Le Cndd-Fdd a ouvert, ce mercredi 16 novembre à sa permanence nationale sise à Ngagara en mairie de Bujumbura, une semaine dédiée aux vaillants combattants. Une occasion, selon Révérien Ndikuriyo, secrétaire général du Cndd-Fdd, de faire un regard sur le passé afin de préparer l’avenir. Pour le chef de l’Etat, un vrai combattant doit avoir un seul ami et celui-ci n’est que sa patrie.
Les cérémonies marquant cette journée ont commencé par une messe de requiem en mémoire de ces combattants morts dite par l’abbé Innocent Ngendakumana au Rectorat de Gifugwe (paroisse en fondation), situé dans la commune Mpanda en province de Bubanza.
Anciens et nouveaux ténors, dignitaires, cadres et membres du Cndd-Fdd, venus des différents coins du pays, et tous vêtus en pagnes ou en t-shirts arborant les couleurs du parti de l’Aigle ont répondu présents. Quelques représentants des partis politiques et de la société civile n’ont pas manqué au rendez-vous.
Dans son homélie, l’abbé Innocent Ngendakumana a demandé aux auteurs de ces assassinats de demander pardon et aux Burundais d’être solidaires et d’éviter le versement du sang.
Il faut du leadership
Les cérémonies se sont poursuivies par le dépôt des gerbes de fleurs sur les disparus enterrés au cimetière de Mpanda nord.
Dans son brève allocution, M. Ndikuriyo est revenu sur les différents moments difficiles traversé par le Burundi depuis la lutte pour l’indépendance. Il a fait savoir que le pays est paisible grâce aux vaillants combattants qui se sont sacrifiés.
Et de conseiller aux leaders à prendre des décisions bien réfléchies, car, selon lui, cette tragédie a été due au mauvais leadership. Il a demandé aux militants du Cndd-Fdd de faire un regard rétrospectif sur le passé afin de préparer l’avenir.
Rehaussant de sa présence l’ouverture de ladite semaine à la permanence du Cndd-Fdd, le président Evariste Ndayishimiye a indiqué qu’un vrai combattant doit avoir un seul ami, et celui-ci n’est que sa patrie.
Selon lui, les vrais vaillants combattants doivent aussi participer au combat de lutte contre la pauvreté.
« Celui qui bloque le développement du pays ou laisse les autres trahir leur pays n’est pas un vrai combattant », a-t-il martelé. Et d’ajouter : « Le combat des armes est terminé, il reste celui de lutte contre la pauvreté ».
Il a invité les responsables à aligner les populations comme un seul tirailleur pour le développement du pays.
1. Vous écrivez:« « Le combat des armes est terminé, il reste celui de lutte contre la pauvreté ».
2. Mon commentaire
a). Je ne suis pas un expert en stratégie militaire, mais je crois que si notre vaillante Force de Défense Nationale (FDN) continuait à bien garder les frontières nationales (pour éviter les incursions des « forces négatives » burundaises installées dans les pays voisins) et si les alentours de la forêt de la Kibira sont bien protégés, une guerilla armée n’aurait pas de territoire où mener ses actions militaires DANS UN BURUNDI SURPEUPLE.
b). Espérons qu’avec les coopératives qui s’organisent un peu partout dans le pays et avec le Programme d’Autonomisation Economique et d’Emplois des Jeunes (PAEEJ), plus de nos jeunes burundais vont penser à « lutter contre la pauvreté » (plutot que rejoindre les bandes armées).
Nous sommes devenus le pays le plus pauvre du monde (et accesoirement le plus corrompu). Lorsque le prédent parle de lutte contre la pauvreté, il ne croit pas si bien dire.
C est le numero un de tout le Burundi
« …Il a invité les responsables à aligner les populations comme un seul tirailleur pour le développement du pays. »
Aligner aussi les détourneurs pour récupérer les biens publics.