Lundi 23 décembre 2024

Politique

Le CNDD-FDD demande à l’UA de respecter la souveraineté du Burundi

19/06/2015 15

Après les conclusions du Sommet de l’Union Africaine à Johannesburg en Afrique du Sud, le parti au pouvoir réagit à travers un communiqué du 18 juin signé par le président de ce parti, Pascal Nyabenda. Pour ce parti, le respect de la Constitution reste une référence incontournable afin d’éviter un vide institutionnel. Le CNDD-FDD est aussi réticent au glissement du calendrier électoral.

Permanence nationale du parti Cndd-Fdd
Permanence nationale du parti Cndd-Fdd

Pour commencer, le parti de l’aigle se pose une question : « Faut-il toutefois dire que la mise en œuvre de tout le contenu de ces différents sommets y compris celui de l’Union Africaine sur le Burundi nécessiterait le changement de la constitution? Pour le CNDD-FDD, cela paraît impossible à réaliser dans ces moments de campagne électorale. Le CNDD-FDD rappelle que les deux Sommets du 13 mai, 31 mai 2015 et la réunion du Conseil de Paix et Sécurité de l’U.A du 13 juin 2015 sont revenus sur le respect de la Constitution, de l’Accord d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation de 2000 et de l’Accord Global de Cessez-le feu du 16 novembre 2003. De plus, poursuit le CNDD-FDD, le communiqué de la 515ème réunion du Conseil de paix et de Sécurité de l’U.A du 13 juin 2015 revient sur la continuation du dialogue qui a été initié par l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au MENUB afin de créer un climat favorable pour des élections libres, transparentes, paisibles et inclusives. Le parti présidentiel souligne aussi que la réunion du Conseil de Johannesburg a parlé également de glissement du calendrier électoral dans l’esprit du Sommet des Chefs d’Etat du 31 mai 2015 tenu à Dar-es-Salaam sans aller en dehors du contenu du Sommet des Chefs d’Etat qui a eu ses assises à Dar-es-Salaam en date du 13 mai 2015.

Sur ce, le CNDD-FDD apprécie les efforts déployés par l’union Africaine (U.A), les pays de l’East African Community (EAC), le COMESA, la SADEC, la CIRGL, l’ONU et tous les partenaires qui ont contribué de près ou de loin au maintien de la légalité constitutionnelle et à la paix sur l’ensemble du territoire national. Il réaffirme son engagement à mettre en œuvre les recommandations de l’U.A. “Toutefois, le respect de la Constitution reste une référence incontournable.” Le parti au pouvoir se dit satisfait que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), s’appuyant sur l’article 91 alinéa 1 de la constitution en rapport avec ses prérogatives d’organiser les élections et le calendrier électoral, a anticipé sur les événements après avoir appris les recommandations issues du sommet des Chefs d’Etats de l’EAC tenu le 31 mai à Dar-es-Salaam. Il informe que de folles rumeurs d’existence de camps d’instructions militaires pour la formation des recrus burundais dans certains pays voisins visant à déstabiliser les institutions du pays et bloquer les élections “méritent une mission de vérification pour voir si rien ne viendra de ces pays voisins pour obscurcir les efforts de reprise de dialogue et de poursuite du processus électoral.”

Malgré cela. . .

Le parti CNDD-FDD constate avec surprise que des questions n’ayant pas été mentionnées dans les trois Sommets comme celle du mandat passent “sournoisement sur l’agenda du dialogue à venir sur le point 10, sous point ii, ce qui d’emblée apparaît comme le forcing aux Bagumyabanga de ne pas avoir la liberté de choisir qui ils veulent dans leur parti politique pour les représenter ici et là dans les différentes institutions du pays.” Pour le parti au pouvoir, le rejet de l’arrêt de la Cour Constitutionnelle d’un pays par des pays tiers sur base de certains mécontents, peu importe leur nature, est un déni de la Constitution. Et d’ajouter que cela pourrait casser toutes les organisations régionales et sous régionales. Il rappelle que l’imposition d’un glissement d’un calendrier électoral au-delà des prescrits constitutionnels n’a jamais été vue nulle part dans un pays souverain. “Il serait impensable qu’au Burundi il soit imposé un vide institutionnel pour contenter un certain nombre d’individus qui font tout pour éviter les élections. Cette contradiction jamais vue au monde ne serait qu’une autre forme de coup d’état constitutionnel à la lumière de celui qui vient d’échouer en date du 13 mai 2015.”

“Imposer des forces militaires d’intervention est une démarche de soutenir les putschistes”

Pour le CNDD-FDD, imposer des forces militaires d’intervention sous forme d’observateurs, sous des prétextes de suivre le désarmement de la population civile à peine un mois après une tentative de coup d’Etat échoué mais non condamné par certains pays de la communauté internationale, est ni moins ni plus une démarche de soutenir les putschistes pour reprendre le forfait aux yeux du peuple Burundais. “Par ailleurs, il existe une commission nationale chargée du désarmement de la population civile, ce qui serait facile de lui porter appui dans cette noble mission au lieu de penser à engager d’autres contingents militaires en dehors d’elle.”

