Depuis quelque temps, l’on assiste à un feuilleton ‘Cnared’. Cette plateforme de l’opposition censée incarner une alternative au parti au pouvoir désappointe.
« La ligue des jeunes du parti Sahwanya Frodebu quitte le Cnared. » Le dernier épisode date du 5 février.
Pour comprendre la motivation de ces jeunes, le dernier communiqué de la plateforme signé Jean Minani. Il annonce la suspension des anciens vice-présidents de la République, Alice Nzomukunda et Frédéric Bamvuginyumvira. Jusqu’à la tenue de la réunion du Directoire qui devra statuer définitivement. Le parti Adr-imvugakuri est également suspendu. Le Cnared indique qu’il a tenu compte « de la violation grave et flagrante du code de conduite ainsi que des comportements récurrents à caractère destructeur. »
Le président du parti Sahwanya Frodebu, avait sorti un communiqué « au nom des partis engagés au dialogue inter-burundais. » Frédéric Banvuginyunvira dénonçait la prolongation du mandat du bureau actuel du CNARED. Selon lui, ces membres cherchent à tout prix à se maintenir en place malgré les délais prévus par les textes régissant cette plateforme. Et de marteler : « Le Cnared n’a plus de bureau depuis le 25 janvier 2017. »
S’en est suivi la protestation du service communication de la coalition. Selon lui, les membres du Directoire ont été consultés en urgence et ont donné leur accord au prolongement de ce mandat jusqu’au 28 février 2017. « Ils ont mis en place une commission de 6 personnes chargée de préparer ces élections.»
En clair donc, le principe de prolongation du mandat du comité exécutif du Cnared a été accepté par 24/31 membres qui constituent le Directoire de la plate-forme.
Quand tout s’accélère
Mi- décembre 2016. Le facilitateur dans la crise burundaise arrive à Bujumbura pour une séance de concertation avec les parties prenantes au dialogue inter-burundais. Avant son départ, Benjamin Mkapa déclare que la légitimité du président Pierre Nkurunziza n’a pas été remise en cause. Cela permettra d’avancer vers des vraies questions. Le Cnared ne l’entend pas de cette oreille. Le troisième mandat est la racine de la crise actuelle. La coalition décide donc de récuser la facilitation de l’ancien président tanzanien. « Il a pris position pour Bujumbura ». Inacceptable.
Sauf que les pays de la Communauté est africaine continuent de le soutenir. L’Union Européenne ainsi que les Etats-Unis également. Et Mkapa poursuit son agenda. En mi- janvier de cette année, il convoque l’opposition en exil. Le Cnared lance un mot d’ordre, le boycott. Pour le Cnared, « Cet agenda ne vise qu’à réconforter et renforcer la dictature de Monsieur Pierre Nkurunziza. »
Selon Pancrace Cimpaye, le porte-parole de la plateforme, les invitations à cette session ont démontré que le facilitateur, n’avait d’autres buts que de détruire l’opposition.
Ce boycott ne sera pas suivi par 6 de ces membres. Direction, la Tanzanie pour dialoguer. « La plateforme ne nous donne pas une autre alternative pour une sortie de crise, le Cnared n’a pas le droit d’arracher à ses membres leur souveraineté. Il n’a pas le droit de nous la confisquer.»
>>Les réactions
Alice Nzomukunda : « Ceux qui veulent détruire la plateforme se sont ceux-là qui se sont éloignés de l’objectif fixé, à savoir le dialogue. »
La présidente du parti Adr-imvugakuri dénonce sa suspension du Cnared. Le prolongement du mandat du comité exécutif n’a pas suivi la procédure normale. Selon elle, en cas de prolongation, le comité exécutif n’est censé gérer que les affaires courantes. « La suspension d’une personne ne relève pas de sa compétence. » Pour Alice Nzomukunda, ceux qui veulent détruire la plateforme, ce sont ceux qui se sont éloignés de l’objectif fixé, à savoir le dialogue.
