Antime Baranshakaje, gardien des tambours sacrés du Burundi, est décédé dans la nuit de ce dimanche 9 avril à l’hôpital roi Khaled. Il était alité depuis décembre dernier, à la suite d’un accident. Le vieux tambourinaire s’était brisé un os à la hanche. Depuis, il avait perdu ses facultés physiques.
Gabriel Ndayisaba, chirurgien au centre hospitalo-universitaire de Kamenge (CHUK), lui avait prescrit une opération rapide : «Du fait qu’il reste allongé, il est sujet à des complications de décubitus (position allongée)».
Joselyne Hatungimana, la fille du défunt, confie qu’il fallait 6000$, sans compter les billets d’avion, pour l’évacuation du vieux passionné du tambour.
Chaque créature a malheureusement un début et une fin ! Devant des malades agonisant pour une raison ou une autre qui nous dépassait ou qu’on connaissait mais pour laquelle on était impuissant, un de mes Professeurs de Médecine aimait nous dire que la médecine n’a jamais empêché à l’homme de mourir. Il avait totalement raison. Certes, ce qui est arrivé à notre célèbre tambourinaire est triste mais voyons, il avait 82 ans et avait donc presque dépassé l’espérance de vie des hommes des pays développés. Avec l’aide médicale on aurait pu le garder peut-être quelques temps encore mais, dans quelles conditions de vie ? Les fractures de la tête du fémur sont un désastre pour les personnes âgées par les complications qu’elles entrainent à savoir la position allongée prolongée à la base d’embolies pulmonaires presque toujours mortelles si on ne s’y prend pas à temps. Il faut toujours éviter aux personnes âgées les chutes de plus en plus fréquentes chez elles étant donné qu’elles voient de moins en moins. Malheureusement, Il n y a rien à faire contre la naissance et contre la mort sauf de profiter du court laps de temps qui sépare les 2 inévitables évènements. Que Dieu ait son âme et que la terre de nos ancêtres lui soit légère.
@Kubwimana
Vous ne le saviez donc pas ? Nos burundais comme notre gouvernement aiment les morts! Tenez je te tiens au pari que lors de l’enterrement le gouvernement répondra présent je doute même que le président sera présent vu comment il aime le tambour . Et là je te garenti que de bons discours seront prononcé sur la bravoure de sieur Barasakaje Antime dommage que sa vie n’a pas eu la chance d’être parmi les priorités de notre gouvernement. Je suis sûr que l’équivalent de l’argent qui aurait servi pour ses soins au Kenya sera dépensé pour son enterrement comparaison faite avec l’enterrement de la reine Baramparaye .
Paix à son âme.chers citoyens du seul pays des tambours comme pateimoine mondiale, LA bienvenue au Burundi pour la voie routière de Kanyaru Haut est marquée par une publicité brasserière du tambour, la monnaie burundaise a un tambour , tout Burundais au moins a vu ou entendu le tambour .Mais voilà que la victoire n ‘ a pas empeché d’ oublier les exploits du respectueux heros Anteme de disparaitre sur les terres des vivants. Quel patriotisme si nous sommes si ingrats? Il n ‘ y a pas de pur aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Nous avons tous, et la nation toute entière, profité de ses talents d’une manière ou d’une autre. Qu’avons-nous fait pour lui quand il était sur son lit d’hôpital? Que ferons-nous pour les siens?
Nous voilà tranquille peuple qui ne reconnaît pas ses héros ! Les barundi réunis n’ont pas pu réunir au moins 12000 dollars pour prolonger sa vie. A côté de ça, nos honorables se font soigner dans les meilleurs hôpitaux de la région et d’ailleurs. Leurs épouses vont accoucher en Afrique du Sud et ailleurs.
Malgré cette situation, nous donnerons nos voix aux mêmes en 2020.
Ce qui est arrivé à ce monsieur fait vraiment mal: IL NE DEVAIT PAS MOURIR! Et j’en veux aux autorités burundaises de n’avoir rien fait pour ce grand monsieur.
Il a eu un accident et s’est brisé un os à la hanche. Normalement cela s’opère très facilement. Vous rendez-vous compte? Nous ne sommes même pas capable de soigner ce genre de problème au Burundi. C’est ce qui montre que nous sommes encore loin, très loin. On doit se rendre à l’étranger pour ce genre de chose, c’est triste. La fois passée, c’est un monsieur qui a avalé une viande de travers qui est tout simplement mort.
Mais passons, même si on ne savait pas le soigner au Burundi,pourquoi le gouvernement n’a pas donné quelque chose pour qu’il puisse être envoyé à l’étranger? Êtes-vous devenus si ingrats jusqu’au point où vous n’aidez même pas les vieux qui ont fait des choses pour le pays? Mais ma foi , dans ce cas-là, plus rien n’est respecté.
Vous pourrez construire tous les hôpitaux que vous voulez, même des millions mais si ces hôpitaux ne savent pas soigner les gens même pour des maladies bénignes, alors ARRÊTEZ et ne construisez rien! Tout simplement. Et ça vaut la même chose pour les écoles. Vraiment.
Non vraiment, ça fait mal, je vous le dis.
Que Dieu l’acceuille auprès des siens.
Kubwimana Turiho
@Kubwimana Turiho
« C’est ce qui montre que nous sommes encore loin, très loin. »
Félicitation pour cette découverte!
C’est son point de vue.Le tien cher Bakari.
Les tambours du Burundi ne sont-ils pas un patrimoine de l’Humanité?
Ce « Vieux » méritait plus que ca!
@Bakari
Je ne vous permets pas.Restez courtois. Merci
@Kubwimana Turiho, merci beaucoup pour votre contribution à ce forum. S’agissant de votre liste de nos priorités au gouvernement vous avez oublié les stades, les avocatiers, kora etc ou ( End of thinking Capacity)
@kubwimana.
Vous faîtes de très bonnes observations.
Quand on se vantait de construire écoles et hòpitaux, certains visionnaires avaient fait remarquer qu’écoles sans-enseignants …, hôpitaux sans médecins …étaient une autre face du gaspillage.
Que le vieux repose en paix!
Chers tous et toutes, j’ai honte à commencer pour moi, pourquoi je n’ai pas cotisé quand il y a eu une demande de je ne sais quelle personne qui avait pris l’initiative …arrêtons de condamner seulement le gouvernement, oui il a aurait dû faire quelque chose, mais nous aussi, abarundi nous devons être solidaires, umwana umwe arakunanira abandi bakahamubera. C’est exactement comme ces burundais qui n’arrêtent pas de parler de la communauté internationale comme sauveurs du Burundi, non ça viendra de nous, eux ils s’occupent de leurs pays, de leurs intérêts de leurs peuples qui les ont élu. Quand ils interviennent ces pays étrangers c’est parce qu’ils y trouvent leurs comptes et non pour nous.
Réveillons nous !