Au regard de tout cela,

Le parti CNDD-FDD demande à l’UA de respecter la souveraineté du Burundi dans tous ses efforts de ramener certains politiciens autour de la table de dialogue et en même temps poursuivre le processus électoral pour des élections libres, paisibles, inclusives et transparentes. L’UA doit aussi éviter de plonger le pays dans un vide institutionnel qui ne ferait que retourner le pays en arrière de quelques décennies, “ce qui ne laisserait pas indifférents certains pays qui voient mal les quelques petits progrès réalisés par le pays”

A l’EAC, le parti présidentiel lui demande de ne pas forcer le peuple burundais à violer sa Constitution en cherchant à tirer trop sur les délais car la seule limite est celle déterminée par la constitution. “Sinon le pays va plonger dans le chaos, ce que ni l’un ni l’autre ne souhaite dans la région y compris à l’U.A”
Et au Gouvernement, de rester serein et de poursuivre le processus électoral sur base du glissement du calendrier proposé par le Sommet des Chefs d’Etat du 13 mai et celui du 31 mai 2015 et celui de l’U.A du 13 juin 2015 mais dans le strict respect de la constitution du Burundi.

Aux partis politiques, de ne pas retourner dans une transition alors qu’à peine on n’en vient. Ce qui serait impossible à définir ni savoir quelle politique mener ni quel objectif à atteindre et “d’éviter Arusha 2 car sans place dans le pays.”

Et en enfin à la population et tout particulièrement les Bagumyabanga, de ne pas répondre à la provocation comme ils ont fait preuve d’énormes sacrifices “devant les agresseurs hors la loi qui sont allés jusqu’à enlever la vie de leurs proches, à brûler leurs biens et maisons, à détruire leurs rues et à empoisonner leur environnement. De rester ensemble car la victoire finale viendra de leur unité et de continuer la campagne pour avoir des élections qui arracheront leur pouvoir des mains des larrons qui le veulent par une transition.

Forum des lecteurs d'Iwacu

15 réactions
  1. Le plan maccabre des opposants et de la societe civile est connu. Les elections est la seule voie credible pour implanter une democratie dans notre pays.

  2. RUGAMBA RUTAGANZWA

    Je demande au CNDD-FDD de respecter aussi le peuple burundais en cessant d’utiliser la ruse, le mensonge, la manipulation et la violence de la force du pouvoir pour s’accrocher indefiniment au fateuil presidentiel! Cette attitude est inacceptable et est entrain de nous conduira a la catastrophe..! Pourtant pas mal de progres socio-politiques avaient ete realises ces dernieres decennies avec des medias prives libres, une societe civile bien organisee et hautement performante, une des meilleures d’Afrique..! Comme nation, comme peuple, j’ai malheureusement l’impression qu’on est entrain de tout perdre….! Trsite, non???

  3. Jambo

    Au cndd-fdd,j’ai entendu dire que lors des votes,c’est la main levée qui est privilégiée et non le vote secret.Est ce vrai?

  4. B.T

    Intimidation et arrogance.
    C’est moi rien que moi, tous sont a moi pas a personne d’autre. Pas ton nez dans les propres affaires du CNDD pour « contenter un certain nombre d’individus, certains mecontents ». Tous les droits sont a moi seul. Les autres n’ont rien a defendre . Le 3eme mandat de trop et le forcing doivent etre acceptes sans condition. Les bagumyabanga ont ete provoques et fait des sacrifices. Les autres n’ont rien perdu dans la repression de la police du pouvoir. Quand l’EGO nous fait aveugle et nous ote la capacite de penser ! C’est tres triste.

