Dans sa déclaration sortie ce lundi 16 octobre, le principal parti d’opposition qui se dit aujourd’hui ’’malmené par le ministère de l’Intérieur’’, accusé de ’’s’immiscer dans les affaires internes de ce parti’’, appelle la Communauté internationale à suivre de près la situation prévalant au Burundi.
Selon Agathon Rwasa, président de ce parti, c’est surtout en ce qui concerne la liberté et l’égalité au bénéfice de l’espace politique par les partis d’opposition sans oublier les questions en rapport avec la gouvernance et le respect des droits de l’Homme.
Ce parti demande à cette même Communauté internationale de ’’veiller, en cette période qui approche les échéances électorales, à ce que le gouvernement en connivence avec le parti au pouvoir, ne fassent front commun pour mettre à mal l’opposition et les encourager à competir avec les autres de manière lucide et loyale’’.
Selon Agathon Rwasa qui parle d’état de séquestration de son parti par le ministère de l’Intérieur, il faut que ’’le gouvernement cesse de s’immiscer dans les affaires internes du CNL en violation flagrante de la Constitution de la République et de la Loi régissant les partis politiques au Burundi’’.
Le président du parti CNL demande au groupe des dix militants qui le reconnaissent plus dont ses anciens proches, de ’’revenir à la raison et cesser d’être instrumentalisé par l’adversaire qui ne rêve que de l’anéantissement du parti pour se garantir de faire cavalier seul dans la conduite des affaires du pays’’.
Autre requête d’Agathon Rwasa à ce groupe de militants qu’il qualifie de ’’dissidents’’ : « Adopter une attitude humble et responsable en prononçant un mea-culpa de leurs actes et propos traduisant leur trahison en voulant et en tentant de renverser le leadership du parti CNL ».
Pour le président du CNL, il faut que ce groupe ’’respecte scrupuleusement les textes régissant le parti en obéissant aux autorités du parti avec leurs décisions’’. Selon lui, leurs préoccupations sont contraires aux intérêts du parti CNL.
Pour rappel, dix membres du bureau politique du parti CNL ont décidé de suspendre le président de ce parti, Agathon Rwasa et de le remplacer par son secrétaire général.
Cependant, ce dernier a décliné cette offre. Ainsi, ils ont décidé de nommer le doyen d’âge des membres du bureau politique de 2019 en la personne de la députée Marie-Immaculée Ntacobakimvuna, actuelle secrétaire nationale à la promotion féminine, pour assurer l’intérim à la tête de ce parti.
L’autorité intérimaire du CNL en appelle à la réconciliation
Après la sortie médiatique du président du parti CNL, reconnu par le ministère de l’intérieur, le groupe des 10 militants de ce parti opposés au leadership d’Agathon Rwasa a sorti à son tour un communiqué.
Il parle d’une réunion qui devait se tenir ce mardi 17 octobre à la permanence nationale sise à Mutanga Nord avec comme objectif de ’’rechercher la réconciliation, de la cohésion des militants ainsi que la relance des activités’’.
Ce groupe qui s’identifie comme l’autorité intérimaire du parti CNL accuse Agathon Rwasa d’avoir empêché la tenue de cette rencontre. Il a été demandé aux membres du bureau politique conviés à ne pas répondre présent à cette invitation.
Cette ’’autorité intérimaire » fustige ’’l’attitude belliqueuse se traduisant par le quadrillage de la permanence nationale par des jeunes inconnus pour saboter la réunion, depuis ce lundi 16 octobre 2023’’.
Monsieur
seriez-vous un lampiste ?
un aboyeur de rue ?
Vous avez été un personnage clef de ce pays, Pardon, vous auriez pu l être !!!
Votre passé vous poursuit
Et de plus…
vous n avez rien créé
Êtes vous vraiment député,? On vous entends Jamais
Faite vous de la figuration
Et le summum.. vous vous plaignez auprès de ma communauté internationale
Qui êtes vous pour demandez ça?
