période de trois mois à dater du 1er octobre», a déclaré le général Silas Ntigurirwa, secrétaire général du Conseil national de sécurité. C’est à la suite d’une session extraordinaire de cet organe de mercredi 26 septembre sous la houlette du président Nkurunziza.
Le Conseil national de sécurité leur reproche le non-respect de la loi : «La plupart d’entre elles ne se conforment ni à la loi ni aux textes qui les régissent».
L’objectif de cette mesure est «de permettre aux institutions en charge de ces organisations de vérifier leur conformité avec la loi et la réglementation en vigueur».
Selon le général Ntigurirwa, le démarrage de leurs activités sera conditionné par la conformité à la nouvelle loi qui les régit.
En outre, le Conseil national de sécurité a décidé de la suspension pour une période d’un mois à partir du 1er octobre, des entreprises et coopératives qui exploitent et vendent des minerais au Burundi : «La plupart se livrent à la fraude et violent la loi». Cette échéance permettra de remettre l’ordre et la conformité à la loi dans ce secteur.
Le général Ntigurirwa appelle le ministère en charge de ce secteur à s’investir pour l’application de cette mesure : «Le Conseil national de sécurité recommande au ministère de l’Hydraulique, de l’Energie et Mines de suivre scrupuleusement cette mesure ».
Le Conseil national de sécurité insiste sur l’implication notamment de la police et de l’administration pour son «exécution effective».