Le Conseil de sécurité déclare avoir apporté ce mercredi 28 octobre son soutien à la décision de l’Union africaine de lancer une enquête sur la violation des droits de l’homme au Burundi et s’est dit prêt à agir.
Dans une déclaration unanime de ses 15 membres, le Conseil ’’se déclare vivement préoccupé par l’insécurité croissante et la montée constante de la violence au Burundi’’ depuis la réélection très controversée du président Pierre Nkurunziza.
Le Conseil condamne « fermement toutes les violations des droits de l’homme et les actes de violence commis au Burundi tant par les forces de sécurité ainsi que par d’autres groupes armés illégaux et exprime sa détermination à faire en sorte que les coupables aient à répondre de leurs actes ».
La déclaration, rédigée à l’initiative de la France, appelle les autorités à entamer des discussions avec l’opposition et d’autres parties prenantes dans la région « afin de trouver une solution de consensus à la crise actuelle, que les Burundais s’approprieront ».
L’adoption de ce texte a été précédée par des négociations avec la Chine et la Russie, qui considèrent que la crise au Burundi est une affaire intérieure et qui s’opposent à des sanctions.
« L’escalade de violence au Burundi est très préoccupante », a fait remarquer l’ambassadeur français à l’ONU, François Delattre. «Les violences menacent, si l’on n’y prend garde, de se généraliser», a-t-il averti.
Pour ce diplomate français, cette déclaration du Conseil de sécurité est un ’’message fort à toutes les parties au Burundi pour faire prévaloir le dialogue et l’apaisement ».
Plus de 250 personnes tuées depuis fin avril
Ces appels interviennent au moment où la plupart des organisations de défense des droits de l’homme dont la Ligue Iteka dressent un bilan de plus de 250 personnes assassinées, six mois après le début des manifestations contre la candidature du président Nkurunziza à un troisième mandat. La majorité des victimes sont des membres des partis politiques de l’opposition. Ces associations parlent près de 800 emprisonnements illégaux et de 90 cas de tortures et d’à peu près 200.000 réfugiés burundais dans les pays de la sous-région comme la Tanzanie, le Rwanda et la RDC.
La Communauté Internationale est occupée à acclamer Kagame qui tourne les pouce dans ses préparatifs de sa présidence à vie à la tête du rwanda. Et les problèmes du Burundi sont relégués au dernier degré.
Mais après tout, c’est quoi la Communauté Internationale?
N’est ce pas cette coalition qui a ruiné la Lybie après avoir assassiné Khadafi?
N’est ce pas cette Allemagne de Angela confrontée comme jamais aux 800 mille demandeurs d’asile
N’est ce pas cette France de Hollande où les dirigeants sont incroyablement impopulaires suite à leur maladresse dans la gestion des affaires internes
N’est ce pas l’Espagne et la Grèce avec leurs crises financières jamais vue
N’est ce pas les USA avec leur plus grand nombre de prisonniers au monde: plus de 25% des gens incarcérés au monde le sont au pays de l’oncle Sam.
Et vous attendez quoi de cette fameuse Communauté si ce n’est que déclaration sur déclaration?
Mon oeil !!!!!!!!!!!!!!!!
@Karundi
« N’est ce pas cette coalition qui a ruiné la Lybie après avoir assassiné Khadafi? »
« Et vous attendez quoi de cette fameuse Communauté si ce n’est que déclaration sur déclaration? »
Voilà quelqu’un qui est au moins optimiste dans ce monde méchant!
Dans vos accusations contre lacommunauté internationale, il faut pa oublier que c’est la meme communauté qui a sauvé la cote d’ivoire du sanguinaire Laurent Gbagbo et ami de Nkurunziza
Tout le monde n’est pas dupe, 193 pays viennent de choisir le Burundi au conseil de sécurité des droits de l’homme à l’ONU, une véritable claque infligé à la société civile et aux sodomites occidentaux, vos droits des animaux ne sont pas les droits de tout les pays du monde, bravo l’Asie pour ton dynamisme economique et ton leadership apprécié grâce à poutine et l’Iran
We are sick and tired of the international community endless statements without concrete actions. Burundians are struggling, dying every single day.Thousands of innocent citizens are behind bars. Some are being tortured somewhere. Others fled and exiled out of the country and keep doing so. Some Neighborhoods have became genuine hell. The situation worsens day by day. Everything is about fear and desperation. What international community is waiting for while the signs that raise red flag are well and alive since longtime. We understand that we have to stand up for ourselves ; however, we invite International Community to stand by us and go beyond the statements now. Tomorrow will be late.
Paroles, paroles, paroles….
Nous attendons plus d’actes que de paroles de la part des NU, pour mettre fin aux massacres et retablir la paix et la securite au Burundi. Condamner? Et alors? Nous avons condamne avant vous et cela n’ a servi a rien
@Verite Guess
La dictature du 3 eme mandat presidentiel au Burundi doit etre quand meme au courant des paroles du celebre chanteur ivoirien (du reggae) Tiken Jah Fakoly:
« Il etait une fois
Un continent pris en otage
Qui se demande pourquoi
Il ne peut pas sortir de sa cage…
PERSONNE ne viendra
Changer l’Afrique en notre place
Je dis, PERSONNE ne viendra
Changer l’Afrique en notre place… »
(Voir Tiken Jah Fakoly: « Il faut se lever » (= titre de la chanson), http://www.lyricsmania.com).