Léonidas Hatungimana : « Résolvons les problèmes dus aux ego surdimensionnés de certains. »
Selon le président du parti PPD Gira ijambo, le comité exécutif du Cnared les a mis devant un fait accompli quant à la nécessité du prolongement de son mandat. « Nous l’avons accepté dans la logique de construction, pour les besoins de stabilité du Cnared. » Pour celui qui fut le porte-parole du président Nkurunziza, au lieu de se détruire, la plateforme peut se fortifier. « Si elle arrive à solutionner les problèmes dus aux ego surdimensionnés de certains.
Sylvestre Ntibantunganya : « Tout ce qui se passe au Cnared déroute les Burundais.»
Pour l’ancien président de la République, les Burundais n’avaient pas besoin de ce déchirement. Cette coalition des partis de l’opposition était censée sceller les liens avec les partis politiques. Selon Sylvestre Ntibantunganya, le Cnared devrait plus se concentrer sur les problèmes majeurs qui minent le quotidien des burundais. Il devrait être une école de la démocratie et montrer la différence. « On ne peut pas se dire anti 3ème mandat et vouloir se maintenir à la tête du Cnared alors que son mandat est écoulé. » Et de conclure : « Tout ce qui se passe au Cnared déroute les Burundais.»
Onésime Nduwimana : « Il n’y a pas de place aux indécis, aux spéculateurs et encore moins aux taupes. »
Selon Onésime Nduwimana, le mandat de la présidence du CNARED Giriteka a été prolongé par l’organe habilité, le directoire. Ce ne sont pas 3 partis politiques sur plus d’une vingtaine, qui peuvent inquiéter les Burundais acquis à la cause de défendre leur démocratie et leur liberté.
« Même si d’autres les rejoignaient, cela ne ferait que renforcer la lutte des Burundais. A voir comment elle se présente actuellement, il n’y a pas de place aux indécis, aux spéculateurs et encore moins aux taupes.» Pour l’ancien porte-parole du parti au pouvoir, ils seront démasqués l’un après l’autre et plus ils partiront, plus le chemin vers la victoire comptera moins d’embûches et d’obstacles.
Philippe Nzobonariba : « Ceux qui ne sont pas en conflit avec la loi sont priés de rentrer. »
Le gouvernement ne connaît pas le Cnared et ne peut donc réagir à ses propos. Pour le secrétaire général et porte-parole du Gouvernement, cela serait valider quelque chose vouée à la disparition à l’instar de l’Adc-Ikibiri qui avait les mêmes acteurs. « Le message est le même, ceux qui ne sont pas en conflit avec la loi sont priés de rentrer.»
Décryptage
La politique n’est pas statique, elle est dynamique. Le dialogue inclusif a toujours été le mot d’ordre de la communauté internationale pour sortir le Burundi de la crise qu’elle traverse avec le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza. La plateforme de l’opposition radicale, le Cnared, en avait aussi fait son fer de lance.
Cependant, depuis que le facilitateur, Benjamin Mkapa, a indiqué, en décembre dernier, ne plus vouloir perdre du temps sur la question de la légitimité de Pierre Nkurunziza, le Cnared a viré à 180 degrés. Il a récusé l’ancien président tanzanien, l’accusant d’avoir pris position pour Bujumbura et a boycotté les derniers pourparlers d’Arusha de mi-janvier. Par ailleurs, cette plateforme de l’opposition a suspendu certains présidents des partis politiques qui y ont participé. Il les a qualifiés d’indécis, d’opportunistes et de spéculateurs. Certes, en tant que coalition, elle a droit de bouder l’invitation du médiateur. Mais refuser aux membres de répondre à l’invitation, c’est leur restreindre la liberté d’expression.
Le Cnared doit changer de stratégies, lire les signes du temps et évoluer. En effet, les pays de la l’EAC, l’Union Européenne, les Etats-Unis d’Amérique n’ont pas encore mis en cause le président Mkapa. Ils reconnaissent sa médiation. Par ailleurs, il doit savoir qu’au-delà du 3ème mandat, il y a d’autres questions plus préoccupantes que les politiciens doivent discuter.
