«Maîtriser la loi et la vulgariser auprès des journalistes, assurer un encadrement de proximité des journalistes et des techniciens de la communication et agir en synergie afin d’assurer la formation des journalistes».
Tels sont les conseils de Nestor Bankumukunzi, président du Conseil national de la communication, aux responsables des médias. C’était ce mercredi 24 octobre lors de la présentation des réalisations trimestrielles des médias agréés au Burundi.
Dans cette même rencontre, il a fait savoir que les membres du CNC ne se réjouissent pas de la fermeture ou de la suspension d’un média. Cependant, dit-il, «si on viole la loi qui est là pour servir l’intérêt général, la sanction s’impose». Il tient à souligner que la sanction vise l’encadrement. «Elle aide les médias à mieux accomplir leurs missions».
D’après cet ancien ministre de la communication, les médias burundais travaillent bien. «Nous les encourageons à continuer dans la même voie». Néanmoins, il parle de fautes professionnelles de la part de certains. Il appelle à la diffusion des informations bien recherchées et équilibrées.
Cet organe de régulation de la presse attache «une grande importance» aux médias les plus suivis. Ceux-ci sont censés avoir un impact sur la société.
Le président du CNC rappelle que cet organe a entre autres missions celle de promouvoir la presse à travers le coaching.