Une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies était à Bujumbura, vendredi 13 mai, pour une visite marathon. A son agenda, la question d’un troisième mandat de Pierre Nkurunziza, et elle a été unanime sur le respect de l’Accord d’Arusha et de la Constitution.
Pendant les huit heures de leur visite-éclair à Bujumbura, vendredi dernier, les quinze membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont rencontré tour à tour le président Pierre Nkurunziza, les partis politiques, la société civile et les représentants de la communauté internationale, ceux de la CENI et de la CNIDH. « Nous avons eu avec tous un dialogue nourri qui nous a permis d’aller au fond des choses. Nous arrivons à un moment important de l’histoire de ce pays », a indiqué l’ambassadeur de France auprès des Nations unies, lors d’une conférence de presse organisée par cette délégation avant son départ, à l’aéroport international de Bujumbura. François Delattre a reconnu que le Burundi a fait un pas de géant dans la consolidation de la paix, mais qu’elle reste cependant fragile. « Pour assurer la consolidation de la paix, ce processus électoral devra être apaisé, inclusif, transparent, l’ensemble des parties prenantes devront y avoir toutes leurs places. C’est l’un des messages que nous avons apporté aujourd’hui au nom du Conseil de Sécurité des Nations unies. » L’autre message, a ajouté M. Delattre, est le respect strict de l’Accord d’Arusha dans leur esprit et dans leur lettre, ainsi que le strict respect de la Constitution.
« Il faut accepter d’avaler des grenouilles… »
Selon Samantha Power, ambassadeur des USA aux Nations unies, tous les gens rencontrés par cette délégation ont été unanimes pour dire qu’il est essentiel de respecter l’esprit et la lettre de l’Accord d’Arusha. Mais Mme Power a également souligné un autre message qu’ils sont transmis : « La question du 3ème mandat est extrêmement porteuse de divisions pour le Burundi. La position des Etats-Unis est claire sur ce point. La lettre de l’Accord d’Arusha est qu’il ne peut pas y avoir de 3ème mandat. » D’après elle, le fait qu’il y ait eu beaucoup d’interprétations de l’Accord d’Arusha peut être très déstabilisante. Elle a ajouté que cette question sur le nombre de mandats est, d’une certaine façon, une distraction par rapport à la vraie question. « La raison pour laquelle mon gouvernement et les autres membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont inclus ces dispositions dans l’Accord d’Arusha, c’est parce que nous croyons que nos sociétés et nos institutions sont plus fortes quand nous les redynamisons et revitalisons. »
« Quand nous avons rencontré le président, je lui ai dit que parfois il faut accepter d’avaler des grenouilles pour prendre des décisions difficiles », a ajouté l’ambassadeur de l’Angola aux Nations unies, Ismaël Abraão Gaspar Martins.
J’aimerais que tous les medias puissent enlever dans les emissions les chansons d’independance. Ca vient de montrer encore une fois que les pays africains ne sont pas indepndants. J’ai hate de voir un jour cette independence arriver. Il y a les gens qui jouent avec le feu, on attise mais on oublie les consequences.
@KIBWA,
« La brave Dame a dit clairement ce qu’elle croit être une bonne solution pour le Burundi »……
Mr/Mme KIBWA, pesez vos mots s’il vous plaît…!! Ce n’est pas la brave dame. C’est la Représentante aux Nations Unies des Etats-Unis d’Amérique, la première Puissance militaire et économique du monde!!!! Elle a exprimé avec force et sans embages, l’opinion et la position de son pays. Je vous apprends que cette dernière n’a pas varié d’un iota depuis que Mme Samantha POWER est venue au Burundi en Avril 2014 comme envoyée spéciale du Président OBAMA pour s’enquérir sur les rumeurs de formation et d’armement de milices paramilitaires Imbonerakure….! La diplomatie américaine est constante depuis plus d’un an en ce qui concerne le 3ème mandat illégal de M. NKURUNZIZA qui, apparemment a pris l’option de se suicider politiquement en ne voulant écouter personne, y compris la Première Puissance du Monde..! Il devrait cesser de jouer avec le feu car les Etats-Unis d’Amérique ce n’est pas la Société civile Burundaise, ce n’est pas l’opposition, ce ne sont pas les médias sur lesquels NKURUZIZA et les siens tapent dessus et à volonté depuis quelques années déjà. La position américaine sur le 3è mandat de M. NKURUZIZA est sûrement dans la droite ligne des intérêts go-politiques et géostratégiques de ce pays-là par rapport à la région des Grands Lacs et à la proximité du Burundi avec la grande RDC Au lieu de faire la sourde oreille (kwiteza utunyoni) en multipliant des actes qui sont de nature à compliquer son départ imminent, M. NKURUNZIZA devrait s’exécuter. C’est dasn son intérêt pour éviter le pire pour son avenir politique qui risque de se terminer à La Haye…! On ne badine pas avec le Président de la plus grande puissance de ce monde…! A bon entendeur, salut…!
Les Américains sont de la culture pragmatique. La brave Dame a dit clairement ce qu’elle croit être une bonne solution pour le Burundi. Quant à ces russses et Chinois ils suivent l’odeur du pétrole et de l’or quel que soit le président qui est là. Ils soutiennent Nkurunziza par ce qu’ils ont un contrat avec lui. Comme la valise de la corruption se vide et se remplit, ils attendront le suivant…….si jamais le peuple lui barre la route
KIbwa