Le prochain round de pourparlers prévu à partir du 16 février devrait être une occasion en or pour le Cnared. La feuille de route censée guider les prochains débats sur les questions de fond est déjà connu : les mandats présidentiels, la sécurité, le respect de l’Accord d’Arusha et de la Constitution, les droits humains, les malversations économiques, le retour d’un climat politique serein, la question des réfugiés et le droit à la liberté d’expression, etc.
Que le Cnared prenne le taureau par les cornes, décortique ce programme, propose son projet de société, conteste, proteste, revendique. Inutile de rappeler que la chaise vide ne paie pas. Le boycott des élections de 2010 reste d’actualité…
Léandre Sikuyavuga
Selon le journal iwacu, plus de deux mille ont manifeste contre les faux rapports sur le Burundi??? Moi j’etais au rendez vous la ville etait pleine de manifestants. Par ailleurs la manifestation a eu lieu dans les 129 communes du pays. SVP cette info doit etre corrigee pour redonner l’image du journal Iwacu.
Chers tous,
Le CNARED ( alias ADC Ikibiri) ne pouvait pas survivre politiquement et tant mieux car cela limite les dégâts d’une nouvelle jurisprudence qui veut qu’à chaque fois que l’on perd les élections, on les conteste, on use de la violence et finalement, on négocie et on revient au pouvoir!
C’est qui le CNARED? Un ensemble d’hommes et femmes aux trajectoires différents et multiples et pour lesquels, rien ne peut les rassembler si ce n’est l’envie d’aller au pouvoir: aller au pouvoir n’est pas un projet et encore moins un programme si en amont, il y a rien…
De Pacifique Nininahazwe ( premier secrétaire exécutif du CNARED, faut pas l’oublier) et Vital Nshimirimana ( président de la Commission Droits de l’Homme, Justice et Solidarité avec les Sinistrés au sein du CNARED) qui se disent apolitiques mais defenseurs des droits de l’homme et en même temps membres d’une organisation politique qui prône parfois la guerre armée contre le peuple à Minani Jean avec son appel de Kigali en 1993, en passant par Busokoza avec ce que l’on connait de lui dans la crise de 1993, Onésime Nduwimana, brillant porte-parole du CNDD-FDD dont il combat farouchement aujourd’hui, Pie Ntavyo et Gervais Rufyikira, deux hommes clés et architectes des œuvres et réalisations du pouvoir CNDD-FDD etc…, allez-y trouver de la cohérence dans leurs actions à part l’appât aux gains!
@Ayuhu Jean Pierre
Ce n’est pas parce que Rufyikiri n’est pas votre tasse de thé qu’il faut massacrer son nom: pourquoi Rufyilkira et non le nom hérité de ses parents?
Bakari, urandenganije…violation du 8ème commandement
God shall curse anyone blocking his revelations through his » sole living prophet » Mark my words
Il faudrait que Mme NZOMUKUNDA, l’ancien Président NTIBANTUNGANYA nous disent ce qu’ils sont allés faire à Zanzibar sur invitation de Mr MKAPA. Peut-être ceci explique cela.
Dans les moments les plus difficiles de la politique il ne faut pas changer au gré du vent même sous l’influence d’un médiateur, fût-ce Mkapa, dont la crédibilité de médiateur dans la crise burundaise est entamée après les déclarations du mois de décembre à Bujumbura. Il perd de plus en plus la main sur ce dossier et c’est pour cela que Mr Museveni essaie de reprendre rapidement les choses en main. Museveni a raison car il en va de sa crédibilité internationale aussi … !
Pour revenir à NZOMUKUNDA et ses « amis politiques » comme NTIBANTUNGANYA, si hier ils pensaient que NKURUNZIZA était l’homme fort de la crise burundaise dont il est par ailleurs l’auteur, je crois qu’ils devraient déchanter maintenant. En effet, j’ai de plus en plus l’impression que la situation est entrain de lui échapper complètement, fragilisé et affaibli par le comportement de ses forces de police, de son service de renseignement et de sa milice imbonerakure.
