Le business tout autour de l’ancien marché central continue malgré l’interdiction du ministère de l’Intérieur.
De la friperie dans des stands en dur, des légumes étalés sur des sacs en plastique et des sacs à main; sont les principaux produits vendus dans cet espace.
Avec un mouvement de gens qui vont ou partent d’un parking des bus desservant la ville de Bujumbura à l’autre, c’est un emplacement stratégique pour les petits commerçants exerçant dans cet espace.
«C’est souvent le soir que nous étalons nos marchandises. Quand les policiers nous chassent c’est sans pitié. C’est le sauve-qui-peut », confie M.N, une vendeuse de légumes au centre-ville.
Selon un autre vendeur de friperie, des fois, l’endroit est vide. Cela dépend de l’humeur des policiers. « Ils font des rafles et emprisonnent tous ceux que sent font attrapés ».
Cependant ces vendeurs ambulants affirment qu’ils paient des taxes, c’est ce qui est bizarre, les percepteurs et les agents de la mairie perçoivent 500 BIF par personne, et c’est pour trois jours par semaine », indique un de ces commerçants.
Les commerçants demandent que la mairie de Bujumbura à faire de l’ordre à cet espace. « Si nous payons la taxe, c’est officiel. Que la police nous laisse tranquille », fulmine un commerçant.
Nous avons contacté la mairie en vain pour plus d’éclaircissements sur ces cas. La mairie avait annoncé qu’avec le mois d’avril, l’espace octroyé à aux vendeurs de friperie sera fermé.