    • Stan Siyomana

      @B.T
      1. Et cette arrogance/dictature/amateurisme se manifeste dans ce BIZARRE REFUS DE TOUT CONSENSUS POLITIQUE.
      « 6. L’objectif d’ATTEINDRE UN CONSENSUS SUR LA MATIERE POLITIQUE parait relever d’un voeu pieux dans l’esprit des politiciens qui ne veulent pas d’election mais plutot d’un compromise rapide violent de coup d’Etat et de transition. Une demarche de nature a imposer des compromis impossibles aux FERVENTS DE LA DEMOCRATIE en dehors du cadre electoral sera percu comme un mechanisme de retour a la transition au grand dam du peuple burundais QUI ESPERE ENCORE ELIRE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ACTUEL DU BURUNDI AU SUFFRAGE UNIVERSEL DIRECT POUR LA SECONDE FOIS… »
      (Voir Honorable Pascal Nyabenda: « Declaration du parti CNDD-FDD du 18 juin 2015 »).
      2. Le philosophe politique et historien francais Alexis de Tocqueville (1805-1859) parle d’un certain pouvoir qui « REDUIT ENFIN CHAQUE NATION A N’ETRE PLUTOT QU’UN TROUPEAU D’ANIMAUX TIMIDES ET INDUSTRIEUX, DONT LE GOUVERNEMENT EST LE BERGER… »
      (Voir Alexis de Tocqueville, 1840.: « Democratie comme despotisme » (de son livre: De la democratie en Amerique, vol. II (1840)), http://www.panarchy.org).
      3. Et pour la romanciere anglaise Dame Agatha Christie (1890-1976):
      « UN PEUPLE DE MOUTONS FINIT PAR ENGENDRER UN GOUVERNEMENT DE LOUPS… ».
      (Voir http://www.qqcitations.com).
      Merci.

  5. Fidèle

    La Souveraineté du Burundi passe aussi par le respect des droits des burundais et de leur dignité, dirais-je à Nkurunziza. Hier, lui-même en personne était au maquis et son Cndd-Fdd, et pour s’en sortir, ils ont usé de tous les droits que le Burundi souverain leur confère pour être traité comme citoyen burundais à part entière. Si les Accords d’Arusha ne leur disent plus rien évidemment, qu’ils laissent la chance à leurs opposants et citoyens mal en point avec leur mauvaise gouvernance d’user les mêmes droits et voies en tant que Peuple souverain aussi? Pourquoi a-t-il voulu devenir président comme ses prédecesseurs et l’a finalement été? N’est-ce pas parce que dans un Pays souverain tous les citoyens sont égaux devant la Loi? Alors qu’il arrête de créer deux catégories de citoyens au Burundi, ça ne se passe pas comme ça, et c’est dommage que les burundais doivent toujours faire appel aux organisations panafricaines et internationales pour pour ce qui est de la succession en bonne et due au pouvoir de ses présidents!

  6. SENYAMWIZA CLAUDE

    Je ne crois pas que les DD sont là pour développer le Burundi !! Leurs agissements montrent, chaque jour que Dieu a fait, qu’ils sont là pour eux-mêmes ainsi que leurs proches et leurs familles respectives et pas pour nous rassembler autour d’un projet de société en tout cas… !! En plus, en décidant de violer systématiquement les textes essentiels qui régissent la démocratie dans notre pays, ces gens-là sont entrain de nous faire reculer de plusieurs décennies sur ce que nous avions gagné après des années de guerre sans merci et de malheurs inqualifiables pour le peuple burundais.. !! C’est à peine que j’ose croire que les responsables politiques de ce parti-là sont entrain de nous replonger dans les affres de la guerre alors que les pays voisins avancent à pas de géant….. !!! Quand j’y pense je crois faire un cauchemar !! Honte à eux et l’histoire les jugera très sévèrement car ils ont raté une occasion en or, une occasion essentielle d’être du bon côté de cette dernière… ! Je pense sincèrement que ce sont les pires dirigeants que ce pays aient jamais connu depuis la nuit des temps.. !

  7. Pity

    Souverenaite……Avons-nous une

  8. Perhaps

    A tout probleme actuel, une des trois reponses est rapide a obtenir:
    1. Souverenaite nationale
    2. Eviter un vide constitutionel
    3. Bonnes elections et bonne securite!
    MENSONGE OU VERITE????

  9. Stan Siyomana

    SANS PROJET DE SOCIETE POUR LE BURUNDI, SEUL DIEU SAIT OU SERA LE PAYS DANS QUELQUES DECENNIES.
    Tandis que le parti CNDD-FDD (ou ce qui en reste) se piege soi-meme avec son « 3 eme mandate non-negociable » et son « calendrier electoral definitive » et puis en blame l’Union Africaine (UA) avec « L’UA doit aussi eviter de plonger le pays dans le vide institutionnel qui ne ferait que retourner le pays en arriere de quelques decennies », Anders Borg, Chair of the World Economic Forum’s Global Financial System Initiative trouve que:
    « Si les 10 economies africaines qui se development le plus vite/Africa’s top 10 pouvait avoir le meme taux de croissance que les pays asiatique, c’est-a-dire pres de 7% de croissance annuelle du produit interieur brut (PIB) par habitant….pendant les dix annees a venir (avant que la croissance demographique ne commence a baisser), alors d’ci 30 ans ces pays africains se retrouveraient au niveau actuel de la Colombie (Amerique latine) ou de Thailande (Asie du sud-est), et d’ici 40 ans ils se retrouveraient au niveau actuel de la Lettonie/Estonia ou la Republique Cheque/Czech Republic (Europe de l’est)… »
    (Voir Anders Borg: « Why Africa needs to become more like China », http://www.howwemadeitinafrica.com, 18 June 2015).
    Merci