En interne la répression sauvage tous azimuts des Tutsi surtout ex-FAB ne lui rapporte pas les résultats escomptés sauf le discrédit tant national qu’international. En externe, la stratégie de refuser toutes propositions de dialogue sans rien suggérer en revanche, le refus de coopérer avec les NU sans rien proposer en retour (sauf la répression), cette stratégie à mon avis ne pouvait pas tenir longtemps surtout si, au lieu de s’améliorer la situation interne s’aggrave et devient même embarrassante vis-à-vis de ceux qui sont sensés vous soutenir.
Le summum de ces dernières semaines a été atteint avec les exactions et violations graves des droits de l’homme, y compris tortures, assassinats sur fonds de mensonge et de communication chaotique par les différentes personnes chargées de le faire y compris la ministre de la justice (pas de tortures, personne n’a été exécutée sans aucune autre forme de procès etc…) et le porte-parole de l’armée (histoire de voleurs autour du camp de Mukoni).
Pour toutes ces raisons, j’ai c l’impression que, pour une fois depuis avril 2015, NKURUNZIZA risque gros. Just let us wait and see.
Burundi : l’ONU et l’UA soutiennent Benjamin Mkapa
Les Nations unies et l’Union africaine renouvellent leur soutien au facilitateur Benjamin Mkapa dans la crise burundaise.
Les deux organisations internationales se sont prononcées dans un communiqué de presse conjoint dans lequel elles réaffirment leur volonté de voir l’ancien président tanzanien conduire la mission de facilitation de la Communauté de l’Afrique de l’Est.
Benjamin Mkapa est en charge du dossier depuis plus d’un an, mais il est accusé par une partie de l’opposition de se ranger systématiquement du côté du pouvoir.
Le Cnared, la plateforme qui regroupe la majorité des organisations de l’opposition lui reproche d’avoir renoncé à contester la légitimité de l‘élection de Pierre Nkurunziza à la tête du Burundi pour un troisième mandat.
La déclaration conjointe de l’ONU et de l’Union africaine en faveur de Benjamin Mkapa sonne comme un feu vert à la nouvelle orientation des discussions voulue par l‘équipe de facilitation. Son objectif est désormais de se concentrer à la mise sur pied de conditions favorables pour l’organisation d’un scrutin présidentiel crédible en 2020.
Source:http://fr.africanews.com/2017/01/29/burundi-l-onu-et-l-ua-soutiennent-benjamin-mkapa//
please give him chance to build burundi . just extra 10 years.\
Jésus a dit, tel arbre, tel fruit! Kandi ngo umuntu atanga ico afise! Fin de citation! Ce qui est étonnant est qu’en 2015, lors de la création de ce fameux « CNARED », tous les spéculateurs connus par tous les burundais pour cette notoriété, étaient devenus les donneurs de leçon à Nkurunziza. Personnellement, je n’ai pas soutenu le 3èm mandant de Nkurunziza mais, à voir les personnes qui contesté son 3ème mandat, il y avait à rigoler!
Au niveau de la Société Civile, Pierre Claver Mbonimpa président d’APRODH à vie; Pacifique NININAHAZWE combien de Mandat à la Tête de FOCODE? Qu’en est-il pour Gabriel RUFYIRI pour l’OLUCOME? Marguerite Barankitse avec Maison Shalom?, etc. Pourtant leurs statuts prévoient les élections après X temps! Seule la Ligue Iteka respectait les mandats!
Pour les partis politiques, je n’en parle pas! Des gens instables, qui ne poursuivent que des intérêts immédiats!
Leur seule expérience: la MANIPULATION DES SENTIMENTS DE LA JEUNESSE EN QUÊTE D’EMPLOI en leur promettant ce dont ils ne possèdent pas!
Bien dit, Et Minani qui ne prend un second mandat mais qui allonge le 1er. Hihihi!!
« Pour les partis politiques, je n’en parle pas! Des gens instables, qui ne poursuivent que des intérêts immédiats! Leur seule expérience: la MANIPULATION DES SENTIMENTS DE LA JEUNESSE EN QUÊTE D’EMPLOI en leur promettant ce dont ils ne possèdent pas! ». C’est amusant tant ce descriptif correspond merveilleusement à l’équipe en place à Bujumbura… aurions-nous trouvé la finalité de toute forme de groupement politique ?
