Le gouvernement burundais clame haut et fort que le double jeu de certains ténors des organisations de la société civile a éclaté au grand jour avec leur entrée au Cnared. Mais ces derniers se défendent.
Dans son communiqué du 18 août 2015, le Directoire du Conseil national pour le respect de l’Accord d’Arusha et la restauration de l’Etat de Droit(Cnared) précise que Pacifique Nininahazwe, président du Focode (Forum pour la conscience et le développement), occupe le poste de Secrétaire exécutif. Le délégué général du Forsc (Forum pour le renforcement de la société civile), Vital Nshimirimana est en charge de la Commission Droits de l’homme, Justice et Solidarité avec les sinistrés au sein de cet organe.
Pour le moment, explique Philippe Nzobonariba, secrétaire général et porte-parole du gouvernement, tout est clair et c’est ce que nous avons toujours dénoncé, la dérive politique de la société civile, une sorte de double face. «Les masques tombent, ces postes occupés au Cnared par ces deux figures de proue de la société civile burundaise mettent à nu leur double jeu.»
Selon lui, certains leaders des organisations de la société civile burundaise ne faisaient que de la politique en se cachant derrière leurs associations. «Accepter de s’asseoir avec Léonard Nyangoma, président du Cndd et du Cnared, Alexis Sinduhije, président du MSD et les putschistes, c’est qu’ils partagent la même vision, le même combat et peut-être la même lutte. Ils ont désormais le même statut», fait savoir Philippe Nzobonariba. Et d’insister : «Il faut qu’ils embrassent la carrière politique. Avec leur prise de position, ils ne peuvent plus tromper des gens. Ce sont des agents doubles.»
Le Cnared n’est pas un mouvement armé
En guise de clarification, explique Pacifique Nininahazwe, le Cnared n’est que la continuation plus coordonnée du mouvement citoyen de protestation contre le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza. « Il est constitué par quatre forces citoyennes (la société civile, les frondeurs du Cndd-Fdd, le Mouvement Arusha lancé par les partis d’opposition réunis au sein de l’ADC-Ikibiri et certains autres partis politiques et la Coalition Amizero y’Abarundi, sauf le Fnl d’Agathon Rwasa, aujourd’hui) qui ont pris part à la campagne « Halte au 3ème mandat ».
D’après lui, le Cnared n’est ni une nouvelle coalition des partis ni un mouvement armé, rien n’empêche alors à la société civile d’y participer. «Les textes constitutifs sont clairs. Il n’y a pas à spéculer.» Pour Pacifique Nininahazwe, l’urgence aujourd’hui est une négociation pour décider de la gestion du pays avant une nouvelle élection.
Une commission chargée de surveiller la société civile
Lors de son investiture, le président Pierre Nkurunziza a demandé aux organisations de la société civile de ne plus s’immiscer dans les affaires politiques. A cet effet, il a annoncé qu’une nouvelle réglementation des ONG et des ASBL sera mise en place afin que le désordre que l’on a observé par le passé ne se répète plus.
La réponse du président du Focode est claire : «Nkurunziza n’a plus rien à promulguer. Cela n’engage que lui et sa clique. Nous ne reconnaissons plus Pierre Nkurunziza comme président de la République du Burundi, de même que les institutions issues de la mascarade électorale.»
Signalons que le chef de l’Etat entend aussi mettre sur pied une commission de l’agrément, du contrôle et du mode de financement des organisations non-gouvernementales pour éviter tout écart.
CNARED c’est un mouvement d’action catholique, genre ingendanyi, abakiro… si j’ai bien compris les propos de Pacifique. Rien de politique là dedans.
Le cnared, c’est quoi au juste; un ramassi , un ensemble de personnes assoiffé du pouvoir,nostalgique de postes ministérielles qui n’ont rien d’autres en communs que remplir leurs ventres. Comment vous le vous les faire confiance qui peut leur faire crédit,un mélange de tout, même l’occident qui les finance en doute déja. Certains parmi leurs membres sont ceux qui ont fait la politique de Nkurunziza,Rufikiri à la présidence de l’etat et Pie au parlement donc tout le membre du cnared sont d’accord avec eux avec leur politique qui est celle de Nkurunziza alors pourquoi changer et ce deux personnes ne ce sont pas enfuit, leur mandat était terminer( ils ne figuraient plus sur les listes électorales du cnddfdd) et ils sont rentrés en Belgique puisqu’ils sont belges, leur pays. Je vois mal un Sinduhije travailler avec Rufikiri, un Nyamoya travailler avec Nyangoma alors arrêter de vous mentir, vous même ,nous mentir vous ne représenter aucune altérnative du pouvoir, vous n’êtes pas crédible , vous associé les gents de la société civile, les anciens présidents de la république qui tous n’ont aucune légitimité démocratique, ou populaire alors vous comptez dirigé le Burundi , le peuple burundais est fatigué de la guerre ,il veut la paix, personne ne vous suivra vos problèmes institutionnels ne l’intéresse pas .
