Elaboration des projets qui ne répondent pas aux besoins de la société et manque de financement, entre autres défis majeurs auxquels sont confrontées les associations de développement communautaire, relève le centre de recherche et de perfectionnement (CEREPE).
« Si tu ne sais pas de quoi tu souffres, tu ne sauras pas quel remède il faut prendre », démontre Thaddée Nzotunga, directeur de ce centre, expliquant que « l’élaboration des projets qui ne répondent pas aux besoins de la société » reste le défi majeur.
Mais le problème des financements n’est pas non plus des moindres. « 74 % des organisations de développement enregistrées au Burundi ne fonctionnent pas faute de financement », déplore M. Nzotunga.
D’après lui, il faut plus de renforcement des capacités pour ces organisations. C’est ce qui permettrait d’atteindre la réalisation de leurs projets de développement. Il souligne que la plupart des acteurs impliqués dans la planification et la mise en œuvre des programmes de développement n’ont pas de compétences de gestion de qualité.
«En tant que CEREPE, nous allons leur montrer comment s’autofinancer eux-mêmes sans toutefois compter toujours aux aides extérieures », fait savoir Thaddée Nzotunga.
Selon le rapport de l’Agence burundaise de promotion des investissements (API), plus de 4500 coopératives ont été immatriculées au sein de cette agence entre janvier 2018 et juin 2019.