Le Conseil national pour le Respect de l’Accord d’Arusha pour la paix et la Réconciliation au Burundi et de l’État de droit (CNARED) a sorti un communiqué, ce samedi 17 octobre 2015, dans lequel il dénonce la « vague répression aveugle et sanglante qui s’est emparée de tout le pays »
« Cette répression est beaucoup plus féroce dans les quartiers de la capitale et dans les communes du pays qui ont pris le devant dans la contestation du 3ème mandat présidentiel de Pierre Nkurunziza », lit-on lire dans ce communiqué. »
Le gouvernement en collaboration avec la hiérarchie du parti CNDD-FDD, avec la complicité de certains hauts gradés de la police et de l’armée, accuse le CNARED, a décidé d’exterminer tous les citoyens (civils, militaires et policiers) opposés au 3e mandat de Nkurunziza.
« Des agents de la police simulent des attaques… »
Selon ce mouvement, « des massacre de masses qui prennent l’allure d’un génocide politico-ethnique sont observés dans tout le pays. » Pour faciliter ces massacres de masse, quelques agents de la police de protection des institutions se placent dans les quartiers résidentiels et simulent des attaques des groupes armés.
Par la suite, des agents du service national des renseignements burundais, de la brigade anti-émeute et de la police de protection des institutions appuyés par ses miliciens Imbonerakure (issus du parti présidentiel) et Interahamwe (une référence aux génocidaires rwandais de 1994 désormais regroupés au sein des Forces démocratiques de Libération du Rwanda, FDLR) sont déployés dans ces quartiers résidentiels pour soi-disant poursuivre ces groupes armés. Ils entrent systématiquement dans les maisons habitées, forcent certains habitants ciblés d’avance de sortir de leurs maisons, leur ordonnent de s’agenouiller et les massacrent le plus souvent chacun d’une seule balle dans la tête, ajoute le CNARED.
« Tous ceux qui condamnent sont accusés de déstabiliser le Burundi »
Selon ce mouvement, « faute de médias locaux pour informer la communauté nationale et internationale de ce climat de terreur, les médias internationaux qui osent dire la réalité de ce qui se passe au Burundi sont aussi accusés à tort de soutenir le terrorisme. »
Pire, tout pays qui accepte les Burundais forcés à l’exil sur son territoire ou qui condamne ces actes de violence aveugles est aussi accusé à tort par le régime illégal de Bujumbura de contribuer à la déstabilisation du Burundi, conclut le communiqué.
Nimwivugire ivyo mushaka bashaka aho kuva ibuzimu ngo mujibuntu.
Aho kwubaka icabavyaye muriko mwisamburirako , abo bazungu babashigikiye barabahenda ngo mu mare bene wanyu bakirengagiza ko twabahinyuye mbega 1972 ,1988(ntega na marangara),1993 (bica Ndadaye)1994 (bica ntaryamira) 1996(hicwa impunzi zacu muri Congo)bakoze iki gushika uno musi.
uyu muntu ntaho atandukaniyenumwansi wigihugu.abahutu nabatutsi ntakibazo dufitaniye,ikibazo ni problem politique
ntabwo ari ethnique.dushaka ubumwe nkuubwo Rwagasore yaturaze.ndagusabira IMANA igukuremwo uwo mutima wububeshi.ntanterahamwe ziri mu Burundi.
Chers amis d’Iwacu,
Où se situe la limite de ce qui peut être une information, des calomnies ou des rumeurs?
Selon le porte parole du CNARED, » pour faciliter ces massacres de masse, quelques agents de la police de protection des institutions se placent dans les quartiers résidentiels et simulent des attaques des groupes armés ». Pour diffuser une telle information, ce que vos journalistes l’ont vérifiée et qu’elle soit vérifiable…Or et à mon avis, notre police n’est pas ni cynique pour sacrifier ces éléments afin de légitimer ce qu’avance ce porte parole du CNARED…
Et ce porte parole du CNARED d’affirmer que cette même police « …..appuyés par ses miliciens Imbonerakure (issus du parti présidentiel) et Interahamwe (une référence aux génocidaires rwandais de 1994 désormais regroupés au sein des Forces démocratiques de Libération du Rwanda, FDLR) sont déployés dans ces quartiers résidentiels pour soi-disant poursuivre ces groupes armés ». Là, on entre dans le jeu d’une certaine opposition burundais qui fait tout pour faire entrer le Rwanda dans la danse. Vous qui connaissez la configuration des quartiers de la capitale Bujumbura où tout le monde connait tout le monde, je vous laisse porter le jugement sur les propos de ce porte parole….
Monsieur Jérémie Minani,
Vous dites:
« Selon ce mouvement, « des massacre de masses qui prennent l’allure d’un génocide politico-ethnique sont observés dans tout le pays. » »
1) Vous devriez retirer vos propos pour la crédibilité du CNARED.
2) Le Burundi n’est pas dirigé par une seule ethnie , le génocide politico-ethnique semble plutôt être votre souhait.
3) Aucune des ethnies au pouvoir ne peut couvrir le génocide dans son camp.Le conflit est politique. C’est quand on manque d’arguments qu’on le ramène à un conflit ethnique.