Les faits sont là : Nkurunziza et ses conseillers constitutionnels n’ ont pas lu la constitution de la même manière que leurs opposants. None ni nde yobacira urubanza, uwutsinzwe akemera ? Que les intéressés analysent ce qui lie le Burundi aux différentes juridictions régionales et internationales hanyuma barushinge. Le reste c’est du bla bla ou alors rappelez-vous de 1993, ne pas accepter la mort de la démocratie. Hariho Abarundi bavuye hasi barondera uburyo bwo kugwanya abashaka kwica amategeko agenga intwaro rusangi..
«Accepter de s’asseoir avec Léonard Nyangoma, président du Cndd et du Cnared, Alexis Sinduhije, président du MSD et les putschistes, c’est qu’ils partagent la même vision, le même combat et peut-être la même lutte. Ils ont désormais le même statut», «Il faut qu’ils embrassent la carrière politique. Avec leur prise de position, ils ne peuvent plus tromper des gens. Ce sont des agents doubles.»
Plus clair, tu meurs…il faut effectivement que ce jeune homme Pacifique Ninihazwa, de Vital Nshirimana et les autres n’embrassent pas la carrière politique puisqu’ils y sont déjà, mais ils arrêtent de tromper le monde qui les financent au motif qu’ils sont de la société civile.
C’est quoi au juste cette société civile?
Au lendemain de la défaite de l’Uprona, avec les conséquences qui en découlaient, celles par exemple de ne plus avoir l’exclusivité sur la chose publique, les hommes et femmes de ce parti ou proches, ont, très rapidement crée une opposition et en même temps une ressource de revenus à travers ce qu’ils ont appelé la société civile.
Pensant que le courant de contestation allait embraser le pays et faire tomber le pouvoir, Pacifique Ninihazwa, Vital Nshirimana, Maggy et les autres se sont positionnés très rapidement pour avoir part au gateau…..pour l’instant amer et difficile à avaler et d’où les tentatives de se dédouaner.
@Jean Pierre AYUHU,
Ce qui se passe au BURUNDI ne vous permettra pas non plus, je pense, d’avaler tranquillement le gâteau que vous avez volé au peuple burundais, en manipulant la constitution depuis mars 2014, en trichant sur toute la ligne depuis avril 2015 pour arriver a votre fin tout en faisant fi des Accords d’Arusha et en dépit des conseils et autres médiations des Nations Unies, de l’Union Africaine, de l’Union Européenne, de la Communauté Est Africaine, des Etats-Unis d’Amérique et j’en passe… ! Je crois qu’en disant non au monde entier, Mr NKURUNZIZA que vous soutenez bec et ongles pour pouvoir manger dans sa main, est allé trop loin. Il le paiera cher, je pense, mais le problème ici et que des centaines de milliers de Burundais innocents paient déjà un très lourd tribut à cette erreur politique d’appréciation de Mr. NKURUNZIZA et de son parti politique, le CNDD-FDD. J’ai l’impression que le pire, sur tous les points de vue, politique, économique et sociale, est encore à venir… ! Let us wait and see.
Cher Monsieur Rugamba Rutaganzwa,
Vous réagissez à mon propos de manière caricaturale parce qu’en apparence, vous n’avez été au fond de ma pensée. C’est qoui la société civile, cher Monsieur? M’inspirant de Wheakpédia, il s’agit d’un corps social, par opposition à la classe politique. Elle regroupe l’ensemble des associations à caractère non gouvernemental et à but non lucratif. Il s’agit donc de l’auto-organisation de la société, en dehors de tout cadre institutionnel (au sens politique du terme), administratif ou commercial.
De part le caractère, la composition, les revendication du CNARED, cette organisation ne revendique ni plus ni moins que le pouvoir, soit pacifiquement si le président actuel abdique, soit avec les armes ( ce que les chefs de cette organisation appellent d’autres moyens!). A partir de là, l’honnêteté intellectuelle qui doit nous caractériser, vous, moi les autres, nous recommande d’admettre les évidences. Je vous confirme mon propos c’est-à-dire que Pacifique Ninihazwe, Vital Nshimirimana et les autres, font de la politque et ne doivent plus se revendiquer de cette société civile eu égard à sa définition.
Portez-vous cher Monsieur.
Ayuhu, tu es extremiste jusqu’au point de changer expres les noms de Pacifique et Vital.
pacifique Il est radical que les autres, si tu dit Nous ne reconnaissons plus Pierre Nkurunziza comme président de la République du Burundi, de même que les institutions issues de la mascarade électorale.»alors tu va dialogue avec qui?
La meilleure facon de resoudre tout differend ou probleme est le dialogue. L’orgueil, la haine, la vengeance, le dedain, le mensonge, le manque de respec mutuel, la demonstration de la force, la superiote etc…ont tous des limites! Peu importe le nom ou le titre de la personne avec qui vous negociez. Combien de fois nous trouvons des personnes dans la rue qui se font du tort et qui acceptent de dialoguer (jusque la inconnues) pour resoudre leur probleme ensemble?