@Yves
Que voulez-vous dire par « équipe en place à Bujumbura »? Cela n’est pas du tout étonnant! Si les ainés qui devraient servir de modèles se sont laissés et se laissent encore manipuler par les puissances étrangières, à plus forte raison à leurs petits « frères et soeurs » avides de la richesse et de la gloire tomberont dans le gouffre! Ce que je conseillle à la nouvelle génération, c’est de renoncer au comportement de la mendicité qui a caractérisé les politiciens d’hier. Il est étonnant que l’Occident nous apprennent le Droit de l’homme! Les valeurs burundaises se suffisent! Voici les valeurs qui caractérisaient un burundais digne de son nom: L’humilité, la douceur, la tolérance, l’entre-aide mutuelle, le bon voisinage, le respect de l’autre, …mais aujourd’hui ces sont les occidentaux qui veulent nous apprendre les valeurs humains, ignorant leur adage anglais « THERE IS NO FREE LUNCH ». Je l’ai toujours dit que je suis pour la Complémentarité car je reconnais qu’ils ont ce dont on ne possède pas! Leur coopération est plus que nécessaire dans le domaine scientifique et économique mais non dans le domaine sociale et culturelle. Nos valeurs culturelles et sociales devraient être plutôt exportées vers l’occident où l’on enregistre le taux plus élevé des désespérés qui ne cessent de se suicider!
@Fofo : toujours ces « imprécisions » qui vous caractérisent…
1. libre à vous de présenter l’aide au développement comme de la « mendicité », mais il s’agit plutôt de coopération entre les donateurs et l’Etat bénéficiaire. Balayer d’un revers de la main des sommes considérables sous prétexte de mendicité est non seulement faux, mais irresponsable car il précipité tous les burundais dans le désert économique concocté par l’équipe en place à Bujumbura (et vous savez très bien de qui je parle quand je dis cela)
2. Les droits de l’homme ne s’apprenent pas sous la pression de l’Occident, ou que sais-je. TOUS les pays membres de l’ONU ont signé la déclaration des droits de l’homme, y compris le Burundi ! Cela s’applique à tout le monde, par définition (supériorité des normes et conventions internationales, ça vous dit quelque chose ?). Si le Burundi était exemplaire, il ne se verrait pas rappeler à l’ordre. Et si ces rappels à l’ordre vous incommodent, adressez-vous au gouvernement pour qu’ils les appliquent et l’Occident vous fichera la paix 😉
N’êtes-vous pas fatigués de désinformer systématiquement à chacune de vos sorties ?
Iwacu mu Ruhengeri, abasaza bahora bavuga ngo: « Umukunzi w’inda agenda araba inda ye ». Cette pandémie se propage à vitesse vertigineuse vers le sud et le Burundi serait déjà atteint.
Mu Kirundi naho tuvuga tuti: « Nta mukunzi ku mukunzi w’inda »
Urabesha, mu Ruhengeri ntihakibaho. Vuga iwanyu i Rubavu. N’iwanyu ntimubyoroshya
L’histoire retiendra qu’un certain Président de la République a brillé dans sa qualité de plus grand commun diviseur.
Comment voulez-vous que cette fameuse histoire le retienne si vous le l’écrivez pas??? Lequel parmis les 13 pésident?: Micombero? Bagaza? Buyoya I? Ndadaye? Ngeze (ntiyakimazeko amasaha)? Ntaryamira? Ntibantunganya? Buyoya II? Lieutenant Gaston? Ndayizeye? Nkurunziza I? Niyombare (Eh yaragitwariye muri RPA pendant quelques heures)? Nkurunziza II?
Reka kurya umunwa, vuga utomora aha « Iwacu » ntidukunda imvugo ifobetse turazi ko imvugo ifobetse ari gateranya.
@Jereve
Et le plus petit commun multiple aurait été qui alors? Tant qu’on y est!