Monsieur Rwasa,
Tiré à quatre épingles dans votre costume trois pièces, vous avez indubitablement fière allure! La question qui se pose est: est-ce que votre ramage est aussi beau que votre plumage », comme dirait un certain Jean de La Fontaine (ramage: discours dénué de sens. Au sens figuré, »babil des enfants »). La réponse, ici, ne fait malheureusement aucun doute.
J’ai déjà eu l’occasion de donner ici sur ce site, une définition du concept de »leadership » en référence précisément à la situation prévalant dans votre parti. Que les lecteurs me pardonnent de remettre sur le tapis, très brièvement, ce que j’avais déjà partagé au sujet de ce concept: » Un leader efficace est capable de prendre des décisions stratégiques, de communiquer clairement avec son équipe, de résoudre les conflits et de stimuler la créativité et l’innovation ».
Afin de rendre un tant soit peut crédible l’accusation d’immixtion dans les affaires internes de votre parti, ne pensez-vous pas qu’il aurait été plus intelligent, plus avisé, de détailler toutes les »peaux de banane », toutes les chausses-trappes et autres tentatives de sabotage orchestrées supposément par ceux qui vous empêchent de rassembler dans votre camp? Surtout à la faveur d’une sortie médiatique intervenue après des mois de silence médiatique? Et si vous n’êtes pas capable de rassembler dans votre propre camp (ce qui est manifestement le cas), comment pensez-vous vous y prendre pour convaincre de votre capacité de rassembler une nation entière?
Rien de plus révélateur de cette incapacité que cet appel du pied lancinant à la »communauté internationale » pour »garantir le déverrouillage de l’espace politique interne » au Burundi. Encore plus ahurissant est votre appel à ceux qui contestent votre leadership à »revenir à la raison, »cesser d’être instrumentalisés », »adopter une attitude humble et responsable en prononçant un mea culpa de leurs actes traduisant leur trahison… »! On se croirait revenus aux heures les plus sombres du stalinisme et du parti communiste d’Union soviétique! On sourit (ou -on frémit-c’est selon), à la perspective du retour au bercail des »enfants prodiges ».
En tout état de cause, quand ce n’est pas le gouvernement qui joue au grand méchant loup (qui s’invite dans la bergerie), ce sont des brebis galeuses qui cherchent à contaminer le reste de votre troupeau. Un retour réflexif de votre place et de votre rôle dans ce qui se passe dans votre formation politique n’est évidemment pas à l’ordre du jour. Vous avez étudié la psychologie paraît-il? Permettez-moi de vous citer Alfred Adler, le fondateur de la psychologie individuelle et son concept de »projet vital individuel ». Je le cite: »le projet vital du névrosé exige absolument qu’en cas d’échec, la faute retombe sur quelqu’un d’autre et qu’il soit lui-même dégagé de toute responsabilité »(A. Adler: Pratique et théorie de la psychologie individuelle et comparée, éd. Payot, Paris, 1961, page 246)
Qu’a fait ce Mr pour le peuple Burundais depuis qu’il est sur la scene politique? Rien! A par une fausse opposition pour légitimer aux yeux de l’international un soit disant état Burundais démocratique?
Je ne l’ai jamais entendu ouvrir sa bouche pour toutes ces violations que ses copains ont fait. Aujourd’hui, observe ou se trouve le Burundi. Dis moi, qu’a t il fait sauf s’enrichir comme tous ses amis politiques?
@Kira,
Si on suit bien votre raisonnement, Mr Jourdain, Neva est aussi un névrosé, un piètre meneur d’hommes, lui qui accuse les juges, les commerçants véreux, les hauts cadres, les dirigeants des sociétés para-étatiques, et j’en passe et des meilleurs, de saboter son action?
Eclairez notre lanterne, ô grand coriphée de la pensée!