Un petit bijou culturel au coeur du pays.Plus de 40 jeunes viennent chaque fréquenter la bibliothèque francophone et anglophone du centre culturel de Gitega.
Situé au centre-ville de Gitega, sur la colline Musinzira, le Centre Culturel de Gitega célèbre son troisième anniversaire le 17 mai. Avec ses 80 mille livres collectés en Belgique par la diaspora burundaise avec l’aide de Bertrix Initiatives, « c’ est un grenier du savoir », a expliqué Gérard Kaburahe,animateur bénévole. Il souligne que la promotion de la lecture joue un rôle clé dans le développement culturel. « L’objectif de ce centre est de promouvoir chez les jeunes l’amour de la lecture, la circulation des livres », a encore précisé Gérard Kaburahe.
Le centre héberge aussi « l’American Corner « , un espace culturel soutenu par l’ambassade des USA au Burundi, qui propose des livres en anglais et une connexion Internet (haut débit) gratuite.
Ce n’est pas tout. » L’espace Canjo » (en hommage à Canjo Amissi, un grand chanteur burundais) un bar-restaurant construit en bois est très prisé. Il propose des plats savoureux à des prix modestes. Ce sont les recettes de « L ‘espace Canjo » qui permettent au centre culturel de tourner .
Les bénéficiaires se frottent les mains
D’après Carine Tuyishime, une élève, cet espace est devenu sa deuxième maison. « J’ai découvert la lecture grâce au centre culturel et j’y viens presque tous les jours! » Et Nestor, un autre élève rencontré à la bibliothèque d’ajouter: « Ce centre m’a ouvert les yeux sur le monde grâce à la lecture ».
Mieux, grâce au centre culturel, plusieurs micro bibliothèques ont été créées dans les écoles secondaires.
Plus de 30 mille livres ont été distribués à 17 établissements scolaires éloignés de la ville. « Nous ne pourrons pas oublier l’appui du centre dans la création de notre petite bibliothèque », a témoigné Abbé Albert Ntibazonkiza, directeur du lycée fondamental de Gihiza.
Aujourd’hui, le centre culturel de Gitega est un espace de référence pour la diffusion de la lecture. « Moi qui vis depuis si longtemps dans la campagne, je commençais à oublier la grammaire française. Le centre m’a donné la possibilité de remédier à cela », explique Salvator Nibizi, un enseignant du primaire à Buhoro.
Dream of midnight.
And so, in
the middle of
a winding night,
the touch of
this candle
and a delicate
rumour that
appears in my
mind.
Francesco Sinibaldi