Le parti au pouvoir appelle les politiciens en exil à regagner le bercail. Entre autres soucis relevés par Evariste Ndayishimiye, secrétaire général du parti au pouvoir, ce jeudi 25 avril, lors d’un point de presse. C’était à l’occasion du 4e anniversaire de la désignation du président Nkurunziza comme candidat de son parti pour le 3e mandat.
Le secrétaire général du parti au pouvoir exhorte également les autres réfugiés burundais à «se libérer de ceux qui veulent les maintenir dans des conditions déplorables d’exil » et à rentrer.
Fréderic Bamvuginyumvira, un des hommes politiques en exil, assure que leur retour au pays est conditionné par celui des autres Burundais. «Les politiciens ne peuvent pas rentrer sans le reste des Burundais refugiés». Il parle d’un demi-million de réfugiés.
En plus, cet ancien vice-président de la République se demande si les conditions sont réunies pour le rapatriement. Entre autres préalables, il insiste sur un environnement politique et sécuritaire favorable.
M. Bamvuginyumvira dénonce la persistance de l’intolérance politique, les opposants sont malmenés. Pour lui, la situation est ainsi «lamentable et on ne peut pas rentrer dans ces conditions».