  10. Stan Siyomana

    1. Hier, nous condamnions (AVEC VIGEUR) le parti de l’Unite et Progres National (UPRONA) pour toutes ses dictatures militaires et ses crimes envers le PEUPLE DU BEAU PAYS DE MWEZI GISABO, aujourd’hui (vu ce bras de fer du president Pierre Nkurunziza et DE CE QUE RESTE DU PARTI CNDD-FDD sur la question de la DICTATURE DU 3 EME MANDAT PRESIDENTIEL) le citoyen burundais lambda doit toujours se demander QUO VADIS BURUNDI/OU VAS-TU CHER BURUNDI?
    2. Aujourd’hui sous le pouvoir du parti CNDD-FDD, l’on peut toujours demander au citoyen lambda QUI SE REFUGIE DANS LES PAYS LIMITROPHES:
    « Ou vas-tu paysan, loin de ton beau village, ou tu vivais en paix pres de tes cafeiers?… »
    (Tire de la chanson « Je vais a Yaoundé », sortie en 1972 par le camerounais Andre-Marie Tala).
    3. Le chemin que le peuple burundais doit encore parcourir DANS SES SOUFFRANCES (que ce soit sous le 3 eme mandat ou quelqu’un d’autre de l’opposition peut-etre?) EST ENCORE TROP LONG.
    Merci.

  11. MINANI

    Dix ans de pillages des caisses de l’État, de corruption et de clientélisme, une économie moribonde, une insécurité grandissante, une éducation délaissée, un peuple sans espoir:voilà le bilan du CNDD-FDD. Ces gens devraient comprendre que nous, les masses majoritaires de la population, en mairie comme en campagne, si nous n’avons pas soutenu les manifestations violentes, ce n’est pas parce qu’on aime ou qu’on soutient le pouvoir de Nkurunziza et des DD. C’est plutôt parce que nous avons compris que derrière les manifestations se cachaient des intentions non catholiques, qui pouvaient être autant néfastes à notre société que les égarements du CNDD-FDD. Le coup d’état du 13 mai nous a donné raison. Autant nous ne soutenons pas les « pseudo patriotes », autant nous nous désolidarisons de ceux qui se sont montrés incapables de nous mener vers le développement. Comme en 1993 et en 2005, nous attendons le moment propice pour dire adieu à ceux-là qui se croient encore forts. Mais pour nous, ça ne sera pas par la voie de la violence, mais par les urnes. 2015 peut passer, mais nous vous attendons au tournant de 2020. A nos amis qui n’aiment pas la violence, nous disons: En politique, « LA PATIENCE EST AMÈRE MAIS SON FRUIT EST DOUX ».

    • Rukundo

      les dd demandent le respect de ceci et de cela. Je me demande si les dd savent ce que c’est respect. Vous les dd, vous ne vous respectez pas vous meme et vous voulez donner une lecon aux autres. Birababaje cane kubona Igihugu gitwagwa na bantu nkabo. Ahubwo iyo tuva twaguma. Les gens qui ne savent pas lire, ecrire comment peuvent-ils reflechir?

      • @Rukundo
        Burya kugaya abandi si vyiza,mwababujije kwiga,ikindi muri mwebwe hari abafise ama diplomes ya magendu ,hari abagiye baronka diplomes za gusa dans les années 93,94,95, gushika 2005,uzobaze aba dd bibwe ama certificat abaporona bakayigirako ugasanga hari abantu bitiranwa zmazina,ba muvuga make cane cane hageze ivyamashure,hari abantu bamwe bamwe diplomes zari zikwiye kuba non valides surtout izo mu nyuma yaho ndadaye apfiriye kandi turabazi.

        • Stan Siyomana

          @liliane
          1. Comme au Burundi (de la dictature militaire du colonel Jean-Baptiste Bagaza (1976) jusqu’ a la dictature du 3 eme mandat presidentiel (2015) TOUT LE MONDE S’ACCUSE MUTUELLEMENT D’AVOIR EU DES DIPLOMES FRAUDULEUSEMENT/ »muri mwebwe hari abafise ama diplomes ya magendu » (magendo = fraude en Swahili), l’on pourrait ici meme sur le site Iwacu-burundi.org essayer de lever tout equivoque (entre vous (liliane) et Rukundo par exemple) EN ANALYSANT TOUS LES COMMENTAIRES (PASSES ET FUTURS) DE CHACUN DE VOUS DEUX.
          2. MAIS LE PROBLEME (DANS CETTE ETUDE) EST QUE VOUS ET RUKUNDO POURRIEZ ETRE DE LA MEME ETHNIE AU BURUNDI (puisqu’il faut dire les choses par leur nom).

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