Même si on ne sait pas (encore) la teneur des discussions "fermes mais courtoises" entre les principaux protagonistes burundais, ces derniers affichent une belle confiance dans le processus électoral déjà en cours.
– [Atelier du BNUB : les principales recommandations de la rencontre, adoptées dans le sourire …->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article5038]
<doc7400|left>Le président du parti Cndd-Fdd, Pascal Nyabenda, est confiant : "En 2015, les élections seront apaisés et libres. Aujourd’hui l’atmosphère est détendue, même s’il y avait une certaine peur avant-hier", rappelle-t-il.
D’après Pascal Nyabenda, le point de consensus de tous les participants est le dialogue entériné entre tous les partis et autres acteurs politiques pour pouvoir mieux préparer les élections de 2015 : "Nous avons une première avancée significative : nous nous sommes retrouvés ensemble, dialoguant", poursuit M. Nyabenda.
Sur le Code électoral : "Nous avons tous soulevé des lacunes, et demandé au président de la République de préciser les articles ou les dispositions de la Constitution qui pourront être révisés à cet effet."
Par ailleurs, "les acteurs politiques présents à l’atelier ont demandé au gouvernement de n’est plus s’ingérer dans les activités des partis politiques, un appel certainement entendu par le ministre de l’Intérieur."
Le président du Cndd-Fdd précise par ailleurs que "tout le monde est libre à organiser des activités politiques sur tout le territoire, en respectant la loi, surtout celle qui régit les partis politiques."
Pour ce qui est du garant de la feuille de route que les politiques burundais viennent de signer ce mercredi 13 mars 2013, "c’est le gouvernement du Burund qui devra être appuyé par le système des Nations Unies mais aussi les partenaires du pays."
<doc7398|right>« C’est un bon départ », déclare l’ADC-Ikibiri
"Après deux ans de conflits entre le gouvernement et les partis d’opposition, c’est pour la première fois que nous nous rencontrons pour évaluer les élections de 2010 et en dégager les perspectives" note pour sa part Léonce Ngendakumana, président de l’ADC-Ikibiri à la sortie de cet atelier ce mercredi 13 mars.
Un moment fort pour "accueillir les politiques qui vivaient en exil depuis deux ans afin de nous lancer dans la préparation et l’organisation des élections de 2015. Nous sommes entièrement satisfaits", martèle-t-il.
Les raisons de cette satisfaction ? "Le fait que nous nous sommes tous retrouvés pour parler des problèmes qui hantent le pays. Nous avons mené des débats sérieux sur les grands défis de l’heure, dans la sérénité et dans le calme."
Léonce Ngendakumana indique que prochainement, les partis politiques, et le gouvernement, sous l’égide des Nations Unies, vont établir un calendrier. Il est convaincu que d’autres séances vont suivre et un comité de suivi sera aussi mis en place. Ce dernier sera composé des hommes du gouvernement, des partis politiques, des Nations Unies et la société civile : « Chacun jouera le rôle qui lui revient », mentionne M.Ngendakumana, président de l’ADC-Ikibiri en même temps du parti Sahwanya-Frodebu.